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I - Récemment, plusieurs meurtres ont eu lieu dans l'enceinte du mur Maria. Des témoins disent avoir entendu le son d'une flûte quelques minutes avant l'agression. Coïncidence?
II - En voilà de biens beaux poèmes qui filent dans les recueils et les journaux du mur Sina. Il se dit au détour des ruelles que le nom du poète est inconnu, mais que ses sonnets renferment plus de messages qu'ils ne veulent bien laisser le croire.
III - Il parait qu'un restaurant du mur Rose fait des repas à -50% pour les membres du bataillon... Info ou intox ? L'offre semble néanmoins limitée dans le temps...
IV - On raconte que la Garnison a mis les bouchées doubles pour nettoyer et réparer l'armement des murs des districts de Maria.
V - Il paraît que les soirs de pleine lune, dans l'une des ruelles de Trost, on peut entendre les sanglots d'une femme. Mais lorsqu'on tourne dans la rue pour la rejoindre, ils cessent et la rue est déserte.
VI - Il se dit que des bruits très suspects auraient été entendus dans une vieille maison à l'abandon, du côté de Stohess. Certaines rumeurs disent que la famille qui vivait là a été sauvagement assassinée il y a plusieurs années et qu'ils hanteraient encore les lieux ...
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Brünhild S. Heisenberg
༄ peuple des murs
Brünhild S. Heisenberg
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ft. : Yennefer de Vengerberg - The Witcher
Pts : 183
Lun 7 Jan - 23:09
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Il faut avouer que les récents événements n’ont pas aidé ton commencer. Elle avait perdu cinq de ses meilleur.e.s employé.e.s d’un seul coup et les affaires en avaient pâtie. Elle avait eu de la chance en soi, elle n’avait pas été blessée. Si bien qu’elle avait rejoins Utopia assez rapidement après ça. Elle avait perdu Allen de vu pendant son retour, mais elle ne doutait pas qu’il viendrait chercher son dû qu’elle conservait précautionneusement dans une caisse de la maison close.

Ce jour-là, la jeune femme avait fermé. De toute manière, elle n’avait pas vraiment le choix. Elle n’avait pas assez d’employé.e.s pour ouvrir ce jour-là, elle allait devoir mettre en place un plan d’action pour recruter. Et ça la fatiguait déjà. Repartir de zéro dans ce domaine n’avait rien de simple. Rien.

Alors, tu t’étais installée à la taverne pour essayer de jauger les jeunes femmes et les jeunes hommes qui passaient ci et là. Et puis, on s’insinua dans son champ de vision et lorsque tu levas la tête, un homme se tenait devant toi.

« Je peux vous aider ? »
Brünhild S. Heisenberg
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Arthur Malcal
༄ stationary troops
Arthur Malcal
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Pts : 35
Mer 9 Jan - 17:41
Depuis l'explosion du district d'Odélia, toute la merde est retombée sur le dos de la Garnison. Et là dessus, Arthur est loin de donner tort à leurs détracteurs. Après tout, les explosifs provenaient bien de chez eux. Ce qui le met hors de lui en revanche, c'est que la boulette provienne apparemment d'une partie des hommes sous son commandement. Personne ne compte se dénoncer bien entendu, mais il à déjà une bonne idée de quels soldats ont fait les cons. Mais comme partout, on n'accuse pas sans preuve. Sur ce coup là, même lui, si prompt à envoyer au cachot quelques jours doit sen tenir aux règles. Dans son esprit, le vol n'a été possible que de deux façons, complicité, ou désertion de poste. Impossible d'emporter autant de poudre au nez et à la barbe des gardes en faction. Après avoir épluché avec attention, et observé, les soldats en question, Arthur pense avoir trouvé la faille. Les femmes, tout simplement. Le hasard a fait que les hommes postés devant la réserve étaient tous des hommes, et presque tous célibataires. Certains étant des habitués des bordels en plus. N'importe qui d'un minimum futé à pu exploité cela pour les faire partir de leur poste quelques minutes, ou les distraire. C'est là que son plan prend forme. Utiliser une prostituée, habituée à charmer donc, pour faire quitter leur poste les fautifs, et donc confirmer qu'ils sont capable de ça. S'ils restent en position, il tentera de les surprendre pour tester leur vigilance. Seul soucis, la maison close bien connue du district est fermée. Quelques passants lui ont indiqués, sous ses airs menaçants et énervés, qu'elle est sans doute partie à la taverne. C'est donc d'un pas pressé qu'il s'y rend, bousculant sans état d'âme les personnes trop sottes ou lentes pour s'écarter de son chemin. Il rentre ainsi en trombe dans plusieurs tavernes jusqu'à finalement trouver la personne correspondant à la description de la personne qu'il recherche. Il s'approche d'elle jusqu'à attirer son attention. Il tire finalement la chaise vers lui, la retourne et s'assoit.

« Ouais, j'ai besoin de vos services. Juste de charme, pas de sexe. Y en a pour la journée, mais vous pourrez dire que vous avez aidé à une enquête de la garnison. »

Tirant un cigare de sa poche, Arthur le porte à sa bouche, et commence à l'allumer.

0%
Arthur Malcal
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Brünhild S. Heisenberg
༄ peuple des murs
Brünhild S. Heisenberg
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Jeu 10 Jan - 0:28
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Elle avait l’habitude, Brünhild, de ces hommes qui se croient tout permis. Ceux qui s’installent dans votre espace vital sans en demander l’autorisation. Généralement, elle les remettait en place d’un coup de pieds bien placé ou en usant de son fouet. Sauf que dans ces cas, c’est qu’ils avaient été trop loin.

Il ne lui avait fallu que quelques secondes pour savoir que cet homme n’était ni un de ses clients, ni une recrue potentielle. Quoi que, certaines femmes aiment les hommes plus… virils. Elle allait lui proposer de s’installer pour discuter un peu d’un potentiel contrat entre eux, un contrat dans lequel Brünhild serais son employeuse.

Mais ce n’était visiblement pas ce qu’il venait chercher. Alors elle ne pipa mot et écouta. Elle nota simplement qu’au bout du compte, il n’y eut ni bonjour ni s’il vous plaît. Un manque de politesse qu’elle ne relevait presque plus depuis le temps qu’elle travaillait en maison-close. Les clients se croyaient tout permis simplement parce qu’ils détenaient l’argent.

« Et qu’est-ce qui vous fait croire que ce serait dans mes cordes ? »

Après tout, elle n’était qu’une femme de joie, qu’une humble commerçante, comment pourrait-elle extirper des informations. Et puis, surtout, elle ne connaissait pas cet homme, comment pouvait-il savoir qui elle était ?
Néanmoins, si elle en était réellement capable ? Absolument.

« Et avant même d’accepter, j’aurais besoin de plus d’information sur ce que vous recherchez et auprès de qui je devrais user de mes charmes. »
Brünhild S. Heisenberg
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Arthur Malcal
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Arthur Malcal
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Jeu 10 Jan - 18:39
Désormais bien installé, Arthur marque un petit temps de pause pour tirer quelques bouffées sur son cigare avant de répondre. Il en profite bien entendu pour la juger, et la jauger. Tant qu'il n'a pas payé, il peut encore changer de personnes. Mais elle lui semble bien taillée pour le rôle qu'il lui prépare. Physiquement déjà, rien à redire, il ne se fait pas trop prier par ailleurs pour se rincer les yeux au passage.

« C'est dans vos cordes. Vous savez comment séduire, et vous dirigez une maison close, faut avoir du cran et du talent pour réussir ne serais-ce qu'a recruter, ça je sais le reconnaître. Sauf si je me trompe ? »

Il n'est pourtant pas vraiment du genre à complimenter, mais quand une personne travaille dur, il est le premier à en reconnaître la valeur. Et si ça peut aider aussi à lui faire accepter le travail, alors pourquoi pas ?

« Tout ce que aurez à faire, c'est user de tout les moyens à votre disposition pour tenter de faire quitter leur poste à plusieurs soldats. »

Il laisse la suite des explication en suspend, le temps de regarder autour de lui, il serait idiot qu'un d'entre eux soit dans le coin et de dévoiler son plan.

« Rien d'illégal, je suis leur supérieur, j'enquête sur un vol, et je suis certain que ces crétins mentent en affirmant être restés à leur poste. A moins qu'ils ne s'agisse de traîtres où d'incompétents. »

Arthur commence alors à tapoter le dossier de sa chaise, il attribut ce geste à son impatiente de tirer cette histoire au clair, et redorer un peu son blason au passage.

« Partante ? »

0%
Arthur Malcal
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Brünhild S. Heisenberg
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Brünhild S. Heisenberg
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Jeu 10 Jan - 21:45
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Elle l’écoute parler. Elle sait à quel point les hommes aiment s’écouter déballer de grand discours, de grandes phrases. Mais, la jeune femme écoute, un bras croisé sur sa poitrine, l’autre qui tiens son verre de whisky. Elle porte ce dernier à ses lèvres, faisant teinter d’une douce mélodie à son oreille les glaçons dans le fond du verre.

Et si la Mutter avait des questions, l’homme y répondit une à une sans qu’elle n’ait besoin de réellement se demander de quoi il s’agissait. La seule chose qui l’interpelait, c’était la raison réelle de cette enquête. S’il y avait eu un vol, elle ne doutait pas que les brigades spéciales aient été mises sur le coup. Ou alors, cet homme tentait de se protéger avant qu’ils ne s’emparent de l’affaire, ça ne fait jamais vraiment bonne presse lorsque nos hommes sont accusés de vols.

« Donc si je récapitule, je dois séduire des hommes pour les écartes de leur poste pour que vous puissiez fouiner et savoir s’ils auraient volé un je-ne-sais-quoi à l’armée, c’est bien ça ? »

Elle repose son verre sur la table, décroisant et recroisant les jambes. Puis, elle tendit la main afin d’attraper le cigare à cet homme pour le glisser entre ses lippes carmines. Elle ne fumait plus qu’occasionnellement, mais les récents événements avaient joué avec ses nerfs.
Et puis, un bon cigare de temps à autre ne se refuse pas, même s’il n’est pas proposé.

Elle inspire doucement une bouffée avant de souffler quelques volutes de fumées, un sourire charmant sur les lèvres.

« Qu’est-ce que j’y gagne ? »

Dans le fond, elle n'était pas contre donner de sa personne. Et puis, elle avait besoin de remplir les caisses. Sa bonté la tuerait un jour, mais pour l'heure, elle n'avait pas d'autre solution.
Brünhild S. Heisenberg
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Arthur Malcal
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Arthur Malcal
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Ven 11 Jan - 17:09
Son explication terminée, le lieutenant dévisage avec attention la femme, dont il ne connaît d'ailleurs même pas le nom. Il attend une réponse, mais les nouvelles questions qu'elle lui pose retarde encore la mise en place de son plan. Mais il ne lui en tient pas rigueur, si ses hommes avaient moitié moins de jugeote qu'elle, ce foutu stock de poudre serait encore à sa place. Il en vient même a apprécier ces personnes capable de ne pas se jeter sur des occasions tête baissée. Arthur est donc satisfait d'avoir bien choisit la personne centrale de son plan.

« Non ce n'est pas ça, pas totalement. Si vous arrivez à les écarter de leur poste, je leur tombe dessus, leur colle une rouste dont il se souviendront avant d'être envoyés dans les pattes des Brigades Spéciales. »

Le soldat garde le silence un instant, il est réticent à donner tout les détails de son enquête. Pas besoin de crier sur les toits que c'est lui qui était en charge des idiots qui ont perdu plusieurs tonneaux de poudre.

« S'ils quittent leur poste avec vous, c'est qu'ils auraient très bien pu le quitter lors du vol sur lequel j'enquête, et comme ils étaient justement de garde ce jour là, vous voyez le tableau ? »

Elle semble tout de même intéressée, et il voit venir le dernier point à régler, le tarif. Mais avant ça, il hausse un sourcil en la voyant tendre le bras, et saisir son cigare. Inutile de préciser que s'il n'avait s'agit d'une personne dont il avait besoin, car il ne compte pas remettre l'enquête à plus tard, elle se serait retrouvée aux arrêts pour quelques jours. Une part, au fond de lui est amusée de son cran. Mais ce genre de geste, c'est lui qui les effectue un point c'est tout. Mettant néanmoins de côté cet événement, il tire un second cigare de sa veste et prend le temps de l'allumer avant de répondre.

« Vous avez un tarif pour vous réserver la journée j'imagine. Deux fois ce prix. Et une prime montant à votre tarif pour une nuit pour chaque gars qui quittera son poste. Moins le cigare. »

0%
HRP :: -5% pour le cigare, mais +5% aussi donc pas de palier encore xD!
Arthur Malcal
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Brünhild S. Heisenberg
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Brünhild S. Heisenberg
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Sam 12 Jan - 22:34
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Un sourire ourle les lèvres carmines de cette femme dont les hommes n’abusent plus des services, généralement. La Mutter n’est plus femme à froisser les draps, elle gère la maison, gère les filles, gère les garçons. Elle ne se mêle plus à la clientèle, sauf en cas d’enquête, sauf lors de client régulier depuis qu’elle a commencé. Brünhild n’est plus aussi souvent sur le devant de la scène mais ça lui convient très bien. Elle est ravie de n’avoir jamais été enceinte et d’être toujours en bonne santé alors, elle ne veut pas trop tenter le diable.

Lorsqu’on lui propose ce genre de simple contrat, elle n’hésite généralement pas longtemps. Avoir des informations l’intéresse. C’est avec ces informations qu’on a un avantage, qu’on domine. C’est comme ça qu’elle maintient l’ordre autour d’elle.

Un rire quitta ses lèvres en l’entendant lui refuser le prix du cigare. Dire qu’elle ne s’y attendait pas aurait été mentir, elle n’était pas dupe. Surtout en voyant l’air surpris et dubitatif de son comparse.

« Très bien. J’accepte. Mais j’ai une condition. »

Il y avait des choses sur lesquelles elle voulait bien passer. Elle se fichait pas mal des petits secrets de ces hommes qui trompaient leurs femmes.

« J’aime savoir avec qui je travaille, Monsieur. »
Brünhild S. Heisenberg
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Arthur Malcal
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Arthur Malcal
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Lun 14 Jan - 20:20
Il la dévisage sans éprouver de gêne ou de honte, la jaugeant encore. Le lieutenant voit bien qu'elle cogite, mais il sent aussi que le poisson est ferré. En même temps, il l'aurait jugé stupide de refuser un tel contrat. C'est de l'argent facile, même si elle échoue dans ses tentatives de séduction, même s'il en doute très franchement. Lui, il pourrait résister à ses charmes sans aucun soucis. Il serait même suicidaire de tenter ce numéro avec lui, essayer de le faire quitter son poste équivaut à un aller simple en prison avec interrogatoire. Arthur adresse même un sourire, amusé, lorsqu'elle laisse son rire éclater, avant de hausser un sourcil lorsqu'elle évoque une condition.

« Je vous écoute ? »

Il vaut mieux pour elle qu'il s'agisse d'une bagatelle, d'un détail vraiment minime, où il la laisse en plan sur le champ. Arthur n'aime pas particulièrement les personnes avide de richesses, surtout alors qu'elles ont un contrat déjà bien juteux sous le nez. Il se détend en entendant la requête.

« Lieutenant Arthur Malcal, troisième armée, première section, premier groupe. Vous avez tout ce qu'il faut pour vérifier mon identité maintenant. »

Il sait apprécier une personne qui vérifie les informations pour ne pas se faire avoir. Voilà pourquoi il accepte de répondre. Le soldat sort ensuite de sa veste une bourse pleine, la fait glisser sur la table jusqu’à elle.

« Voilà une avance sur salaire, pour montrer ma bonne foi. Maintenant, si tout est bon pour vous, on commence ? »

5%
HRP :: ça y est tes premiers points ! Il est content et impatient de commencer :D
Arthur Malcal
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Brünhild S. Heisenberg
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Brünhild S. Heisenberg
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Mer 16 Jan - 23:17
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La jeune femme n’a pas pour habitude de travailler avec quiconque qu’elle ne connaisse pas un minimum. Parce qu’elle sait à quel point cela peut être problématique, parce qu’elle sait que lorsqu’on ne demande pas ces informations, on peut très vite se retrouver au cœur d’une arnaque.

Alors oui, l’offre est alléchante, peut-être trop alléchante pour la jeune femme. Et puis, il y a quelque chose qui la gêne, un peu au fond. A aucun moment il ne lui a demandé le prix de ce que lui reviendrait une journée. Et elle doit bien avouer que ça l’intrigue qu’il soit prêt à payer si cher. En effet, la maison-close ayant pignon sur rue, les prix ne sont pas les plus bas. Et les services sont toujours bien effectués. Elle est peut-être la plus chère mais elle est également la plus qualitative. Et ses employés sont bien traités. Ils ne sont ni malades, ni malheureux. Et c’est le principal à ses yeux. Malgré les récents événements.

Son pedigree énoncé, elle hoche doucement la tête. Ça lui suffit. Elle pourra se renseigner à l’issue si quelque chose ne se passe pas comme elle l’entend. Puis, vient l’argent. Un sourire amusé passe sur son visage.

« Très bien, Monsieur Malcal. Je vous suis. »

Les doigts parfaitement manucurés se posèrent sur la bourse qu’elle rangea directement dans ses jupons. Être payée en amont lui convenait bien. Alors, elle se leva en finissant son verre et contourna la table.

« Je vous suis, Monsieur. »
Brünhild S. Heisenberg
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Arthur Malcal
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Arthur Malcal
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Jeu 17 Jan - 19:22
Satisfait que l'accord soit enfin conclu, le soldat ne se fait donc pas prier pour lancer son opération. Au fond, il a hâte de prendre la main dans le sac les crétins sous ses ordres. Arthur savoure d'avance les mines déconfites, outrées même sans doute. Peut être devra t-il en neutraliser un ou deux, ceux qui seront les plus malins et comprendront qu'ils sont dans de très beaux draps et veulent ainsi éviter de finir entre les mains des Brigades. La femme lui emboîte le pas immédiatement, faisant ainsi plaisir à son employeur et son envie de commencer sans tarder.

« Maintenant que nous avons un accord, quelle est votre nom ? »

Arthur ne s'est en effet pas soucié de ce détail auparavant. Aucun intérêt à s'encombrer d'un nom qui ne sert à rien. Désormais en revanche, il va sans doute en avoir besoin. Ne serais-ce que pour son rapport à ses supérieurs.

« Avez-vous besoins de connaître des détails sur les hommes à cibler ? Je vous les désignerai bien entendu, mais j'ai peut être quelques pistes à vous donner. Sauf si vous voulez m'impressionner et improviser. »

Tout en parlant, Arthur mène le duo vers leur première cible de la journée. Et il a lui même beaucoup de mal à cacher son enthousiasme. Beaucoup diraient même qu'il semble de vraiment bonne humeur par rapport à d'habitude.

10%
HRP :: Voilà, faut le garder enthousiaste !
Arthur Malcal
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Brünhild S. Heisenberg
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Brünhild S. Heisenberg
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Dim 20 Jan - 0:05
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La jeune femme n’est pas dupe. S’il fait appel à elle, c’est que la tâche ne sera pas aussi aisée qu’il le prétend. C’est fâcheux, mais pas impossible. Après tout, elle n’a rien d’autre à faire dans l’immédiat, pourquoi refuser une pareille occasion ? Et puis, ça lui changera les idées. Tout en étant payée, gagnant-gagnant n’est-ce pas ?

« Brünhild Heisenberg. On m’appelle souvent la Mutter, c’est peut-être comme ça que vous m’avez déjà connue. »

Garder dans un coin de sa tête, Brün note que l’homme n’est pas aussi scrupuleux qu’il aurait pu le laisser croire. L’engager sans se renseigner n’était pas chose qu’elle aurait pu attendre de la part d’un soldat. Après tout, ils sont censés protéger les murs, comment peuvent-ils le faire s’ils ne savent pas enquêter.

« Je ne pense pas avoir besoin de savoir quoi que ce soit pour parvenir à séduire un homme, Monsieur.  Je n’ai jamais eu besoin d’informations pour qu’ils finissent dans ma couche. »

Et puis, la tenue du jour se prêtait tout à faire à des exercices de ce genre. Ce matin-là, elle avait choisi un jupon noir qui couvrait la totalité de ses jambes. Quant au haut, une chemise fine et échancrée était recouverte d’un corset rouge aux lacets noirs qui soulignait à la perfection sa taille et sa poitrine, laissant même voir un décolleté vertigineux. Un regard dans la vitre de la taverne lui laissa voir que son maquillage n’avait pas bougé. Elle repassa néanmoins un peu de rouge sur les lèvres afin de l’accentuer et replaça ses cheveux.
Parfait.

« Bien, montrez-moi ces hommes. »
Brünhild S. Heisenberg
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Arthur Malcal
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Arthur Malcal
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Lun 21 Jan - 18:14
Tirant une nouvelle bouffée de son cigare, Arthur mémorise le nom de Brünhild rapidement. Il connaissait déjà son surnom, il en a usé pour la retrouver justement. Elle a donc raison dans son affirmation.

« C'est exact, c'est grâce à votre surnom que je suis remonté jusqu'à vous. Et les quelques informations que j'ai pu avoir sur vous dans ce laps de temps m'ont convaincu de vous contacter. »

Évidement, pas mal de ces informations proviennent de ses propres hommes. Certains parlent de sa maison close depuis un moment d'ailleurs, c'est justement de cette manière que ce plan lui est venu en tête, en écoutant un échange entre deux soldats. Ils étaient soi disant de passage dans le coin, avant de se laisser aller devant les avances de quelques dames. Arthur a rapidement trouvé l'avantage à tirer de cet échange. Il reporte son attention sur Brünhild, et acquiesce lorsqu'elle prétend ne pas vouloir d'aide. Ça n'en sera que plus authentique. Tandis qu'elle vérifie que tout est bien comme il faut de son côté, le duo arrive sur le lieu de la première cible. Un simple poste de garde.

« Bon, la première cible est le blond avec trois poils au menton. Ils ne sont que deux et l'autre est brun, pas possible de vous tromper. S'il vous suit, amenez le dans la ruelle à droite là bas. Oh et par précaution, quand je me montrerai, écartez vous de lui. »

Impossible de prédire comment réagira le soldat en voyant qu'il s'est fait piéger, alors Arthur doit pouvoir agir rapidement sans être gêné, et sans voir son atout être pris en otage ou au milieu de la bagarre. Le lieutenant prend ensuite la direction de la ruelle par un itinéraire détourné pour ne pas être vu de ses hommes, et commence ainsi à patienter.

10%
HRP :: GOGOGO
Arthur Malcal
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Brünhild S. Heisenberg
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Ven 25 Jan - 22:37
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Brünhild sourit un peu. Sa réputation la précède et, au fond, ça lui plaît. Qu’on se fie à elle et non à certaines concurrentes n’est pas quelque chose qui peu la décevoir, au contraire. Surtout que, les maisons closes et les bordels ne sont pas ce qui manque au sein des murs. Mais, l’homme semble presser et, il n’a pas l’air d’aimer patienter. Il n’a probablement même pas essayé de changer de district pour voir si certaines femmes seraient plus à même de réussir ailleurs. Au fond, la noiraude s’en fiche.

« Parfait. Et ne vous en faite pas pour moi, je sais me défendre. Néanmoins… Il serait préférable que vous me gardiez ça. »

Elle défait habilement le fouet de sa taille pour plaquer sa main contre le torse du Lieutenant, attendant simplement qu’il s’empare de son arme. Elle n’a pas beaucoup de scénario en tête mais, dans aucun de ceux qu’elle voudrait mettre en place, elle ne se faisait passer pour une femme forte. Alors, le fouet était de trop.

« Vous me le rendrez plus tard. »

Un clin d’œil ponctua sa phrase et elle se détourna de lui pour prendre son chemin vers l’homme en question. Un regard à droite, un regard à gauche, et son visage prend des airs désespérés. Elle avance vite, sporadiquement. Elle tourne la tête dans tous les sens, semblant chercher quelque chose. Et puis, son regard croise celui du blond, alors elle approche de lui, un peu perdue.

« Monsieur, je… Je suis navrée de vous déranger mais, je ne suis pas d’ici. Je suis de passage chez ma sœur et… je me suis perdue. »

La jeune femme semble fébrile, au bord des larmes. Puis, elle prend une inspiration et semble se calmer quelque peu.

« Excusez-moi, j’ai la panique facile. »

Un sourire, un battement de paupière, son bras droit passe sous sa poitrine pour s’emparer de son coude gauche et souligner ainsi un peu plus ses formes.

« Est-ce que vous… pourriez me raccompagner ? Elle vit sur la route du ferrailleur, près de la fontaine… »

Son regard était devenu mielleux, tout comme sa voix. Après tout, tu n’avais qu’un objectif. Et tes gestes sous-entendaient clairement qu’il serait remercié comme il le fallait.  
Brünhild S. Heisenberg
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Arthur Malcal
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Arthur Malcal
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Lun 4 Fév - 19:38
Il ne peut guère cacher un moment de surprise, et encore moins le sourire particulièrement amusé alors qu'elle lui tend … un fouet. Arthur admet bien volontiers qu'il ne s'y attendait pas. Une lame dissimulée à la limite, ça il aurait pu s'y attendre, mais le fouet, pas du tout. Il attrape donc l'arme qui lui est presque jetée dessus, trop amusé pour s'en offenser. Lui qui craignait qu'une de ses cibles tente de s'en prendre à Brünhild une fois piégé, finalement, ce cas de figure ne l'inquiète plus tellement. Il a clairement en face de lui une femme qui sait se défendre et avec du caractère. Arthur ne le montre pas évidement, mais il apprécie grandement cette qualité.

« Je vous attends à l'endroit indiqué donc, à tout de suite. »

Il ne répond pas au clin d’œil, et se dirige donc sans attendre vers la ruelle du rendez-vous. Une fois sur place, il observe un peu les alentours, surtout pour trouver à quel endroit il pourrait faire le meilleur effet en se montrant. Arthur opte finalement pour un renfoncement bien sombre, tel qu'on ne puisse y deviner sa présence avant qu'il ne soit trop tard. Il ne reste plus au lieutenant qu'à attendre le retour de son associée du jour, accompagnée de préférence.

20%
HRP :: Encore désoléééééééééééé u_u Mais GG le fouet ça l'a bien amusé xD
Arthur Malcal
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Brünhild S. Heisenberg
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Brünhild S. Heisenberg
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Mar 26 Fév - 0:20
passage à vide
L’échec n’a jamais vraiment fais parti du vocabulaire de Brünhild. Elle a eu des coups durs, parfois elle a dû se résoudre à abandonner, mais échouer lorsqu’elle avait un objectif clair en tête était quelque chose qu’elle ne se permettait pas. Alors, aujourd’hui, comme d’habitude, elle irait au bout des choses. Qu’importait les risques, qu’importait les ragots. Qu’importait les titans, les morts, les guerres de puissances entre les sections de l’armée. Aujourd’hui, elle aurait cet instant ou elle avait l’impression de tout tenir entre ses mains.

La séduction fut la partie simple. Elle n’avait pas eu grand-chose à faire dans le fond. Battre des cils, sourire, rire un peu bêtement, sembler vulnérable, à protéger. Et il avait marché. Lui n’avait rien du soldat beau à tomber pour lequel on se damnerait. Il était plutôt très lambda. Ni beau ni moche, il passerait volontiers inaperçu si on n’en avait pas fait sa cible.

Il n’accepta pas immédiatement de bouger. C’était prévisible. Alors la jeune femme dû ruser un peu. Son collègue s’éloigna de quelques mètres seulement, de quoi leur laisser une intimité relative. Un peu de discussion, quelques blagues, quelques rires, Brünhild su qu’elle avait touché sa cible lorsqu’il se pencha pour susurrer quelques mots à son oreille. Un sourire étira le coin de ses lèvres et elle attrapa sa main, comme pour l’implorer de le guider au travers de ruelle, qu’elle saurait le remercier comme il le fallait.

Et c’était bon.
Cible verrouillée.

Il informa son collègue qu’il s’absentait, juste quelques secondes, juste un peu.
Suffisamment pour qu’elle approche du point de rendez-vous. Elle lâcha sa main juste avant, faisant un pas de côté pour « éviter une flaque ». Et laisser le champ libre à Arthur.
Brünhild S. Heisenberg
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