I - Récemment, plusieurs meurtres ont eu lieu dans l'enceinte du mur Maria. Des témoins disent avoir entendu le son d'une flûte quelques minutes avant l'agression. Coïncidence?II - En voilà de biens beaux poèmes qui filent dans les recueils et les journaux du mur Sina. Il se dit au détour des ruelles que le nom du poète est inconnu, mais que ses sonnets renferment plus de messages qu'ils ne veulent bien laisser le croire.III - Il parait qu'un restaurant du mur Rose fait des repas à -50% pour les membres du bataillon... Info ou intox ? L'offre semble néanmoins limitée dans le temps...IV - On raconte que la Garnison a mis les bouchées doubles pour nettoyer et réparer l'armement des murs des districts de Maria.V - Il paraît que les soirs de pleine lune, dans l'une des ruelles de Trost, on peut entendre les sanglots d'une femme. Mais lorsqu'on tourne dans la rue pour la rejoindre, ils cessent et la rue est déserte.VI - Il se dit que des bruits très suspects auraient été entendus dans une vieille maison à l'abandon, du côté de Stohess. Certaines rumeurs disent que la famille qui vivait là a été sauvagement assassinée il y a plusieurs années et qu'ils hanteraient encore les lieux ...
Il passe sa main sur son visage et en profite pour tâter ses blessures à la tête. Déjà une semaine que Garviel est ici, dans cette annexe d’hôpital. Quelques patients sont déjà partis, mais la grande majorité est toujours là. Il fait sans doute parti des blessés les moins handicapés, et les moins gravement touchés. La principale conséquence de cet état est l'ennui. Rester cloué au lit sans rien faire le met à bout de nerfs. Heureusement, il y avait eu quelques visites et lettres, mais pas de quoi le faire patienter des jours. Voilà pourquoi, avec l'accord du docteur, il a commencé à se rendre utile. On lui a cependant bien fait comprendre de limiter au maximum les tâches physiques et tout ce qui peut être problématique pour ses côtes. Alors Garviel a commencé à ranger, à trier la paperasse, à rédiger des lettres pour les personnes n'en étant pas en mesure. Il y met tellement d'enthousiasme, qu'il termine un peu trop rapidement ses tâches. Il ne lui reste plus qu'à attendre qu'Esther arrive. L'autre médecin se montrant peu aimable. Il est finalement sauvé de l'attente par l'arrivée d'un soldat de l'exploration en uniforme. Garviel le connaît bien, c'est un des membres de son escouade. Ils échangent ainsi quelques plaisanteries avant qu'il ne lui remette un rapport sur une mission à venir. Un bruit de porte lui annonce aussi l’arrivée d'une autre personne, peut être Esther, il ne vérifie pas pour le moment, occupé à lire la missive.
« La mission est prévue dans deux semaines ... »
« C'est ça oui. On espère que vous serez présent. »
« D'après les médecins, non je ne serais pas remis, désolé. Mais bon, si c'est pour me retrouver sous les ordres des Brigades, je perd pas grand chose. »
« M'en parlez pas, on déprime tous à cette idée. Je vais rapporter votre réponse au Major donc. A bientôt Lieutenant ! »
« Trois semaines environs ! Et vous devrez me supporter de nouveau ! Profitez-en. »
Les deux hommes se quittent dans un sourire amical avant de se saluer. Garviel pose ensuite le regard vers la médecin, qui est arrivée entre temps. Il se dirige vers elle.
« Bonjour Esther, j'ai effectué quelques tâches avec votre collègue grognon. Si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas. Surtout que vous êtes d'une meilleure compagnie que lui. »
Garviel Vector
Esther Drake
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Mar 15 Jan - 23:38
Les rescapés d’Odélia étaient arrivés les uns après les autres au fil des jours. Certains avaient pu rentrés chez eux, d’autre avaient pu retourner à leurs occupations. Et certains étaient toujours alités. L’effervescence du dispensaire qui avait été mis en place de manière temporaire ne cessait de s’élevé toute la journée et ne laissait que peu de répit la nuit. Tu avais dû t’absenter deux jours pour faire des gardes à l’hôpital et puis, tu étais revenue. En service de nuit cette fois-là. Tu commençais à cinq heure le soir et tu ne finissais que le lendemain midi. Tu avais pu encaisser quelques heures de sommeil et tu te sentais d’attaque.
Lorsque tu arrivas, tu te figeas un instant en voyant un membre du bataillon d’exploration dans l’allée. Tu ne réagis que quelques secondes plus tard lorsque tu te rendis compte de son interlocuteur. C’était logique que Monsieur Vector reçoive de la visite de ses camarades. Ce n’est qu’en entendant le soldat l’appeler par son grade que tu pris conscience de la personne que tu avais sous tes soins. Mais tu ne montras rien. Tu posas ton sac dans un coin et tu enfilas une blouse, passant tes cheveux par-dessus avant de les en catogan avec un ruban.
Puis, le soldat quitta les lieux et Garviel s’adressa à toi. Tu devais prendre sur toi, ne pas être désagréable.
« Merci bien, mais je n’ai rien de plus à vous donner aujourd’hui, et puis vous devez vous reposer, c’est important. »
Allez Esther, inspire. Il t'a déjà prouvé qu'il n'était pas méchant, qu'il avait des opinions qui ne divergeaient pas tant des tiennes - bien que tu ne lui fasses pas confiance pour autant.
« Restez près de l'entrée pour faire les dossiers d'admission si vous ne voulez vraiment pas vous reposer. »
45%
HRP :: Recoucou toi. De justesse tu échappes à la perte de points.
Esther Drake
Garviel Vector
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Mer 16 Jan - 20:42
Une semaine chargée ?
ft. Esther
Son soldat parti, Garviel s'est donc retourné vers Esther pour demander un peu de travail. Celle-ci ne semble pas avoir grand chose à lui faire faire, où fait semblant afin de ne pas le solliciter. Il sait qu'il devrait encore rester au lit pour un rétablissement optimal, mais il ne supporte plus l'inactivité.
« Ce n'est pas vraiment que je ne veux pas me reposer, mais l'inactivité me pèse. »
Il passe sa main dans sa barbe naissante, il n'a toujours pas pu la tailler, et ce n'est pas franchement prioritaire pour le moment.
« Au final, je tourne dans tout les sens sur le lit faute de réussir à rester calme. »
Il omet de dire qu'il a eu plusieurs mouvements brusques d'irritation lui ayant relancé la douleur aux côtes. Il ne souhaite pas l'alarmer alors que d'autres patients dans un états grave ont besoin d'elle. Il acquiesce donc avec plaisir pour se charger des admissions.
« Entendu, il faut juste me montrer une fois comment faire et je m'en sortirai. »
Du moins l'espère t-il. Il aurai l'air de quoi s'il doit les appeler à chaque fois pour l'aider à remplir le dossier ?
« Il y a généralement du monde qui vient à cette heure là ? »
Autant avoir une idée de la masse de travail dès maintenant, pour se préparer mentalement. Mais il a de toute façon de l'énergie à revendre.
« Mais surtout, si vous avez besoin d'aide pour autre chose, n'hésitez pas, je suis prêt à vous aider. »
Garviel Vector
Esther Drake
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Dim 20 Jan - 0:03
Tu n’aimes pas les soldats. Tu le sens au plus profond de ton être. Dès que tu vois l’uniforme de cette armée qui n’a ni intérêt ni compassion, tu n’as qu’une envie c’est de sectionner ce qui fait d’eux des hommes. Leur nuque, évidemment. Alors, tu changes de trottoir et tu t’abstiens. Tu sais que tu ne serais pas assez forte pour les maîtriser alors tu te contentes de soigner ceux qu’ils ont touchés. Ou ceux qu’ils n’ont pas protégés.
Est-ce que le Lieutenant Garviel Vector échappait à cette règle ? Non. D’autant plus maintenant que tu savais qu’il n’était qu’un de ces gradés incapables de tenir ses hommes. Mais, tu n’allais pas en montrer plus. Le Lieutenant en avait vu suffisamment de toi, trop peut-être, et tu refusais de te laisser plus aller devant lui. La fatigue de ce jour-là n’avait pas aidé, mais aujourd’hui, tu étais reposée.
« Il faut prendre son mal en patience. Profitez-en pour lire, ou faire ce que vous n’avez plus le temps de faire. Vous aviez bien une passion, non ? »
Dessin, écriture, lecture. Il y avait tant d’autre chose qui permettait de s’occuper autrement qu’en étant un bourrin.
« Non, sans événement particulier la nuit est calme. Ce n’est pas bien compliquer. »
Tu approches du bureau et tu lui tends une feuille d’exemple, la sienne.
« Il faut remplir les informations suivantes sur une feuille blanche et la classer par ordre alphabétique. Les boîtes sont rangées de telles manières que les cas urgents sont à gauche, les cas inquiétants au milieu, et ceux qui ne sont pas en danger à droite. Ça ira ? »
45%
HRP :: Lalalala ~
Esther Drake
Garviel Vector
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Ven 25 Jan - 20:15
Une semaine chargée ?
ft. Esther
Il se laisse guider, imprimant dans sa tête tout ce qu'elle lui dit. C'est dans ce genre de situation que son entraînement militaire lui est utile. Il sait écouter et retenir les consignes qui lui sont données. Son esprit comprend de plus rapidement la logique derrière la tâche qui lui est montrée, et il lui fait donc peu de temps pour être capable de se débrouiller. Elle n'aura donc pas à se répéter.
« Oui c'est bon, j'ai retenu les tâches. Ça ne devrait poser aucun problèmes. Je vous appelle si j'ai un problème particulier mais je pense que je devrais pouvoir éviter de vous traîner dans les pieds ! »
Il lui adresse un sourire entendu, sachant bien qu'elle ne désire sans doute pas avoir un blessé qui l'accompagne partout pour savoir quoi faire. Ou qui fait appel à elle car il ne sait pas comprendre quelques tâches simples. Garviel sait qu'il s'agit un peu d'une faveur qu'on lui fait, s'il en abuse ou se montre incompétent, il sera renvoyé purement et simplement dans son lit. Il adresse donc un signe de tête à Esther et prend place au bureau d’accueil.
[Ellipse de quelques heures]
Comme elle lui avait dit, la nuit est plutôt calme. Le lieutenant n'a même pas eu une dizaine de visites. La moitié d'entre eux étaient d'ailleurs juste trop éméchés avant de mal tomber. Mais il a effectué son travail correctement et enregistré leur arrivée selon un ordre de priorité avant de faire appel aux médecins. Voilà plus d'un quart d'heure que tout est calme, lorsque la porte s'ouvre légèrement, laissant juste entendre un râle de l'autre côté. Intrigué, Garviel se lève pour aller voir, et une série de gémissements faibles le font se presser. Il trouve ainsi un jeune homme baignant dans son sang. Vu son état, Garviel se doute qu'il n'est pas arrivé ici tout seul. Cependant, faute d'avoir une autre personne pour l'aider et la gravité apparente des blessures, il ne peut prendre le temps de l'enregistrer comme les autres. Le soldat se penche tout en appelant un médecin, espérant être entendu. Après quelques secondes sans entendre de bruits de pas, Garviel préfère ne pas prendre le risque de perdre du temps et soulève l'homme dans ses bras. Ses côtes lui font remarquer ne pas apprécier le traitement, mais il met l'information de côté tout en se dirigeant vers la salle principale, où il sait trouver Esther. Il entre sans frapper mais en évitant de faire trop de raffut, juste de quoi attirer l'attention des gens déjà réveillés.
« J'ai une grosse urgence là ! »
Il croise ainsi le regard d'Esther et se dirige vite vers un lit libre alors que le blessé commence à lui glisser des doigts, la faute au sang qui le tâche partout, et ses forces qui lui manquent à cause de ses propres blessures. Immédiatement, par réflexe, Garviel pose ses mains sur les blessures les plus graves pour faire pression dessus.
« Je dirai trois à quatre coups d'arme blanche, couteau à lame longue si ça peut aider. Je peux vous assister tant que je suis là ? »
Garviel Vector
Esther Drake
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Ven 25 Jan - 23:55
Une fois le Lieutenant Vector au travail, tu t’inquiètes de tes patients les plus sages. Tu enfiles une blouse et défait tes cheveux pour faire le tour des lits, apporter les médicaments, donner un peu plus de couvertures. Vous êtes moins submergés que quelques jours plus tôt et ça te rassure. Beaucoup. Tu n’as quasiment pas perdu de patient et c’est un soulagement.
Tu avais finalement pris les cas qui arrivaient au compte-goutte. Principalement des locaux qui profitaient de la promiscuité du lieu pour éviter l’hôpital. Tu ne pouvais pas vraiment leur en vouloir. Tu soignais tout le monde de la même manière, de toute façon.
Et puis, tu t’étais retranchée dans un petit bureau pour finir de la paperasse pour l’hôpital dont dispensait le dispensaire. Tu étais plongée dans tes calculs lorsque la porte s’ouvrit. Un sursaut te pris et tu bondis tout de suite sur tes pieds, prête à intervenir. Puis, la scène te sauta aux yeux. Un homme plein de sang était pendu au cou… du lieutenant Vector. Qui n’avait pas encore guérit. Ton sang ne fit qu’un tour.
« Bon Dieu mais. On ne vous a jamais dit de ne pas déplacer un blesser ? Il fallait venir me chercher ! »
Un cauchemar. Tu devais être dans un cauchemar. Tu attrapes des draps pour les étaler par terre et l’allonger au sol. Tu te redresses, lave rapidement tes mains et enfile des gants pour reprendre l’examen. Tu n’es pas très sûre mais ça saigne beaucoup. Il doit y avoir une artère de sectionner et tu dois prévenir l’hémorragie. En espérant que tu ne seras pas obligée d’opérer ici à même le sol parce qu’un organe serait touché.
« Ouais continuez de presser sur la plaie. Je vais préparer le matériel. »
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