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I - Récemment, plusieurs meurtres ont eu lieu dans l'enceinte du mur Maria. Des témoins disent avoir entendu le son d'une flûte quelques minutes avant l'agression. Coïncidence?
II - En voilà de biens beaux poèmes qui filent dans les recueils et les journaux du mur Sina. Il se dit au détour des ruelles que le nom du poète est inconnu, mais que ses sonnets renferment plus de messages qu'ils ne veulent bien laisser le croire.
III - Il parait qu'un restaurant du mur Rose fait des repas à -50% pour les membres du bataillon... Info ou intox ? L'offre semble néanmoins limitée dans le temps...
IV - On raconte que la Garnison a mis les bouchées doubles pour nettoyer et réparer l'armement des murs des districts de Maria.
V - Il paraît que les soirs de pleine lune, dans l'une des ruelles de Trost, on peut entendre les sanglots d'une femme. Mais lorsqu'on tourne dans la rue pour la rejoindre, ils cessent et la rue est déserte.
VI - Il se dit que des bruits très suspects auraient été entendus dans une vieille maison à l'abandon, du côté de Stohess. Certaines rumeurs disent que la famille qui vivait là a été sauvagement assassinée il y a plusieurs années et qu'ils hanteraient encore les lieux ...
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give me your strength (qheops)
Karhlya Ainsley
༄ wings of freedom
Karhlya Ainsley
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Jeu 7 Fév - 23:40
Aussi étrange que ça puisse paraitre … tu n’étais pas mécontente de repartir en mission, bien au contraire. Il y avait eu Odelia, la chute du mur, la perte du District, et puis juste après ce titan qui était apparu par deux fois à Karanes. Des morts, encore des morts, pour beaucoup, c’était suffisant, il n’y avait pas besoin de plus, comme toujours, la mission avait été mal reçue et tu avais entendu toutes sortes de critiques, de rumeurs à travers les rues de Karanes ces derniers jours. Pour être tout à fait honnête et transparente, le but de cette mission t’importait peu. Vous aviez déjà été mis au défi de capturer un titan ou deux, pas des déviants, certes, mais pour toi, ce n’était pas inédit ce genre de choses… Le truc, c’est que tu te fichais bien des objectifs de la section de recherche. Plus que jamais, les murs autour de vos districts ressemblaient aux barreaux d’une prison. Egoïstement, tu avais besoin d’air, de l’air pur que tu ne pouvais respirer que dehors, à travers les grandes plaines et peu importe qu’elles grouillent de titan, c’était presque vital pour toi, ces derniers temps. Tu voulais simplement t’échapper. Inspirer, expirer. Te défouler. Chasser toutes tes mauvaises pensées, cette frustration et ce semblant de colère – une colère que tu avais tendance à diriger contre toi-même d’ailleurs, étrangement – que tu voulais à tout prix évacuer parce que ces derniers jours tout particulièrement, cet amas de mauvais sentiments te faisait perdre les pédales.

Qu’on te traite de folle, peu importe. Galoper à l’extérieur avait sur toi un effet apaisant. C’était ta drogue à toi, ce sentiment de liberté et de plénitude qui venait étreinte ton corps et ton cœur. L’adrénaline. Un souffle de vie au beau milieu des champs de bataille qui n’apportaient que la mort. Tu n’avais pas dit un mot. Tu étais restée incroyablement silencieuse durant la première heure de cette mission. Vous n’aviez croisé qu’un ou deux titans à l’avant et il avait été simple de s’en débarrasser, tu n’avais même pas eu à te battre, encore moins à bouger les fesses de ta selle. Les ordres étaient donnés, une partie de la formation en forêt, l’autre partie en dehors avec la mission d’empêcher un maximum de titan normaux d’entrer entre les arbres géants pour ne pas déranger la section de recherche. C’est donc avec un soupire qu’une fois l’orée de la forêt en vue, tu avais lancé tes crochets sur l’un de ces arbres géants pour quitter le confort bancal de ta monture. Tu avais sauté sur une branche épaisse et solide pour finalement t’y asseoir, les yeux rivés sur le sol à attendre un peu de distraction tandis que le reste de l’escouade, du moins une partie de cette dernière t’imitais.
Karhlya Ainsley
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K. Qheops Vycilinski
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K. Qheops Vycilinski
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Mar 12 Fév - 21:16




Give me your strength
mission extra-muros

Déjà la clameur de la foule s’évapore. Elle laisse le silence emplir tout ton corps. Bientôt il ne résonne plus qu’aux coups sourds des sabots martelant la plaine. Autant de cornes de guerre qui ponctuent votre entrée dans cet autre enfer. Loin des quolibets des habitants ignorants, ton attention se perd en même temps qu’elle se resserre autour de votre objectif commun : la capture des déviants. Peu t’importe le prétexte, d’ailleurs. Que ce soit pour chasser un intrus géant ou pour aller chercher du bois en forêt, toutes les excuses sont bonnes pour t’évader des murs de la cité. Pour rejoindre l’immensité. Pour sentir tes ailes prostrées enfin se déployer, t’élever, t’emporter. Tes poumons asphyxiés se libèrent du poids de ton existence. Seul ton objectif subsiste, le reste n’a plus d’importance. Tu distingues à peine le cortège de votre expédition massive, trop focalisées que le sont tes pensées sur ce qu’il pourrait se passer. Toi, le type nerveux qui pense avec ses poings sans songer au lendemain, tu te surprends parfois à planifier les choses. Un exercice nouveau pour toi, qui fais rarement preuve de sang-froid. Mais depuis que tu as rejoint l’escouade dévouée à Hodgen, c’est plus fort que toi. Ça t’est venu comme ça. Comme une faculté naturelle due à ta nouvelle occupation. Et tu ne cherches pas à la changer. Tu te laisses porter. Car cette capacité à anticiper t’a sauvé la vie plus d’une fois. Ta vie, et celle de tes alliés aussi. Toutes se valent à tes yeux. Hodgen et ses sbires, dont tu fais partie, sont devenus des repères cruciaux dans ta vie. Le combattant égoïste a laissé ses propres remparts s’affaisser, pour au moins considérer les vies de ces étrangers. Les protéger, les laisser vivre, c’est te permettre de survivre. Car vous commencez à vous connaître, et avez tissé des liens tout particuliers. Des liens que nul autre ne saurait recréer. Si l’un de vous venait à tomber, votre équilibre serait fragilisé. Condamné. Votre forteresse pourrait s’écrouler. Un Titan pourrait y pénétrer, et la faire éclater. Un bien sombre avenir que tu refuses de laisser se produire. Alors tu te bats pour protéger ces vies qui ne sont pas à toi. Et, bien enfoui au cœur de tes entrailles, la certitude d’une réciprocité aveugle t’incite à poursuivre sur ta lancée. Peut-être qu’ainsi, tu parviendras à changer. Sans renier celui que tu as été ; simplement évoluer et sentir que ta place est toute trouvée.

Tu as confiance. Pas seulement en toi, mais en eux aussi. En tes proches alliés, et en ceux qui font route à vos côtés. Vous poursuivez un ennemi commun, et ce simple fait vous donne la force et la confiance pour avancer ensemble. Pour vous protéger les uns les autres. Chacun d’entre vous est animé d’un sentiment d’invincibilité. Tant que les autres sont là, il ne peut rien arriver. Alors tu te sens presque en sécurité alors que vous chevauchez au milieu de la plate immensité. Un territoire hostile où vous ne pouvez pas vous abriter. Où vous ne pouvez pas attaquer. Aucune prise à l’horizon pour prendre de la hauteur. En cas d’attaque, vous êtes plus vulnérables que jamais. C’est pour cette raison que tu détestes cette région. Tu aurais pourtant pu en tomber amoureux, dans d’autres conditions. Un vaste océan d’horizon où le regard se noie. Une terre fertile que le danger a rendue déserte. Une toile vierge qui t’invite à y inscrire ta propre histoire. Pour quelqu’un qui a été emmuré dans les ténèbres durant des années, ce paysage est une invitation à laquelle on ne peut répondre non. Si ces vastes terres étaient dépourvues de tout danger, il est certain que tu y aurais migré. Elles donnent l’illusion que la liberté est à portée de main. Tu aurais beau galoper jusqu’au bout de l’horizon, se dresseraient éternellement de nouvelles terres à découvrir. Une exploration à laquelle tu pourrais consacrer toute ta vie, sans jamais te sentir assouvi. Mais il en est autrement. Quelqu’un a posé là des Titans. Te risquer seul au-delà des murs relève du suicide. En dépit de tes talents et de la frénésie qui te maintient en vie, seul, tu ne passerais pas la nuit. La forêt est ta meilleure amie. Bien qu’elle ne permette pas un champ de vision très large, elle offre néanmoins de bons appuis pour le soldat que tu es. Les arbres sont devenus des repères, des perchoirs, des cachettes, des leurres. La forêt est un champ de bataille. Le vôtre. Rien d’étonnant à ce que vous preniez cette direction.

Vous parvenez aisément à destination. Un voyage sans encombre qui fait naître en toi des soupçons. Alors quoi ? La démence des Titans prend fin là, comme ça ? Il y a quelques jours à peine, ils prenaient encore des centaines de vies humaines. Les dégâts dans le District d’Odelia te restent en travers de la gorge. Le mur tombé, la région ne peut se protéger des assauts titanesques. Cette percée a traversé ton cœur et ton sentiment d’invincibilité. Tu protèges le peuple, ce qui a toujours créé une invisible barrière entre toi et les gens d’en bas. Les gens qui ne volent pas. Des gens auxquels tu refuses de t’identifier, auxquels tu ne veux pas te mêler. Pourtant, quand un Titan arrache la vie de ces innocents, tu ne peux t’empêcher de ressentir leur haine. De partager leur douleur et leur peine. Aussi te sens-tu un peu égaré, depuis ces incidents qui les ont brisés. Tu ne comprends pas ce qu’il s’est passé. Comme tes semblables, tu cherches à savoir. Et cette mission de capture représente un véritable espoir. Si vous parvenez à ramener des déviants, peut-être que certains secrets vous seront dévoilés. L’enjeu est de taille, et l’avenir se joue aujourd’hui. Tu balayes toute pression et restes focalisé sur ton objectif, sans t’en écarter. Tu demeures en alerte, prêt à riposter si l’ennemi fait mine d’attaquer. Mais rien ne parvient jusqu’à toi. Te viennent des échos selon lesquels des Titans se tiendraient dans les environs. Mais rien de trop dangereux. Les soldats les plus proches s’occupent de neutraliser la menace. Vous ne croisez que des créatures lambda. Pas de déviant sur votre chemin. Vous allez les chercher plus loin. Tu ignores si les hauts gradés savent réellement où chercher. Peut-être ont-ils des informations qu’ils n’ont pas daigné vous partager. Moins vous en savez, mieux vous vous portez. La hiérarchie cache bien des choses, tait bien des secrets pour le bien de l’humanité. Tu as appris à l’accepter. Tu te bornes à suivre les ordres qu’on te donne, à remplir ta part du contrat. Du moment que tu restes en vie, ça va. Tu ne donnes plus d’importance au reste. Tu laisses volontiers les plus grands se charger de leurs affaires. Tant qu’ils n’empiètent pas sur tes convictions personnelles, tu veux bien les suivre aveuglément. Tu n’as d’ailleurs posé aucune question à l’annonce de votre nouvelle mission. Un silence que certains mépriseront, convaincus que ton mutisme et ton manque de curiosité sont le reflet de ton égoïsme bien connu. Il est de notoriété publique que tu n’as d’intérêt que pour ta propre personne. Des rumeurs conçues sur un fond de vérité que tu n’as pas envie de démentir. Ça t’est bien égal que le peuple te méprise. Toi non plus, tu ne l’aimes pas. Et parfois, tu en viens à te demander qui précipite l’humanité à sa perte ; les monstres ou bien les humains eux-mêmes.

La forêt se dessine au loin. Ton cœur se regonfle. Tu te sens soulagé de voir ces silhouettes familières se détacher sur le ciel d’azur. Elles sont ton abri, tes amies, ta seule chance de survie. De là-haut, vous pourrez échapper aux Titans les plus petits, et poursuivre les déviants qui vous intéressent tant. Si tant est qu’ils soient présents. Tu ne sais pas si tes supérieurs savent vraiment ce qu’ils font. Vous rassembler au cœur de la forêt est un choix judicieux pour vous laisser en vie. Ce n’est en aucun cas une garantie de trouver l’ennemi. Dans tous les cas, il n’y a qu’ici que vous pouvez espérer le capturer.

Tu ne poses même pas le pied à terre avant de t’élancer vers les cimes. Tu dégaines tes crochets sans attendre, en poussant un énième soupir. C’est devenu mécanique. Un effort, un souffle las. Pourtant, tu ne t’ennuies pas. Tu tournoies dans les airs avec une avide témérité. Tu n’es pas connu pour ta grâce ou tes grands airs. Ton ballet aérien est brut, concis, précis. Tu ne t’encombres pas de gestes inutiles ou autres idioties. Tu vas droit au but. Tu sais où aller. Tu gardes la position qu’on t’a assignée. Tu restes à l’orée du bois, là où tes yeux peuvent encore se perdre dans les montagnes et les plaines. Un pied dedans, un œil dehors. Une position stratégique pour ton escouade, chargée de repousser les assaillants venus de l’extérieur. D’autres se chargent du noyau de la forêt. Toi, tu leur évite de se faire attraper. Croquer. Dévorer. Gardant un œil sur les tiens, tu rejoins Karhlya, unique figure féminine de ton équipe. Elle a les mêmes cheveux flamboyants que toi ; mais aujourd’hui, un air fermé qui ne lui ressemble pas. Abîmée dans une réflexion dont elle ne laisse rien filtrer, elle a la bouche pincée, les yeux ternes et fatigués. D’ordinaire, c’est pourtant elle le boute-en-train de l’équipe, d’une fraîcheur et d’une légèreté désarçonnantes. Le genre d’âme pure qui garde le sourire quelles que soient les mésaventures. Aussi ne comprends-tu pas pourquoi elle est dans un tel état. Il ne s’est encore rien passé. Pas même une victime à déplorer. Les choses ne se sont jamais aussi bien annoncées. Pourtant, elle s’assoit sur une branche ; on dirait qu’elle flanche. C’est comme si elle baissait déjà les bras. Quelque chose ne va pas. Tu te poses sur un arbre voisin, et tentes d’attirer son attention trop éloignée.

- Je crois pas que ton sourire fasse se rameuter les Titans, lances-tu d’un ton distant. Alors tu peux t’autoriser à te décoincer, Ainsley.

Tu insistes sur son nom en espérant que ça la fera tiquer. Il y a beaucoup de gens que tu nommes ainsi. Une façon arrogante de te détacher d’eux. De les réduire à un nom qu’ils ne sont pas les seuls à porter. De les priver d’une identité qu’ils n’ont pas à tes yeux. Karhlya est pourtant un prénom que tu ne rechignes pas à prononcer. Tout comme ceux de tes coéquipiers. Te laisser aller à les appeler par ces noms insignifiants, c’est retrouver tes démons pour mieux les déranger.

- Et puis tiens-toi prête à frapper, on fait pas une promenade de santé, ajoutes-tu, dépourvu d’agressivité, peut-être juste assez brusquement pour la piquer.



K. Qheops Vycilinski
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Karhlya Ainsley
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Karhlya Ainsley
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Mer 20 Fév - 16:20
Ton regard est fixe. Si tu as la tête bien pleine, si tout un tas de choses animent tes pensées et secouent tes émotions, tu ne manques cependant pas de concentration. Tu n’as jamais manqué d’être professionnelle, surtout pas ici, dehors, là où ta seule sécurité et bien c’est toi, toi et les autres. Tu comptes sur eux, tout comme ils comptent sur toi, alors tu ne peux pas, tu n’as pas le droit à l’erreur, tu ne peux pas te laisser aller à tes problèmes personnels, ou encore à ceux de tes amis proches. Tu ne fais que profiter. Tu profites d’être loin de tout ça. C’est comme si tu laissais tes problèmes là-bas, du moins, c’est comme ça que ça se passait habituellement parce que vraisemblablement, aujourd’hui, ton état soucieux était inscrit sur ton visage.

Un soupire s’échappe. Tout est si calme ici-bas, tu pourrais t’y habituer, tu pourrais te mettre à souhaiter rester ici, juste pour profiter d’être loin, d’être au calme, quand tout est si silencieux, quand pas l’ombre d’un titan ne pointe le bout de son nez, on pourrait si facilement penser que cet endroit est en sécurité … on pourrait s’y endormir, s’y abandonné, mais évidemment, ce serait tomber dans un piège mortel. « Je suis pas d’humeur à sourire. » Ton dos vient doucement prendre appui sur le tronc dur de l’arbre dans lequel tu es perchée. Autour de toi, tous semblent s’être mis en place, chacun à son poste, assis comme toi de façon nonchalante ou non, ou debout, le corps tendu, l’œil à l’horizon pour faire un peu de zèle. Ça par contre, ça provoque un sourire, un très léger sourire, parce que tu sais bien que d’ici une heure, ils auront tous lâcher cette position si sérieuse pour s’asseoir dans un coin et attendre que ça passe, par flemme, par fatigue, par lassitude.

Vivement, ta tête se tourne de nouveau vers Qheops. Tu plisses les yeux, tu l’observes quelques secondes. On dirait qu’il te cherche, qu’il cherche à te faire réagir. Sans doute a-t-il capté que tu n’étais pas comme d’habitude, ça ne doit pas être bien compliqué pour lui, tout comme chacun de tes équipiers de l’escouade d’Hodgen, il est habitué à toi, il sait comment tu es, normalement, il connait ta façon d’agir et de réagir habituelle. « Est-ce que j’ai l’air d’être en pique-nique, Vycilinski ? » Tu as horreur d’appeler les gens par leur nom. Ce n’est pas dans tes habitudes, mais, normalement, ce n’est pas une habitude tout court au sein de cette escouade et pourtant, il vient de le faire. C’est ta petite vengeance. Même si tu doutes que ça ne lui fasse réellement quelque chose, toi, au moins, tu es satisfaite, surtout que pour une fois tu n’as pas écorché son nom. Normal, tu t’es entraînée.

Tu te relâches un peu, fouillant dans l’une de tes poches pour en sortir un tissu dans lequel sont enveloppés quelques biscuits secs. Tu en attrape un entre tes lèvres avant d’en lancer un dans la direction de Qheops, puis tu ranges soigneusement tous les autres. « Quel ennui. Ce genre de début de mission calme ça me fiche le cafard … j’aime pas ça. » D’habitude, c’était déjà le chaos général en moins de vingt minutes après le lancement de la mission, d’habitude, après une heure de mission, tu étais déjà couverte de sang et de boue. Là ? Tu étais intacte en train de croquer dans un biscuit. « Et puis avec tout ce qui s’est passé, je peux pas m’empêcher de craindre … avec le bataillon loin des murs … il pourrait se passer n’importe quoi là-bas. »
Karhlya Ainsley
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