(alec ) le temps passe mais jamais ne s'efface


(alec ) le temps passe mais jamais ne s'efface ▬ RELUCTANT HEROES. :: territoire humain :: mur sina. :: stohess. :: qg des brigades spéciales.


Karhlya Ainsley ༄ wings of freedom
Messages : 489 Date d'inscription : 07/12/2018 ft. : matsuoka gou (free!) Pts : 951	Dim 9 Déc - 22:33 (alec ) le temps passe mais jamais ne s'efface Elle rage un peu, Karhlya. C’est qu’elle a pas signer pour ça, non plus. Elle est là pour plein de choses, pour de grandes choses, mais quand on lui confie des tâches comme celle-ci, forcément, elle voit rouge. Forcément, elle n’est pas d’accord, et forcément … elle ne dit rien. De toutes façons, ça ne sert à rien, elle a beau avoir du caractère, elle ne fait pas le poids quand Hodgen décide de s’en mêler. Elle lui obéit au doigt et à l’œil, c’est comme ça. Du coup, quand sa grosse voix s’était élevée pour lancer un : « Ainsley, fait ce qu’on t’dis. » … bah elle avait abdiqué, non sans grogner un peu, mais quand même. Ça faisait des heures qu’elle était à cheval, maintenant. Elle avait l’habitude, mais le rythme lent qu’elle devait conserver pour balader la dizaine de chevaux l’ennuyait. Elle avait deux autres soldats avec elle pour l’accompagner, deux jeunes garçons qui venaient à peine d’entrer dans le Bataillon et qui semblaient s’imaginer qu’une telle mission était tout ce qui caractérisait le corps d’armée dans lequel ils avaient pourtant volontairement mis les pieds. « Tenez-vous droits, et tiens-moi correctement les rênes de ce cheval. » Elle lance un regard sombre, avant de se remettre droite, face au chemin, elle vient tapoter le pelage de son cheval, et puis pour la énième fois, elle soupire lorsqu’enfin ils atteignent Stohess. Sérieusement … depuis quand ça faisait partie de son travail à elle, de livrer des chevaux aux Brigades Spéciales ? D’ailleurs, à bien y réfléchir, c’était bien la première fois qu’elle mettait les pieds dans ce district, bien la première fois aussi qu’elle voyait de ses yeux le QG de la Police Militaire.
Karhlya Ainsley


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Messages : 231 Date d'inscription : 09/12/2018 ft. : Date Masamune - Sangoku Basara Pts : 758	Lun 10 Déc - 0:40 Won't let the past decide my fate La brise est légère, comme un mois de décembre finalement. Emmitouflé dans ton uniforme inconfortable, tu observes l’horizon depuis ton bureau. Devenir Lieutenant t’as valu beaucoup de paperasse en plus, souvent celles que tes supérieurs n’avaient pas envie de faire. Des rapports à conclure, à archiver. Alors, tu t’octroies une pause. Aujourd’hui, tu as pour mission de réceptionner les chevaux. Tu sais qu’ils n’arriveront qu’en fin d’après-midi, une fois que la plupart des haut-gradés auront rejoint leurs grandes maisons. Mais ça ne te gêne pas. Tu sais où tu vas. Tu sais quel est ton objectif. Un sourire pointe toujours sur tes lippes carmines alors que tu t’en retournes à ton travaille. La journée défile plus vite que tu n’aurais pu le penser. Tu pars sur le terrain en début d’après-midi, une enquête doit être menée sur des membres de la Garnison. Tu sais que votre unité n’est pas appréciée des autres, pas trop du moins. Parce que, lorsque vous commencez à mettre votre nez dans leurs affaires, c’est que l’un d’eux risque de tomber. Et tu ne sais que trop bien comment un soldat peu tourner lorsqu’il est mis à pied. Ton enquête préliminaire n’a rien donner pour aujourd’hui, tu seras obligé d’y retourner. Mais c’est l’une des facettes de ton métier qui te passionnes : mettre les mensonges à nu. Tu étais à peine rentré lorsqu’on t’annonça que les chevaux étaient arrivés. Tu remercias ton subalterne avant de prendre tous les deux le chemin des portes par lesquelles le convoie serait obligé d’entrer. Tu n’attendis pas longtemps avant de voir plusieurs cavaliers ainsi que de belles montures. Plusieurs chevaux étaient décédés récemment dans vos écuries, un virus hivernal s’était transmis et avait décimé une bonne partie de vos animaux. Et puis, une silhouette attira ton attention. Familière. Une silhouette que tu ne connaissais que trop bien pour en avoir étudié les principales faiblesses et toutes ses forces pendant vos entraînements à l’école militaire. Karhlya Ainsley. Même promotion, elle était ce qui se rapprochait le plus d’une meilleure amie à tes yeux. Tu avais toujours pu compter sur elle en cas de coup dur pendant votre formation. Et vice-versa. Vous vous étiez perdu de vu suite à vos affectations. Tu n’avais jamais réellement compris sa volonté d’intégrer le bataillon d’exploration, mais c’est ce qui forçait ton admiration pour cette unité. Mais, pour le moment, tu ne t’étais pas attendu à la voir se dresser fièrement devant toi sur son cheval. « Bienvenue. » Un sourire étira le coin de tes lèvres, amusé de retrouver une vieille amie en pareille situation. Tu aurais pu lui précisé où elle était, mais tu savais parfaitement que c'était inutile. Et tu n'avais aucune envie qu'elle se sente prise de haut parce que tu travaillais pour la police militaire. « Avez-vous fais bon voyage ? Soldat Morgan, je vous laisse vous occuper de réceptionner et examiner les bêtes pendant que je m'entretiens avec notre invitée. » Après un salut militaire, le soldat approcha des différents animaux pour prendre en note et consigner dans un carnet chaque acquisition. Quant à toi, tu indiquas le chemin vers ton bureau à ta vieille amie, espérant ainsi que vous pourriez discuter un temps.
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Messages : 489 Date d'inscription : 07/12/2018 ft. : matsuoka gou (free!) Pts : 951	Lun 10 Déc - 1:52 (alec ) le temps passe mais jamais ne s'efface Son regard se perd. Tandis que Mousse, son cheval, s’arrête, elle reste un instant silencieuse, ses yeux se baladent autour d’elle. Le QG des Brigades Spéciales est bien différent de celui des Bataillons, sans doute un peu plus sérieux, plus austère aussi, plus riche, bien évidemment. La différence est flagrante, si bien qu’elle finit par soupirer. Pas de jugements, elle se dit simplement qu’elle ne se sent pas réellement à sa place dans un endroit pareil. Finalement, elle accorde enfin un regard aux soldats qui viennent accueillir le convoi, et elle se fige. La bouche entrouverte, elle fixe cet homme, elle le détaille rapidement. Elle le connait. La dernière fois qu’elle l’a vu, il était bien plus jeune. Il a changé, un peu. Il parait plus adulte. Normal, n’est-ce pas ? La dernière fois qu’Alec s’est tenu devant elle, il avait à peine dix-huit ans, le même âge qu’elle. Elle ne bouge pas. Elle est surprise, bien évidemment, encore plus quand elle se rend compte qu’il est sans nul doute le Lieutenant qui était censé l’accueillir et s’occuper de la réception des chevaux. Elle l’écoute, tandis qu’il donne ses ordres et finalement, elle descend enfin de son cheval auquel elle accorde quelques caresses affectueuses. « Faites ce qu’on vous dit de faire. Et attention à mon cheval. » Pas un sourire. On lui a confier ces deux jeunes recrues, alors elle reste sérieuse, elle fait son travail. C’est un peu la méthode d’Hodgen qu’elle utilise, faut dire qu’elle est habituée, maintenant, et qu’elle a eu le temps de constater que sa façon de faire était diablement efficace. Elle se tourne vers Alec. Elle ne montre rien à personne. Elle ne dit rien. Et il fait de même. Pas de familiarités, que ce soit d’un côté ou de l’autre. Il s’adresse à elle comme il s’adresserait à n’importe quel soldat et elle se contente de hocher la tête, avant de lui offrir le salut militaire d’usage. Après tout … il est son supérieur, même s’il ne fait partie de la même branche qu’elle, elle sait qu’elle lui doit le respect et l’obéissance. D’ailleurs, elle ne tarde pas à lui emboîter le pas, il la guide jusqu’à son bureau, et elle reste parfaitement silencieuse jusqu’à ce que la porte se referme derrière elle. Là, elle l’observe. Elle le laisse s’installer et vient s’asseoir sur un siège, face à lui. « Lieutenant Saddler. » Elle prononce son grade, son nom avec un ton si sérieux, une mine si neutre … avant de finalement lui offrir un sourire. « T’en as fais du chemin, Alec ... tu me surprendras toujours. » Après tout, ils ont le même âge elle et lui, même promotion … mais de toutes évidences, pas le même parcours du tout.
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Messages : 231 Date d'inscription : 09/12/2018 ft. : Date Masamune - Sangoku Basara Pts : 758	Lun 10 Déc - 13:29 Won't let the past decide my fate Tu es jeune. Peut-être trop jeune, trop ambitieux, trop respectueux. Tu sais ce que tu veux et tu sais comment obtenir ce précieux sésame. Et puis, au fond, tu n’as pas encore eu à faire à des décisions allant réellement à l’encontre de tes principes. Alors, tu as eu des facilités. Tu as réussi à gravir les échelons plus vite que certains de tes collègues. Parce qu’après tout, c’était ce que tu voulais. Montrer que tu en étais capable. Une fois à l’abris des regards dans ton bureau, tu oublias les règles d’usage. Tu n’avais pas voulu la mettre en porte-à-faux devant ses hommes. Et puis, tu étais stricte avec les tiens. Tu avais plusieurs hommes plus vieux que toi sous tes ordres et tu ne voulais pas que ton autorité puisse en pâtir. Tu approches de la fenêtre pour observer les hommes s’occuper des chevaux avant d’enlever ta veste pour la poser sur le dossier de ton fauteuil. « J’essaie d’atteindre le but que je me suis fixé. » Il haussa les épaules. Il ne comprenait pas que Karhlya ne soit pas plus gradée, elle était douée, efficace. Elle aurait pu au moins être Caporal. Mais, tu n’as pas vu Karhlya travailler depuis six ans. Et si tu as gardé un œil sur les rapports mortuaires des équipes du bataillon d’exploration pour voir son nom apparaître, tu ne peux pas juger de ses capacités actuelles. Bien qu’au fond tu n’aies que peu de doute quant à son efficacité. « Comment vas-tu, Karhlya ? Je suis content de te voir ! » C’était vrai. Le sourire ne quittait pas tes lèvres alors que tu t’installais à ton bureau, croisant les bras dessus. Elle avait pris en assurance, elle était plus jolie qu’avant aussi. Ou bien était-ce tes souvenirs qui se faisaient vieux ? « Comment se passe la vie, au bataillon d’exploration ? » Tu étais curieux. Mais tu avais aussi envie de savoir comment elle s’en sortait. Comment c’était, dehors. Comment elle réussissait à faire face à tant de danger.
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Messages : 489 Date d'inscription : 07/12/2018 ft. : matsuoka gou (free!) Pts : 951	Lun 10 Déc - 20:14 (alec ) le temps passe mais jamais ne s'efface Un but … C’est fou comme le sien parait encore si lointain. Elle a visé peut-être trop haut, sans doute, en fait. Peut-être que c’est peine perdue pour ses ambitions à elle mais évidemment, elle ne lâchera pas l’affaire hein. Non. Forcément. Tant qu’elle est encore en vie, elle va s’accrocher, elle va se battre comme une lionne, avec tout le courage qu’elle a, avec toute la férocité dont elle est capable. Parce qu’elle est comme ça, Karhlya, elle a l’impression d’être née pour se battre et pour affronter le danger en le regardant droit dans les yeux. Voilà qu’elle soupire maintenant. C’est léger. Discret. Elle ne veut en aucun cas lui donner l’impression qu’il l’ennuie, c’est loin d’être le cas. Ça n’a jamais le cas. Elle a toujours eu beaucoup d’admiration pour Alec, beaucoup d’affection aussi. A une époque, elle se disait qu’elle ne le lâcherait pas d’une semelle, qu’ils seraient toujours amis – même si elle rêvait à plus - , qu’elle le garderait dans son sillage. Et puis finalement, ils avaient pris des chemins différents, et la vie s’était chargé du reste. Chacun sa route, chacun ses ambitions, un jour, il avait cessé de t’écrire tout comme tu avais cessé de lui répondre. C’était ça, la réalité. Elle s’enfonce un peu dans son siège. Elle lui sourit. Elle n’est pas nostalgique, elle ne regrette rien, surement pas son implication pour le Bataillon. C’est comme ça. En grandissant, on perd ses rêves d’enfant, du moins, on les cache, on les oublie, on passe à autre chose. Le sang, les cadavres, les horreurs qu’elle a vues se jouer sous ses yeux l’ont faites grandir, mûrir d’une façon différente des autres. Un bien pour un mal ; elle estime aujourd’hui être assez forte pour affronter ce qu’on viendra mettre sur son chemin. Alors elle hausse les épaules. « Je vais bien ! » Elle va toujours bien, du moins, c’est ce dont elle donne constamment l’impression. Son sourire s’étire un peu, elle se penche en avant, les coudes sur les cuisses. « Ça va … ça va, ça vient. » Tout le monde sait ça. A chaque retour d’exploration, aucun soldat du Bataillon ne va réellement bien. Chacun se pose des questions, certains en viennent même à se remettre en question. Ça dure quelques jours, et puis, tout le monde se remet en selle et travaille à faire mieux, pour la prochaine fois. C’est bien ça, la vraie force des ailes de la liberté. « Et toi ? Visiblement, les Brigades Spéciales te réussissent plutôt bien à ce que je vois. Mes félicitations, depuis combien de temps est-ce que tu es Lieutenant ? » Ils avaient été si proches à un moment donné … et pourtant, elle n’avait jamais rien su de tout ça. Elle n’avait même pas pu le féliciter pour ses promotions différentes. C’était un peu triste, n’est-ce pas ?
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Messages : 231 Date d'inscription : 09/12/2018 ft. : Date Masamune - Sangoku Basara Pts : 758	Lun 10 Déc - 23:08 Won't let the past decide my fate Tu l’observes. Le grain de sa peau est plus sombre, ses pupilles brillent moins qu’à une certaine époque où vous n’étiez encore que des enfants. Des enfants qu’on formait pour devenir de la chair à canon. Tu avais eu de la chance. Elle peut-être un peu moins. Tu remercieras ton père un jour, quand tu te rendras compte que son nom t’aura ouvert quelques portes, ou fermé d’autres. Ou peut-être que tu lui en voudras plus encore. Parce qu’au fond, tu n’auras pas réussi par toi-même. Enfin, tu n’en n’es pas encore là. Tu as tellement de choses à apprendre, Alec. Tellement de choses à vivre pour savoir exactement ce que la vie te réserve. Quant à ton amie, si toutefois elle l’est encore, elle n’aura peut-être pas le grade qui lui conviendrait, mais elle est à coup sûr bien plus forte que toi. Autant physiquement que moralement. Alors après, ta taille gigantesque et ta force brute l’emporterait peut-être mais, aujourd’hui, tu n’as pas envie d’y penser. Elle va bien et c’est tout ce qui compte à tes yeux. Mais la curiosité pointe un peu et tu veux rattraper ces six années de silence. « Ça me réussit oui. J’aime ce que je fais ici. » Un sourire passa sur ses lèvres. Malgré les Titans, malgré les inégalités, il avait l’impression d’être utile ici. C’était peut-être idiot, peut-être se faisait-il des idées, peut-être ne sortait-il pas assez dans les ruelles des autres murs. Peut-être aurait-il dû faire plus. Un jour, il se rendra compte. Mais pour le moment, il est encore dans sa tour d’Ivoire. « Un peu moins de six mois. J’ai été nommé Caporal il y a… quelque chose comme trois ans ? Et puis mon lieutenant a été nommé Capitaine. Et il m’a entraîné avec lui dans la promotion. Et toi ? Tu as évolué depuis ton affectation ? » La question était pleine d’une curiosité timide. Il ne voulait pas la mettre mal à l’aise mais, il avait envie d’en savoir plus sur elle. Sur ses évolutions professionnelles ou même personnelles. « Il faudrait qu’on aille boire un verre pour rattraper le temps perdu ! Ce serait beaucoup moins formel qu’ici en plus. » Et pour garder contact. Parce que tu te rends bien compte maintenant qu’elle est devant toi de ce que tu as perdu lorsque la vie vous a empêcher de garder contact.
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Messages : 489 Date d'inscription : 07/12/2018 ft. : matsuoka gou (free!) Pts : 951	Mar 11 Déc - 20:30 (alec ) le temps passe mais jamais ne s'efface Elle l’écoute avec attention. Elle l’observe, aussi. Discrètement, bien entendu, mais dans le détail. Ses yeux, ses expressions, ses gestes, ses regards. Elle analyse, elle compare. Sa mémoire travaille et pourtant, rien ne transparait, ou presque sur son visage. Au final, elle se dit qu’il a juste vieilli, voilà tout. Il n’a pas l’air marqué par les souffrances, la peine, il ne respire pas le bonheur à l’état pur non plus, non. Il est normal. C’est Alec, avec six ans de plus comme tu es Karhlya avec autant d’années supplémentaires. Il a grimper les échelons, bien plus vite que toi, cependant, pas une seconde tu ne doute du bien fondé de ces promotions rapides. C’est Alec. Il a forcément mérité d’être là où il est actuellement. Elle se redresse un peu. Subitement, elle parait plus sérieuse. Elle semble même réfléchir quelques secondes avant d’ouvrir à nouveau la bouche. « Absolument pas … je ne suis encore et toujours qu’un humble soldat. » En bas de l’échelle. Mais tout en annonçant ça, elle sourit. Elle n’est pas déçue, elle n’est pas envieuse. C’est le Bataillon qu’elle voulait intégrer et au sein de ce Bataillon, elle ne se pensait pas capable de diriger. Elle n’avait pas les épaules pour ça, du moins, c’est ce qu’elle pensait, elle. Elle admirait Hodgen, son supérieur direct, pour son calme, ses méthodes, elle copiait, elle s’inspirait pour agir au mieux en son absence. Kelsier, il avait confiance en Karhlya. Ça ne datait pas d’hier, évidemment, il avait fallu du temps pour ça, mais aujourd’hui, ça fonctionnait parfaitement. Elle était bien là où elle était. « Je suis pas faites pour diriger … » Sa mine change. S’assombrit. « Encore moins pour assumer les responsabilités qui vont avec, dans le Bataillon. » Celle des morts. Elle ne se voyait pas être celle qui annonce la mort de leur proche à des familles, elle n’aurait jamais supporter de rester droite et digne pendant qu’une mère hurle sa douleur et sa colère à ses pieds comme pouvait le faire Hodgen, et bien d’autres d’ailleurs. Elle soupire un peu, elle a baissé les yeux un instant, mais subitement, elle redresse la tête. « Je suis ici jusqu’à demain. Le temps que nos chevaux se reposent … alors c’est quand tu veux. » La perspective de se détendre en buvant un verre est alléchante, celle de passer un peu de temps avec Alec aussi, d’ailleurs. « J’espère que vous avez une aussi bonne taverne que celle de Karanes ! »
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Messages : 231 Date d'inscription : 09/12/2018 ft. : Date Masamune - Sangoku Basara Pts : 758	Jeu 13 Déc - 12:04 Won't let the past decide my fate Tu baisses un peu les yeux à la mention des morts, aller vers les familles pour leur annoncer que leur proche est décédé, c’est quelque chose qui t’effraie également. C’est dans tes attributions, évidemment. Mais, tu n’aimes pas ça. Tu n’as pas eu à le faire, pas encore. Vous êtes plutôt au calme dans les Brigades Spéciales, il n’y a pas énormément de morts. Malgré tout, c’est une ombre qui plane au-dessus de chacun d’entre vous et qui peut s’abattre n’importe quand. Alors, tu comprends qu’au fond Karhlya n’ait pas envie d’assumer ces responsabilités, surtout dans le bataillon. « Je vois très bien, oui. » Tu lui offres un sourire réconfortant avant de t’étirer un peu. Tu jettes un œil à la pendule et hoche la tête. Tu as fini, il est largement temps de rentrer chez toi. Alors tu te lèves et reprend ta veste. « Si tu me donnes un petit quart d’heure, j’enfile une tenue plus adéquate pour aller boire un coup et je te rejoins ! Et si tu veux te changer et prendre une douche, tu as des vestiaires pour femme également. Et je pense que tu trouveras ton compte dans nos tavernes. » Un petit sourire en coin ponctua ta phrase. Aller se balader dans les rues en uniforme était un appel à la violence. Et si tu n’étais pas le dernier à te castagner, tu n’avais envie que la soirée soit tâchée à cause d’un uniforme. Et tu as toujours une tenue de rechange dans ton placard puisque tu viens en civile le matin. Et puis, tu te devais d’informer ton subalterne qu’il pourrait à son tour rentrer chez lui une fois la mission effectuée. Tu vérifierais ses notes le lendemain matin avant que Karhlya ne parte. Tu fermes ton bureau, commençant par raccompagner la jeune femme vers l’entrée et en profiter pour informer le soldat de la suite des événements. Puis, tu passes par les vestiaires pour enfiler un jean et une chemise blanche sous une veste en cuir pour éviter de te retrouver frigorifié. Tu rejoins finalement Kahrlya devant les grilles, plus détendu. « On est parti ? » Tu salues le garde qui est en poste devant les portes du QG et guide la jeune femme au travers des rues de Sina. « Et sinon, la famille, les amis, les amours ? » Parce que bon, le travail ça allait bien mais, tu avais retrouvé ton amie. C’était le plus important.
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Messages : 489 Date d'inscription : 07/12/2018 ft. : matsuoka gou (free!) Pts : 951	Sam 15 Déc - 19:11 (alec ) le temps passe mais jamais ne s'efface Bon, clairement, elle parait sans doute un peu … pessimiste, défaitiste, fataliste, aussi. Un truc comme ça. Voir tout ça à la fois. Mais elle est n’est pas toujours comme ça, et heureusement d’ailleurs. C’est plutôt que la dernière mission hors des murs n’est pas si loin, une semaine, à peine. La mort, le sang, les pertes, la peine, le deuil, tout ça est encore très frais. Mais ça passera. Ça passe déjà, d’ailleurs. Ça passe toujours parce qu’il n’y a pas vraiment le choix. D’ailleurs, elle lui sourit de nouveau. Elle a toujours été souriante. Elle a ce côté fragile, oui, mais en dehors de ça, elle est forte et elle se fait une loi de ne pas perdre sa joie de vivre, de ne jamais égarer ses rêves et ses espoirs. Elle sait à quel point c’est important. Elle hoche la tête. L’écoute. Elle a accepté de boire un verre, parce que vraiment, elle a envie de passer un peu de temps avec Alec, faut dire qu’elle ne l’a jamais oublié. Est-ce qu’on oublie la première personne dont on est tombé amoureux ? Elle en doute. Leurs vies sont si différentes maintenant. Tous les éloignent, à commencer par cette distance immense en leurs lieux de vie, leurs lieux de travail aussi. Elle parmi les gens simples, à Karanes, à Trost, et lui ici, au cœur de Sina, dans les beaux districts. « Ça marche ! » Elle se lève. Elle prend évidemment avec plaisir le temps qu’il lui donne pour se rafraîchir après le voyage. Il te raccompagne à l’entrée, avant de s’éloigner et la première chose que tu fais, c’est rejoindre les autres soldats avec lesquels tu étais venue pour leur donner un peu de temps, la soirée même. Qu’ils se reposent, avant le voyage de retour. Tu vérifies aussi que Mousse soit nourri, qu’on lui donne à boire et qu’il soit bien installé, avant de finalement profiter d’une douche. Evidemment, tu n’as pris aucun vêtement de rechange … mais ce n’est pas bien grave. Tu n’as aucun souci à porter ton uniforme. Tu retires simplement les sangles, tu le rends un peu moins formel, et puis tu rejoins ton vieil ami. Durant le trajet à pieds, tu te prends à observer les rues, le district, les jolis bâtiments et les belles maisons. Et puis la discussion reprend, légèrement différente cette fois. Plus légère. « Oula. » Tu laisses échapper un petit rire. « La famille ça va, j’ai toujours maman et la petite. » La petite, c’est comme ça que tu as toujours appeler ta jeune sœur. Elle et ta mère sont tout ce qui reste de ta famille, et tu tiens énormément à elles. « Les amis ça va, ça vient ! Et les amours … » Oui alors là, tu restes silencieuse un court instant. « Y’en a pas. » Et tu te remets à rire. Tu n’es pas déprimée d’être célibataire. Tu n’as même jamais pensé à établir quelque chose de sérieux et … tu n’es même jamais retombée amoureuse depuis que tu as quitté les Brigades d’Entraînement. Pas le temps. Ce sera ton excuse. « Je crois que j’ai … vraiment le temps pour ça. Et toi alors ? » … C’est marrant, mais tu t’attends presque à ce qu’il te réponde qu’il est marié et qu’il est même papa, tellement tout semble lui réussir. Et cette pensée te pinces légèrement le cœur.
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Messages : 231 Date d'inscription : 09/12/2018 ft. : Date Masamune - Sangoku Basara Pts : 758	Dim 16 Déc - 1:44 Won't let the past decide my fate La taverne dans laquelle tu avais prévu d’emmener Karhlya n’avait pas grand-chose à voir avec les grands bars et les restaurants ultra chic que l’on pouvait retrouver dans l’enceinte du mur. Parce qu’Alec n’avait jamais réellement aimé les paillettes et les richesses. Il se fichait pas mal de tout ça. Il avait simplement envie de vivre heureux. Il écoute les réponses de son amie, un petit sourire aux lèvres. Elle avait l’air heureuse, elle avait l’air relativement heureuse. Parce qu’au fond, personne ne pourra jamais réellement être heureux tant qu’ils seront enfermés dans cette ville, dans ces murs. Avec autant de différence entre les classes. Alors, oui, personnes ne pourrait réellement être heureux. Surtout en travaillant dans le bataillon d’exploration. « Si tes proches vont bien et que tu es heureuse c’est le principal. » Tu lui offris un sourire et s’arrêta devant la taverne. Elle ne payait pas de mine, une devanture blanche avec un panneau noir. Quelques lettres blanches donnaient le nom. Il ouvrit la porte et lui proposa d’entrer. « Je suis toujours seul. Il y a cette histoire de fiancée qui traîne mais, j’espère bien m’affranchir de ça maintenant que mon père est mort. Je n’ai pas très envie d’être enchaîner à une femme objet ou une pimbêche toute ma vie… » Bon, tu exagérais peut-être un peu. Elle était peut-être très bien, la jeune femme dont tu devais devenir l’époux. Mais ça n’empêchait pas que tu n’avais pas très envie d’être marié avec une femme que tu n’aimais pas. Tu approchas du bar et salua la barmaid d’un sourire. « Qu’est-ce que tu prends ? »
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Messages : 489 Date d'inscription : 07/12/2018 ft. : matsuoka gou (free!) Pts : 951	Dim 16 Déc - 2:26 (alec ) le temps passe mais jamais ne s'efface Tu es heureuse. Chacun sa vision du bonheur, mais en soit, quand on y pense, tu es tout simplement là où tu as toujours voulu être. Tu as toujours ta famille. Et surtout, même après six ans à courir devant des titans, tu es toujours en vie et entière. Bel exploit, n’est-ce pas ? Tu coup, tu te contentes de hocher la tête en souriant alors qu’il s’arrête devant une bâtisse. Ça ne paye pas de mine. En fait, tu n’avais pas remarqué l’endroit avant qu’il ne s’y arrête, c’est différent de Karanes, mais c’est aussi très différent de ce à quoi tu t’attendais. Tu prends le temps d’observer la devanture simpliste avant d’entrer, suivie d’Alec. Ne connaissant l’endroit, tu ne fais que quelques pas timides à l’intérieur, attendant qu’il te rejoigne. C’est à ce moment qu’il répond enfin à ta question. Il est seul. Mais ton sourire s’efface bien vite … Non, il n’est pas marié comme tu l’aurais imaginé. En fait, il n’était encore que fiancé. Ça n’avait d’ailleurs pas l’air de l’enchanter plus que ça. « Owh, mariage arrangé ? » Et oui, c’est vrai qu’Alec et toi n’étiez vraiment pas du même monde. Il venait de celui des riches, de celui des grands mariages arrangés pour conserver la noblesse du sang. Tu te rends compte subitement, lorsqu’il te demande ce que tu veux boire, que tu t’es arrêtée. Figée à quelques pas de l’entrée. Tu secoues la tête, et tu t’empresses de le rejoindre. « Euh … une bière ça ira. » Tu ne réfléchis même pas, en réalité. Tu as la tête ailleurs. Ça ne devrait pas t’atteindre, et pourtant, force est de constater que c’est bel et bien le cas. « Mais … depuis quand est-ce que tu es fiancé ? » Arf, ça t’intéresse cette histoire. Tu poses des questions. Peut-être que tu vas te montrer trop curieuse du coup. « Tu ne la connais pas ? Je veux dire, à t’entendre, tu ne l’as jamais vue ? » C’est … bizarre. Du moins, ça l’est pour toi, tu as réellement du mal à concevoir un mariage arrangé, et tu as encore plus de mal à imaginer des gens fiancés alors qu’ils ne se connaissent même pas … l’amour ne devrait-il pas faire partie de ces choses qui composent le concept même de la liberté ? Tu sais. Celui que tu défends bec et ongle. Ce pour quoi tu te bats, au fond ? « Tu ne peux pas tout annuler, tout simplement ? Je veux dire, c’est quand même de ta vie personnelle qu’il s’agit … »
Karhlya Ainsley


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Messages : 231 Date d'inscription : 09/12/2018 ft. : Date Masamune - Sangoku Basara Pts : 758	Dim 16 Déc - 20:16 Won't let the past decide my fate Tu offris un sourire à la barmaid avant de commander une bière et un café. Tu ne buvais pas, jamais. Même un verre. Mais tu aimais l’ambiance de ce bar. Cosy. Un musicien jouait de la guitare dans un coin, juste pour donne un fond sonore. Tu emmenas Karhlya jusqu’à une table libre, dans un coin tranquille pour discuter. Il s’installa, laissant sa veste sur le dossier de la chaise. « Un mariage arrangé, oui. Mon père voulait me pourrir la vie jusqu’au bout. » Un soupire quitta tes lèvres. Tu ne t’étais jamais douté des sentiments de la jeune femme pour toi, elle avait toujours été une très bonne amie à tes yeux. Alors, lorsqu’elle s’outra pour ton mariage arrangé, tu pris ça pour de l’humanité pure. Un « Ça dure depuis… Quatre ans maintenant ? » Un rire jaune quitta tes lèvres et tu haussas les épaules d’un air blasé. « Je ne la connais pas. On m’a dit son nom. Rosenbaum ? Un truc comme ça. Isabelle Rosenbaum. Ça sonne assez petite fifille à papa. » Bon, tu n’étais pas très agréable avec cette pauvre enfant. Elle n’avait rien demandé non plus. Mais tu n’arrivais pas à t’en empêcher. Parce qu’elle reflétait une chose dont tu n’avais aucune envie. « Je suis bien dans cette idée là, tout annuler. Parce que j’ai aucune envie de me marier avec cette bonne femme. Mais jusque là je ne pouvais rien faire à part retarder le mariage à cause de l’armée. Maintenant que mon père est mort, je vais pouvoir… Je ne sais pas. Essayer de dénouer les liens qui nous enferment ? » Tu observas un instant le musicien et la barmaid vient déposer leurs boissons devant eux. Un remerciement et un sourire et elle était déjà repartie. « Moi aussi je veux trouver quelqu’un que j’aimerais autant qu’elle m’aimera avec qui construire quelque chose. Mais je ne suis même pas sûr d’être capable de ça alors bon. » Tu haussas un peu les épaules avant de glisser un sucre dans ton café et de le porter à tes lèvres. « Mais t’en fais pas pour moi va. Je m’en sortirais. »
Alec C. Saddler


Karhlya Ainsley ༄ wings of freedom
Messages : 489 Date d'inscription : 07/12/2018 ft. : matsuoka gou (free!) Pts : 951	Dim 16 Déc - 21:16 (alec ) le temps passe mais jamais ne s'efface Un bras appuyé sur le bar, tu laisses le Lieutenant commander pour vous deux. Tu le fixes avec sa mine si sérieuse que tu arbores finalement plutôt rarement quand on y pense. Juste que le sujet te parait grave. Vraiment grave. Il va à l’encontre de tes principes, en réalité, si bien que oui, ça t’agace immédiatement, surtout que ça concerne quelqu’un que tu apprécies énormément. Sans un mot de plus, tu le suis jusqu’à une table et tu te laisses littéralement tomber sur ta chaise. Pour l’élégance, on repassera, mais à ta décharge ce n’est pas vraiment ce qui te caractérise le mieux. Vraiment pas. Tu souffles lourdement, tout en l’écoutant. Les familles nobles sérieusement, c’était vraiment n’importe quoi. Tu te félicitais d’avoir une famille qui te laissais et qui te laisserais toujours faire tes propres choix de vie, même s’ils n’étaient pas toujours d’accord avec les directions que tu prenais, surtout ta mère. Elle te laissait faire. Elle te laissait ta liberté. C’était dans tes valeurs et dans ton éducation, à toi. « Quatre ans … » Tu te contentes de répéter à mi-voix. C’est énorme quatre ans. Du coup, tu plisses un peu les yeux en observant Alec tandis qu’il tente tant bien que mal de se rappeler au moins du nom de sa fiancée … « Mouais. Je te le fais pas dire. » … Haineuse, tiens. Pourtant, tu ne la connais pas cette fille. Et puis, tu n’as aucune raison de lui en vouloir, si ? T’es bizarre parfois, Karhlya. Tu t’enfonces un peu sur ta chaise. « Je vois … pas évident, quoi. » Té, quoi que toi, à sa place t’aurais sans doute tout envoyé valser, avec ton sale caractère. Le truc c’est que t’as peut-être pas non plus toutes les clés en main pour comprendre son désir de patienter. Il n’est pas aussi sanguin et impulsif que toi, ça déjà, c’est une évidence. A peine ta bière posée devant toi, que tu viens l’attraper pour en boire une longue gorgée. Et puis tu soupires. « Je vois pas pourquoi t’en serais pas capable … » Tu te redresses un peu. « Tu as tout pour toi. Me dis pas que t’as pas de succès auprès des femmes, je te croirais pas. » Tu lui offres un grand sourire, bien sûr que tu t’en faisais. Le temps n’effaçait pas les souvenirs. Le temps n’effaçait pas les sentiments, non plus, de toutes évidences … « Je suis contente de te revoir, Alec. »
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Messages : 231 Date d'inscription : 09/12/2018 ft. : Date Masamune - Sangoku Basara Pts : 758	Dim 16 Déc - 23:04 Won't let the past decide my fate Tu souris un peu en voyant ton amie passé par tous ces états. C’est amusant. Ce n’est pourtant pas étonnant, elle a toujours été plutôt expressive. « Et même si j’y étais obligé, ce ne serait pas dramatique. J’y survivrais. T’énerve pas comme ça. » Un rire quitta tes lèvres. Tu secoues un peu la tête en haussant des épaules doucement. « Je ne parlais pas de conquête mais d’amour. Je ne suis pas sûr d'être câbler pour aimer. Enfin, je sais pas. » Tu te frottes le bout du nez et bois une tasse de café. Finalement cette discussion n’est pas aussi agréable que tu aurais pu le penser. Karhlya n’était pas une psychologue et tu n’étais pas du genre à t’étendre sur tes sentiments. Tu n’as jamais été amoureux parce que la bonne ne s’est pas présentée à toi ou parce que tu es brisé de l’intérieur, petit Alec ? Tu n’as jamais posé la question à voie haute. Bien sûr, tu as des conquêtes, parfois tu sors avec des femmes plusieurs fois de suites et vous avez une relation de quelques semaines. Mais, ça ne dure jamais plus longtemps. Parce que tu n’arrives pas à trouver ça naturel, tu n’arrives pas à te laisser aller, tu n’arrives pas à aimer. Peut-être est-ce seulement que tu ne parviens pas à faire confiance suffisamment pour te laisser aller aux affres de l’amour. « Cette discussion prendre une tournure psychologique pour laquelle on n’a pas signer ce soir ! » Tu lui souris d’un air amusé avant de tendre la main et de presser doucement tes doigts sur son avant-bras. « Moi aussi je suis content de t’avoir retrouvée. Je suis désolé d’avoir arrêté d’écrire… Je ne sais même pas vraiment pourquoi… Le manque de temps n’est jamais vraiment une excuse. » Il eut une moue désolée et recula doucement sa main pour la reposer sur la table. « Faut qu’on arrive à garder contact cette fois. Et qu’on fasse en sorte de se voir. »
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Messages : 489 Date d'inscription : 07/12/2018 ft. : matsuoka gou (free!) Pts : 951	Dim 16 Déc - 23:29 (alec ) le temps passe mais jamais ne s'efface … Il a remarqué. Tu t’énerves, sans raison apparente. Il relève ton comportement, alors aussitôt, tu détournes le regard et tu te mets à fixer les allers et venues dans la taverne. Tu l’écoutes d’une oreille, bien évidemment mais tu n’en demeures pas moins songeuse, il faut l’avouer. Au fond, tout ça, ça ne te regarde pas. Alec est ton ami, oui, mais … regardes la vérité en face, Karhlya, les gens changent en six ans. Tu as grandi. Il a grandi. Vous n’êtes plus des enfants et pourtant, au final, tu continues de comporter comme l’adolescente impulsive que tu étais, jadis en sa présence. C’est un peu ridicule, en fait. Enfin bon. Tu finis par hausser les épaules. « Je te trouve bien défaitiste. » Non mais c’est vrai quoi, il n’a que vingt-quatre ans, tout comme toi. Et vous êtes plus ou moins dans la même situation, au final. Bon, d’accord, il est fiancé, mais étant donné qu’il ne l’a jamais vue et qu’il ne sait rien d’elle, c’est comme si elle n’existait pas pour le moment, n’est-ce pas ? Toi non plus après tout, tu n’as jamais aimé. Jamais comme une adulte, du moins. Tu sais bien que l’amour d’une adolescente est différent … chaste, et innocent. Maintenant que tu as largement dépassé la vingtaine, tu sais bien que c’est différent. L’amour, le vrai est différent. Il implique bien plus de choses que tu ne l’imagines. « Tu as encore beaucoup de belles années devant toi. » Lui, oui. Lui, il était à l’abri. Lui, il avait toutes ses chances. Toi, tu ne pouvais pas t’empêcher de te dire que d’ici le mois prochain, tu serais peut-être en morceaux dans les plaines, à des centaines de kilomètres d’ici. Tu t’installes, un peu plus droite, tes bras sur la table. Et puis tu souris. « C’est pas faux … » Même si finalement, ça ne te dérangeait pas plus que ça. Cependant, tu l’oublies bien vite, et tes yeux viennent se fixer sur sa main quand elle vient presser ton avant-bras. Tu ouvres la bouche, mais tu la refermes aussitôt, surprise par ce que le contact de sa peau contre la tienne peut encore provoquer chez toi. Ça ne dure pas, et d’un côté heureusement puisque tu t’en trouves … troublée. Meh. C’est ridicule. « C-C’est pas grave … j’ai arrêté aussi. » Accaparée par la vie. Pourtant, tu avais pensé à renvoyer une lettre, plusieurs fois … une pensée qui s’était toujours finalement envolée. Emportée. « Compte sur moi pour plus te lâcher. » Tu viens finalement attraper ta bière pour en boire une longue gorgée, autant pour te rafraîchir que pour te remettre les idées en place. « D’ailleurs, si tu as du temps, le festival d’hiver de Karanes arrive à grand pas. J’adore cette fête alors … si tu veux, t’auras qu’à m’y accompagner. »
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Messages : 231 Date d'inscription : 09/12/2018 ft. : Date Masamune - Sangoku Basara Pts : 758	Jeu 20 Déc - 21:09 Won't let the past decide my fate Tu as le regard fixé sur le groupe de musicien qui continue de s’en donner à cœur joie, un sourire étirant doucement ses lèvres. Karhlya a toujours été passionnée, et c’est une qualité que tu as toujours apprécié de la jeune femme. Alors tu l’observes à la dérobée, intrigué et amusé. « Tu as raison, mais j’ai quand même l’impression que quelque chose est différent… Je ne sais pas, tu as bien eu des amours d’adolescentes toi ? Enfin, je suppose. Moi je n’ai jamais ressenti quelque chose pour quelqu’un. Ou je ne me suis peut-être jamais rendu compte que c’était ça. Je n’en sais rien, peut-être que tu as raison de toute manière, on verra bien comment se déroule ma vie. Dans le pire des cas, je peux adopte six chats et devenir le vieux aux chats, si je ne suis pas mort d’ici là. » Un rire fuse en t’imaginant comme un vieux papy avec sa demie douzaine de matoux. Tu aimes les chats mais peut-être pas au point de t’occuper de six en même temps. Mais au fond, tu aimerais bien trouver celle qui saura réparer ton cœur de grand blessé. Tu ne remercieras jamais assez ton père de t’avoir montré à quoi l’amour pouvait ressembler. « Le festival d’hiver ? » Tu penches un peu la tête sous la surprise et réfléchi un instant. « Je croyais qu’il se tenait dans Odelia cette année ? Ça a changé ? » Si c’était le cas, tu étais surpris de ne pas avoir été tenu au courant. « Mais peu importe, ce serait un plaisir d’y aller avec toi ! Ca nous rappellera nos vieux moments à l’école militaire lorsqu’on partait en mission à droite à gauche pour les entraînements ! »
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Messages : 489 Date d'inscription : 07/12/2018 ft. : matsuoka gou (free!) Pts : 951	Jeu 20 Déc - 23:50 (alec ) le temps passe mais jamais ne s'efface Ton cœur vient de rater un battement. Un amour d’adolescente … et c’est lui qui pose la question. Tu détourne le regard, non sans cesser de l’écouter, toutefois. Quand tu y penses, soit tu as été la fille la plus discrète au monde – et honnêtement, tu peux sans mal affirmer que parfois, ça n’était pas le cas – soit, effectivement, Alec est un peu aveugle, ou idiot. Quelque chose comme ça. A l’époque, tu avais supposé qu’il avait juste ignoré, c’est ce qui te paraissais le plus probable mais visiblement, il n’avait vraiment, mais alors vraiment rien remarqué. Du coup, probablement un peu touchée, irritée aussi, tu te mets à froncer les sourcils tout en le fixant en prenant un air pseudo sévère. « Ça m’est arrivée, oui. » Et tu soupires. Lourdement, très lourdement après avoir bu une nouvelle gorgée de ta bière. T’as bien fait de pencher vers l’alcool tient. « C’était très probablement une perte de temps, si ça peut te rassurer. » Tu t’enfonces sur ta chaise, tu rentre même ta tête dans tes épaules. « Ne soit pas idiot, tu croiseras forcément quelqu’un qui t’ouvriras les yeux, un jour. » Tu laisses un silence planer un instant. Tu n’as pas envie de paraître énervée. Tu n’as pas envie non plus de gâcher ces retrouvailles et ce moment, alors, tu laisses quand même un sourire s’installer sur ton visage. Il n’est pas des plus éclatant, certes, mais il est là quand même. « Mh … si, Odélia. Je suis vraiment pas habituée à voir ce festival se dérouler hors du mur Rose. » Tes yeux sur fixent sur le bar, sur les clients qui vont et viennent, sur les verres qui défilent, se vident, se remplissent. Et puis, tu laisses échapper un petit rire … tu ne peux vraiment pas t’en empêcher quand ce genre de souvenirs te reviennent en tête. « Ce sera sans doute vachement différent des entraînements, mais y’a de ça, oui ! » Tu finis par te redresser. « J’aurais du temps libre pendant le festival, je t’enverrais mes dates de permission si tu veux, histoire de voir si tu peux te dégager un moment. Tu pourras passer chez-moi si tu veux.»
Karhlya Ainsley


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Messages : 231 Date d'inscription : 09/12/2018 ft. : Date Masamune - Sangoku Basara Pts : 758	Mer 2 Jan - 23:19 Won't let the past decide my fate Tu sembles l’avoir vexée, tu n’as aucune idée de ce que tu as bien pu dire pour ça mais ça n’était pas ton but. Alors, tu lui offris un sourire qui se voulait désoler et tu repris une gorgée de ta boisson. Ton verre fini, tu t’étiras longuement et fit craquer un peu ta nuque. « Peut-être, mais j’aurais aimé connaître ça. » Même si c’était des pleurs et des peines, l’amour adolescent est quelque chose que tu regrettes de n’avoir jamais pu avoir. Mais il est trop tard et puis, de toute manière, tu n’es plus adolescent. Tu hoches la tête en riant à ton tour lorsqu’elle évoque vos vieux souvenirs de l’école militaire. « Alors ce sera parfait. Et j’espère bien que ça ne finira pas comme en entraînement, sinon ça voudrait dire qu’on finirait par mater du titan et ce n’est clairement pas ce dont on à envie pour ce genre de petite fête. » Tu eus un rire. Il n’y avait pas de raison que ça arrive, n’est-ce pas ?. Tu jettes un œil à l’horloge. Il n’est pas encore trop tard mais tu sais que ta journée du lendemain – ainsi que celle de ton amie – ne va pas être très calme. « Tiens si tu veux éviter une tente dans le QG, je peux te prêter ma chambre d’ami pour la nuit. Tu pourras réellement te repose avant de repartir. » Et puis, tu aurais la conscience tranquille. Même si le QG était sûr, tu n’avais pas envie de laisser une amie dehors.
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Messages : 489 Date d'inscription : 07/12/2018 ft. : matsuoka gou (free!) Pts : 951	Mer 2 Jan - 23:50 (alec ) le temps passe mais jamais ne s'efface Ce festival t’emballe. Tu y penses depuis des semaines déjà, depuis que tu connais les dates exactes et surtout l’emplacement. Tu ne le manques pas, jamais. Depuis que ton père t’y as emmenée, un jour, tu n’en as plus manqué un. C’est le genre d’évènement qui marque généralement très positivement une année … le début, et la fin. Un point crucial. Alors forcément, oui, tu y vois l’occasion idéal de retrouver Alec comme il se doit, de passer du temps avec lui, de partager quelques moments sympas et de créer de nouveaux souvenirs, tout simplement. Tu te mets à rire, avant de terminer ton verre. « Non, effectivement, il n’y a aucune raison. » Aucun titan ne viendrait troubler cette fête. Après tout, à l’intérieur des murs, tout le monde était à l’abri. Il n’y avait même pas lieu de s’imaginer le moindre scénario catastrophe, tout ce qui pouvait t’arriver de pire ce serait de trop boire ou trop manger. Rien de plus. Tu soupires, t’étires, quelques os craquent. Les longs voyages à cheval, c’était épuisant. Tu te redresses un peu pour t’installer plus droite sur ta chaise, repoussant ton verre sur la table. « Mh, ce serait pas de refus … j’ai rien contre le confort d’un lit, surtout après avoir passer autant de temps sur le dos d’un cheval. » Tu regardes l’heure à ton tour. Tu gardes le silence un petit moment. « Je repars demain matin, après avoir sceller les chevaux. Hodgen a encore besoin de moi au QG pour … je sais pas trop quoi en fait. » C’est qu’il était pas très causant, monsieur le Caporal Hodgen.
Karhlya Ainsley


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Messages : 231 Date d'inscription : 09/12/2018 ft. : Date Masamune - Sangoku Basara Pts : 758	Jeu 3 Jan - 0:28 Won't let the past decide my fate « Très bien adjugé vendu alors ! » Tu souris, ravis de voir que finalement elle retrouve le sourire. « Ah si nos supérieurs nous donnaient toutes les informations en tant et en heure ça nous soulagerait parfois beaucoup. Mais ils sont si secrets… » Un rire quitte tes lèvres alors que tu lui ouvres la porte. Ton appartement n’est pas très loin, tu l’aimes beaucoup. C’est un appartement de trois pièces avec une cuisine et un grand salon. Mais rien d’extraordinaire dans le fond, ce n’était pas un appartement très luxueux, tu n’avais jamais aimé les espaces trop grands. Tu préfères un appartement cosy et agréable plutôt que très luxueux. Tu donnes une serviette à Karhlya et lui indique de faire comme chez elle, tu lui fais le tour de l’appartement rapidement et tu la laisses finalement dans la chambre pour rejoindre la tienne.
Alec C. Saddler


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