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I - Récemment, plusieurs meurtres ont eu lieu dans l'enceinte du mur Maria. Des témoins disent avoir entendu le son d'une flûte quelques minutes avant l'agression. Coïncidence?
II - En voilà de biens beaux poèmes qui filent dans les recueils et les journaux du mur Sina. Il se dit au détour des ruelles que le nom du poète est inconnu, mais que ses sonnets renferment plus de messages qu'ils ne veulent bien laisser le croire.
III - Il parait qu'un restaurant du mur Rose fait des repas à -50% pour les membres du bataillon... Info ou intox ? L'offre semble néanmoins limitée dans le temps...
IV - On raconte que la Garnison a mis les bouchées doubles pour nettoyer et réparer l'armement des murs des districts de Maria.
V - Il paraît que les soirs de pleine lune, dans l'une des ruelles de Trost, on peut entendre les sanglots d'une femme. Mais lorsqu'on tourne dans la rue pour la rejoindre, ils cessent et la rue est déserte.
VI - Il se dit que des bruits très suspects auraient été entendus dans une vieille maison à l'abandon, du côté de Stohess. Certaines rumeurs disent que la famille qui vivait là a été sauvagement assassinée il y a plusieurs années et qu'ils hanteraient encore les lieux ...
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Aurèle Belmont
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Aurèle Belmont
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ft. : doudanuki ( touken ranbu )
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Mar 18 Déc - 14:23



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il n'aimait pas être loin de ce qui était ses attributions en temps normal. il n'aimait pas avoir à se déplacer ; même pour son propre compte. le temps écoulé pour rejoindre sa destination était une perte de temps - mais un ordre était un ordre, et il était dans son intérêt d'obéir aux ordres venant d'en haut. ça n'arrivait pas souvent, bien heureusement.
trois hommes l'accompagnaient aujourd'hui et il leur fallait encore chevaucher plusieurs dizaines d'heures avant de revenir dans l'enceinte du mur sina. se posait alors la question de l'approvisionnement pour le chemin du retour.

après un rapide coup d’œil à leurs possessions alimentaires, aurèle ordonna à ses hommes de chercher des commerces qui leur permettraient de remplir leurs sacs de façon à ne pas avoir à souffrir d'un quelconque rationnement drastique au cours des prochaines heures.

une fois la majeures parties des marchandises achetées, ne leur restait qu'à s'arrêter une toute dernière fois.
les chevaux piaffaient devant la boucherie, impatients de repartir.
aurèle affichait son air habituel, ni aimable, ni engageant - la cicatrice bien visible à son arcade lui offrait d'autant plus l'air d'un quelconque bandit plutôt que celui de capitaine des brigades.
son armure et sa posture trahissait cependant certainement le genre d'homme qu'il était.
il laissa lourdement tomber une bourse sur le comptoir avant de dire :

— j'ai besoin de quelques pièces de viandes séchées.

sa voix était rauque, son ton sec, facilement identifiable. et elle lui allait parfaitement.


Aurèle Belmont
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Mar 18 Déc - 19:27
la journée avait été fructueuse. suffisamment pour qu'il soit décidé de rentrer au bercail avant le coucher du soleil, rappelant les chiens et revenant sur leurs pas, leurs montures alourdies par les carcasses du butin du jour.
pas habitude, elle était restée en arrière, reprenant son souffle et appréciant simplement la quiétude des environs. rien n'était comparable au grand air, et il était facile d'oublier la présence des murs ou même de la menace (un bruit de fond) des titans. non, dans ces moments-là, il n'y avait que la nature, le vent frais fouettant son visage et les soupirs de sa monture. un moment qui, cependant, du prendre fin : on l'attendait autre part.

qu'il y ait foule au devant de la boucherie n'avait rien d'inhabituel, mais il n'avait suffit que d'un coup d’œil pour réaliser que ça n'était pas la clientèle habituelle ; les soldats des brigades spéciales étaient immanquablement reconnaissables. si elle-même n'était que peu alarmée par leur présence là, la tension était malgré tout palpable au sein des autres chasseurs, rejoints en chemin un peu plus tôt. enfin, que pouvaient-il leur vouloir, de toute façon? ils n'avaient définitivement rien à s'en vouloir, et elle doutait très fort qu'ils soient là au sujet des bandits qui avaient été arrêtés par leur soin — ils n'en avaient probablement rien à faire.

un détour aux écuries, laissant Läkka aux bons soins d'une paire de palefreniers s'avérant être ses jeunes cousins (une affaire de famille, vraiment) pour finalement tourner les talons, récupérant ses prises du jour sans attendre. un butin qui fut d'ailleurs très vite récupérer par un autre employé de la boucherie, tandis qu'elle-même pénétrait par la porte avant, réalisant que les soldats étaient toujours là.

le bruit de ses bottes sur le plancher attira l'attention de la jeune femme derrière le comptoir — sa sœur cadette. occupée à préparer la viande demandée, elle semblait nerveuse, et à raison. une poignée de soldats austères face à elle, ça n'était pas pour la rassurer, surtout pas en sachant que la famille n'arborait que peu de confiance à leur sujet. « est-ce que'effrayer les honnêtes citoyens fait partie de vos attributions? » il n'y avait pas de moquerie dans son ton pas plus que de chaleur, d'autant qu'elle ne le regardait même pas ; non, elle se tenait simplement à quelques pas de lui, retirant ses gants de cuir sombre encore couverts de sang séché, lui offrant vue sur son bon profil. « les gens d'ici n'ont pas vraiment l'habitude d'en voir autant sans une bonne raison. » et il suffisait de jeter un regard autour d'eux pour s'en rendre compte. sans parler que les autres clients semblaient avoir choisi de passer leur tour, ou de tout simplement revenir plus tard.
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Aurèle Belmont
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Mar 18 Déc - 21:29



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il s'agaçait de voir la jeune femme qui le servait aussi tremblante, ses geste incertains et agités rendaient la transaction plus longue que ce qu'il aurait voulu. ses mâchoire se serraient dans un rythme régulier, sans qu'il ne dise quoi que ce soit de plus.
il attendait, les bras croisés, le visage fermé. ses hommes restaient à quelques pas derrière lui, formant un contingent bien peu accueillant - quoi qu'il ne s'en souciait pas vraiment .

un bruit de pas servit d'annonce à l'entrée d'une nouvelle personne.
une femme. visiblement de retour de la chasse. il lui trouva une certaine ressemblance avec plusieurs des personnes qui travaillaient ici - entreprise familiale donc.

elle fit part de l'effet qu'il provoquait, lui et les autres. il tourna légèrement la tête autour de lui, bien peu intéressé par les états d'âmes des gens présents ou partis.
cependant, le but n'étant pas de faire peur à qui que ce soit ou de se mettre les petites gens à dos plus que ce n'était déjà le cas dans l'opinion publique... il ordonna de mauvaise grâce à ses hommes de sortir de la boutique pour aller s'occuper des chevaux.

ses pupilles dorées ne quittèrent cependant pas son interlocutrice. la grimace qui lui retroussait légèrement la babine supérieure non plus.

— pas plus que mes hommes n'ont l'habitude d'attendre. j'espère que vous les excuserez pour leur manque d'amabilité.


évidemment, une certaine ironie menait ses propos.
cependant, il ne se plaçait pas au même niveau que ses subalternes et en cela, il n'estimait pas être lui même "manquant d'amabilité".
il détendit tout de même légèrement ses épaules, en signe supplémentaire de bonne foi - quoi que la manœuvre pu être imperceptible pour un œil peu aiguisé.

— nous ne resterons pas plus longtemps qu'il faudra pour récupérer ce que nous sommes venus chercher.

un fait plus qu'une promesse.
mais la jeune femme semblait toujours troublée et ses gestes toujours aussi lents.


Aurèle Belmont
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Mer 19 Déc - 2:03
difficile de blamer sa sœur : si elle était habituée aux chasseurs rudes et rugueux, des soldats tels que ceux se trouvant ici, d'autant plus celui qui s'était directement adressé à elle, ça ne courrait pas les rues. et pour peu qu'elle soit un tant soit peu impressionnable (et c'était le cas) cela suffisait amplement à résulter en ce genre de situation. sauf que ça n'était pas pour autant qu'elle laisserait passer cela sans réagir.

et parlant de réaction justement, celle du gradé auquel elle s'était adressée ne tarda pas. du coin de l’œil, elle avait vu observer les alentours. était-il vraiment ignorant de l'effet qu'un groupe armé tel que le sien pouvait faire sur de simples commerçants? jamais la chasseuse n'avait imaginé la naïveté pouvant faire partie des attributs d'hommes tels que ceux-là. enfin, qu'en savait-elle au final? son intérêt pour les forces armées était bien sommaire, pour ne pas dire quasi inexistant. un peu comme leur estime pour eux, un fait qu'elle se gardait bien de mentionner.

l'espace d'un instant alors, les bruits de pas noyèrent le reste de la tension présente dans l'échoppe, avant que la poussière ne retombe — presque entièrement. et là où lui continuait de la fixer, Anita ne broncha pas, griffonnant quelques mots sur un des papiers entassés sur un coin du comptoir, répertoriant rapidement les prises du jour. « se mêler à la vie des petites gens ne doit pas être facile pour eux. » la réponse, un tantinet impertinente sans pour autant démontrer la moindre forme d'impolitesse, fila d'entre ses lèvres alors qu'elle se redressait. la nonchalance qu'elle affichait jouait très souvent en sa faveur, ajoutant un petit plus à l'aura intimidante qu'elle se traînait. quant à l'intimider lui (qui qu'il soit), elle n'y comptait pas, n'y avait même pas pensé.

sans plus tarder, ce fut sur sa cadette que son regard glissa, cette dernière semblant chercher on-ne-sait-quoi dans le regard de sa vis-à-vis, avant d'enfin, et il était temps, se secouer un peu. « et qu'est-ce qui peut bien amener des membres des brigades spéciales dans un coin aussi reculé que le nôtre? » tout juste un mouvement de tête. « tourisme? » de quoi poser un peu mieux son œil gris sur lui, sans cependant le gratifier d'un véritable face-à-face — pourquoi faire tant d'efforts? quant à la question, elle n'exigeait pas de réponse, se doutant au fond qu'il aurait mieux à faire que répondre aux interrogations d'une inconnue.

son audace, cependant, n'en avait que faire.
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Mer 19 Déc - 20:42



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il scrutait d'un air inchangé le visage scarifié de son interlocutrice. elle avait probablement dû avoir maille à partir avec un des prédateurs qui rôdaient dans les pans de forêts encore présents de ce côté-ci du mur.
il était aisé de deviner qu'elle n'était pas soldat et que par conséquent, ses cicatrices ne venaient pas de ce fait. aurèle hésitait cependant sur le prédateur qui lui avait à ce point rendu le profil compliqué à regarder.

et cet œil vide et morne. il souffrirait de se retrouver amputé d'une partie de ses sens - bien qu'il était persuadé du fait qu'il finirait par recouvrer sa complète forme, même ainsi handicapé. et cependant, à la vue du fait qu'elle présentait encore des traces ici et là de son escapade récente, elle semblait avoir prit le parti de continuer la chasse. si il avait eu un once de sympathie en lui, il aurait probablement pu être remplit de respect pour cette femme.
or, il ne l'était pas, et seul un profond ennui commençait à le tarauder. ses mâchoires continuaient inlassablement de se crisper puis de se décrisper au même rythme, une sorte de réflexe inconscient.

elle avait beau parler, il ne réagirait pas, quand bien même au fond de lui il avait pu la trouver légèrement trop hardie pour une simple chasseuse. ses mots sont policés mais ils ne sont pas fait pour épargner.
et en cela, elle a le mérite d'avoir une verve aiguisée. mais ce n'est que l'ennui qui agace réellement aurèle. juste l'ennui.

— oui, tourisme.

qu'avait-il à gagner à se lancer dans une joute verbale avec elle ? rien. juste une pure perte de temps.
la jeune bouchère derrière le comptoir venait enfin de terminer son oeuvre et elle lui présentait désormais la somme de viande qu'il avait demandé. il opina avant de prendre le paquet.

— enfin.  

il lança brièvement un regard à la jeune femme qui l'avait servit, et fit un signe discret de la tête avant de sortir de la boutique.
il eut à peine le temps de poser les victuailles dans ses sacoches que l'un de ses subalternes lui fit part d'un événement fâcheux. il jeta un regard noir au porteur de mauvaises nouvelles avant de retourner à l'intérieur de la boucherie.

— est-ce que vous auriez l'obligeance de nous indiquer le maréchal-ferrant le plus proche ?

une phrase complète, voilà qui était intéressant.


Aurèle Belmont
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Jeu 20 Déc - 19:37
le peu de réaction — leur absence à vrai dire — lui indiquait très clairement qu'il en fallait bien plus que quelques mots acides sous le couverte d'une politesse entendue pour tirer quoi que ce soit de lui. une qualité, elle supposait, mais pas une dont elle pourrait être envieuse. d'imperturbable à désagréable, il n'y avait qu'un pas et bien peu de lettres, et la noiraude hésitait encore de quel côté le classer.
heureusement, ça n'avait pas d'importance.
peu de chances après tout qu'ils se revoient après tout cela, et aussitôt qu'il serait sortit, elle l'aurait oublié comme tant d'autres déjà, refoulé dans un coin de sa mémoire, figures sans visage.

son œil aiguisé, cependant, ne manquait pas les mouvements infimes de sa personne, la façon dont sa mâchoire se tendait, à répétition. l'observation aiguë, après tout, était ce qui lui permettait encore aujourd'hui d'être aussi efficace dans son office. et mieux que personne, elle savait que les mots et les gestes n'étaient pas tout ce qui faisait une personne — il y avait tellement plus à apprendre de la posture d'autrui et des mots choisis.

ainsi, la réponse donnée lui tira l'esquisse d'un sourire à demi satisfait. c'était déjà bien plus que ce à quoi elle s'était attendue jusque là, et sa hardiesse n'irait pas jusqu'à la pousser à presser un peu plus le sujet. loquace, il ne l'était clairement pas, et de toute façon, ça ne l'intéressait pas vraiment. elle avait, après tout, bien mieux à faire que se concerner des activités des brigades.

les salutations qui filèrent entre ses lèvres furent très vite englouties alors qu'il tournait les talons, la tension s'évaporant alors que sa présence d'effaçait. son regard le suivit l'espace d'un instant, avant que la mention de son prénom de la rappelle à la réalité. la question qui aurait du suivre cependant n'atteignit jamais ses oreilles, le soldat faisant à nouveau irruption dans la boutique.

tant de mots, d'une traite, ça avait du lui coûter.

un soupire fila alors qu'Anita récupérait ses gants, l'encre et les scarifications symboliques ornant ses mains rapidement dissimulées à nouveau, tandis qu'elle se rapprochait. « vous montrer le chemin sera plus simple. les rues ont tendance à confondre ceux qui ne sont pas d'ici. » pas de consentement attendu, et elle le dépassait déjà pour retrouver l'extérieur frais. bien plus respirable. quelque pas encore, un regard bref en direction des autres soldats, les dévisageant l'espace d'un instant avant de se mettre, déjà, en chemin pour le maréchal-ferrant.

et elle n'avait pas menti, au delà des rues principales, c'était des ruelles sinueuses et nombreuses qu'on découvrait, de quoi se perdre aisément même pourvu de directions. quant à ce qui l'avait poussée à accepter de se rendre si serviable alors qu'il n'en demandait pas tant, c'était peut-être l'ennui. ou juste le jeu : il avait ce quelque chose qui lui rappelait ce sentiment qui survenait alors que la traque était lancée, une allure de prédateur qui titillait ses sens.

« l'échoppe n'est plus très loin. ce n'est pas le commerce le mieux placé, mais il est fiable. » vu la population massive, tout s'était construit organiquement, et l'organisation n'était pas toujours de mise. par contre, le convoi attirait les regards, et tous n'étaient pas admiratifs ; ça allait de la méfiance à la surprise, ainsi qu'un immanquable mépris. un fait qui ne la surprenait que peu, et qu'elle commenta sans sourire. « vous n'êtes pas très populaires, il semblerait. » un regard bref dans sa direction, sourcils légèrement haussés — elle doutait qu'il en soit vraiment affecté. d'autant que tous les regards ne leur étaient pas uniquement destinés.
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Aurèle Belmont
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Ven 4 Jan - 17:05



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la logique de sa réponse était imparable - mais il n'en demeurait pas moins qu'aurèle n'était pas particulièrement enchanté par l'idée de se laisser entraîner dans les ruelles de cet endroit par une femme qu'il ne connaissait guère. il était méfiant, comme toujours. mais il ne laissait rien paraître et se retourna à son tour vers la sortie, évaluant ça comme sa seule option correcte dans l'immédiat. ses hommes n'étaient pas d'ici, et ils seraient bien inutile de leur demander quoi que ce soit en ce qui concernait la géographie de l'endroit. une belle bande de bons à rien.

de plus, son empressement à rentrer surpassait le reste. il avait bien trop de choses à faire chez lui. bien trop de choses qui ne pouvaient attendre plus longtemps.
son regard lourd se posa sur ses subordonnés, il leur intima quelques brefs ordres. un des soldats resteraient auprès des bêtes, les autres, le suivraient. et, sans plus de cérémonies, il emboîta le pas de son guide improvisé.

aurèle ne jetait pas un regard alentours, préférant concentrer son attention sur la personne qu'il suivait - traquant sans répit le moindre signe de transgression. à la manière d'un prédateur, il humait l'air en quête du moindre vacillement, du moindre petits signes qui trahiraient des intentions autres que celles annoncées. ses lèvres se retroussaient légèrement.

mais si cette femme était aussi intelligente qu'il le supposait, elle saurait que les mener à autre chose qu'à son but lui ferait prendre un risque bien trop grand pour sa seule personne.

— tous les regards ne sont pas pour nous, de ce que je peux voir.

le ton était si sec. évident. il n'avait que faire de sa côte de popularité, il n'avait que faire de tels simagrées. n'avait que faire de choses aussi triviales que l'avis de simples gens.
ça n'intéressait que les idiots et les politiques - ce qui revenait plus ou moins au même à son humble avis.
il fit un pas plus en avant, se plaçant tout à côté de son interlocutrice. à chaque fois qu'il parlait, ses canines se dévoilaient.

— sommes nous encore loin de notre destination ?  

las. il l'était au delà de tout.



Aurèle Belmont
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