I - Récemment, plusieurs meurtres ont eu lieu dans l'enceinte du mur Maria. Des témoins disent avoir entendu le son d'une flûte quelques minutes avant l'agression. Coïncidence?II - En voilà de biens beaux poèmes qui filent dans les recueils et les journaux du mur Sina. Il se dit au détour des ruelles que le nom du poète est inconnu, mais que ses sonnets renferment plus de messages qu'ils ne veulent bien laisser le croire.III - Il parait qu'un restaurant du mur Rose fait des repas à -50% pour les membres du bataillon... Info ou intox ? L'offre semble néanmoins limitée dans le temps...IV - On raconte que la Garnison a mis les bouchées doubles pour nettoyer et réparer l'armement des murs des districts de Maria.V - Il paraît que les soirs de pleine lune, dans l'une des ruelles de Trost, on peut entendre les sanglots d'une femme. Mais lorsqu'on tourne dans la rue pour la rejoindre, ils cessent et la rue est déserte.VI - Il se dit que des bruits très suspects auraient été entendus dans une vieille maison à l'abandon, du côté de Stohess. Certaines rumeurs disent que la famille qui vivait là a été sauvagement assassinée il y a plusieurs années et qu'ils hanteraient encore les lieux ...
ÉVÉNEMENT I - festival de la nouvelle année. - Page 6
Il sort de cette pièce relativement tendu. C’est bien malin de faire des promesses, mais dans ce genre situation, il ne peut pas être certain de les tenir. Ça ne dépend pas de lui. Il déteste ça, mais c’est comme ça. Alors il se met nerveusement à réajuster les sangles de son équipement. Il a tout mis à la hâte, il ressert ici et là avant de sortir. Et dehors … c’est l’enfer. Il n’y a pas d’autres mots, n’est-ce pas ? Il y a déjà des cadavres au sol. Déjà des soldats en larmes qui ramènent les corps de leurs amis. Il sert les poings. Il s’avance … pile au moment où ce titan déboule de nulle part à la vitesse de la lumière. Les cris résonnent. Tous tentent de se mettre à l’abri dans le hangar. La créature se met à foncer droit sur eux alors il s’élance, ses crochets agrippent un mur, il décolle du sol, tout en hurlant à ses camarades de se mettre à l’abri … le truc, c’est qu’il est tellement concentré sur les autres qu’il n’est pas prudent. Pas assez. La main du titan frappe. Elle balaye tout sur son passage dans les airs, y compris Ezra. Ses crochets finissent arrachés du mur et son corps est projeté au loin, quelque part au-dessus du hangar.
"Is your first time will be the last? You don't know, but you hope not! "
Il reviendrait. Tu avais confiance. Tu étais certaine qu'il reviendrait, peu importe ce qui arriverait. C'est alors qu'il se retourna subitement vers toi, t'attire tout contre lui. Il te sert dans ses bras et ses lèvres déclarèrent à ton oreille que vous feriez tout ce que tu voudras. Tout. Et il quitte définitivement la pièce.
Tu ne sais pas combien de temps tu es restée debout, plantée là, les mains jointes dans une prière silencieuse. Tout autour de toi, les soldats allaient et venaient. Les cris résonnaient. Et soudain, c'est la panique. Tu sors de ta torpeur. Les soldats semblent s'agiter plus qu'auparavant et lorsque tu jettes un coup d'oeil à l'extérieur, tu cris à ton tour. Il y avait un titan. Il fonçait sur le hangar. Ton premier réflexe fut de te diriger vers l'opposé, dans le fond complètement du bâtiment où tu te recroquevilles sur toi-même. Tu as peur. La terreur t'envahit et t'empêche de faire le moindre mouvement. Tu te sens inutile, dans cette position, mais que pouvais-tu bien faire? Tu n'étais qu'une civile. Mille et une question se bouscule alors dans ton esprit. Était-ce ici que tu allais mourir? Ce titan allait-il détruire le hangar? Tu fermas les yeux. Ton corps tremblait.
Soudainement, tu redressas la tête. Une pensée te frappa de plein fouet. Ezra venait tout juste de sortir. Il avait certainement croisé le titan. Tu serras alors ta broche en émeraude dans tes mains et des larmes longèrent tes joues. « Ezra, reste en vie... » murmuras-tu à toi-même.
le mauvais presentiment croit, toujours plus, saisit ses épaules d'un frisson déplaisant. elle n'était pas suffisamment naïve pour espérer une fin simple et agréable à cette journée, un fait que les cris et le brouhaha terrifié des convives ne faisait que confirmer. et si son instinct l'avait suppliée de ne pas venir ici aujourd'hui, elle ne se permettrait cependant pas de clamer avoir eu raison : personne n'aurait jamais pu prévoir un tel désastre.
sa réponse, bien loin d'être source d'un quelconque grief, lui tira un simple regard en sa direction, son souffle légèrement raccourci hachant ses paroles. « Oh, je ne parlais pas d'aide aussi directe, ne vous en faites pas. » chacun avait sa place, et jamais elle n'aurait le culot de prétendre pouvoir être plus efficace que ceux ayant été formés durant plus de la moitié de leur vie à affrontement des titans. d'autant que s'imposer n'était pas dans sa nature, à moins d'une réelle nécessité.
et si la situation ne le permettait pas, elle eut malgré tout un rire en l'entendant. « Il semblerait que ce soit un deal, dans ce cas. » il fallait bien après tout savoir garder les choses en perspective : si elle ne pouvait blamer la population de succomber à la panique d'une mort imminente, elle-même ne pouvait se résoudre à si peu de self-control, pas alors que d'autres dépendaient d'elle. parlant de cela d'ailleurs, au loin elle pouvait apercevoir ceux qu'elle cherchait, eux-même visiblement aux aguets. il suffit d'un regard croisé pour que ses épaules se détendent légèrement. suite à cela, l'enfant fut rendue à sa mère et déjà le convoi familiale prenait la route, espérant rejoindre la porte et la sûreté de leur mur au plus vite.
« Je n'ai pas la prétention de pouvoir vous offrir la moindre aide directe, cependant— » d'une main, elle récupérait la bride de sa propre monture, remise entre ses mains quelques minutes plus tôt alors qu'elle promettait au reste de la fratrie qu'elle les rejoindrait au plus vite. « Je peux au moins vous offrir quelque chose de plus rapide que vos jambes, si besoin est. » ça n'était pas une question de sous-estimer ses capacités, simplement une offre pragmatique face à l'urgence de la situation.
et un refus ne serait pas pris comme une offense, quoi qu'il arrive.
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Alec C. Saddler
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Lun 31 Déc - 17:16
Boom boom boom
Tu hoches la tête lorsque Sawyer s’exprime et tu ranges ton pistolet et ta fusée à ta taille. Tu entres dans le premier immeuble à ta droite et tu ouvres toutes les portes existantes jusqu’à trouver celle menant vers la cave. La porte ouverte, tu retournas à l’extérieur pour héler Sawyer.
« Amenez-les par ici et descendez-les à la cave ! »
Il avança pour faire entrer des survivants qui se trouvaient encore là et pour voir si certaines personnes étaient blessées. Il aida une jeune femme à rejoindre la bâtisse lorsqu’un Titan fit son apparition. Alors, Alec hurla encore plus fort pour que les gens rejoignent un point de sécurité.
« Ebenhardt ! Revenez. »
Tu attrapas finalement l’arme et tira la fusée de détresse en l’air. Pourvu que Karhlya soit toujours en vie.
Alec C. Saddler
Sawyer Ebenhardt
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Lun 31 Déc - 17:42
Il a vu Saddler entrer dans le bâtiment, alors il oriente toutes les personnes qui lui semblent vulnérables dans cette direction précise. Il récupère pas mal de monde, gratifie parfois les gens de quelques mots rassurants. Il a déjà mis à l’abri au moins une vingtaine de personnes … quand il sent que le sol se met à trembler dangereusement. Il lui suffit de lever les yeux. Il entend la voix du Lieutenant, il voit la fusée, pile au moment où il croise le regard de ce titan immense. Il fait un pas en arrière, se met à courir mais c’est trop tard, la main du géant de chair vient se saisir de lui, ses doigts énormes lui compressent la cage thoracique et un cri étouffé s’échappe des lèvres du soldat tendis qu’il peut déjà sentir l’odeur nauséabonde de l’haleine du titan.
Le nombre importait peu dans cette guerre. Elle n’aurait pu dire combien elle en avait achevé, seule ou en équipe.
Elle rageait. Et pourtant, quand elle releva les yeux, ce n’était plus cette espèce de haine qui lui broyait les entrailles. Mais la peur. Elle pointa de la lame la trainée de couleur.
« Karhlya ! »
Son corps réagit au quart de tour. Elle fonça, dévidant un peu trop de gaz vers la fumée qui s’élevait peu à peu.
Pitié. Pas Sawyer. Pitié.
De loin, elle voyait un titan, assez grand, tenir quelqu’un, à seulement quelques mettre de la fusée. Il n’y avait personne d’autre aux alentours.
Son cœur fit un bond lorsqu’elle reconnu Sawyer.
Habile, elle planta un de ses crochets dans la joue du titan, accéléra, le décrocha au dernier moment et tailla les muscles et les nerfs qui tenaient la mâchoire de l’ignoble géant. Dans sa course, elle se retourna, et s’accrocha sur sa nuque, fit un large cercle et fonça sur la partie faible.
Un coup net. Un cri de rage avait passé ses lèvres au moment où elle s’abattait sur ce gros titan. Un coup sec trancha la nuque. Sous l’effet de pression, le titan parti vers l’avant. Il tomba à genoux, avant de relâcher l’étreinte qu’il avait sur Sawyer.
Béryl se projeta pour l’attraper au vol, et l’amener vers un toit un peu plus éloigné, en poussant encore avec son gaz. Elle n’en avait plus beaucoup. Elle était couverte de ce sang poisseux et chaud.
Elle tremblait de tout son être, sa voix, ses bras. Elle l’aida à s’asseoir avant de faire un rapide état des lieux. Ils étaient pour l’instant en sureté dans ce coin. Mais elle voyait bien que d’autres allaient arriver.
Elle tomba à genoux à côté de lui, les larmes remplissant peu à peu ses yeux. Elle attrapa sa main.
« Est-ce que…. ça va ? »
R I P
Pando
Béryl Exshaw
Karhlya Ainsley
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Lun 31 Déc - 19:48
événement i
Ton regard n’était plus le même qu’en début de soirée. Tu avais la rage, là, elle s’était nichée au creux de ton ventre et te poussais en avant, distillant dans tes veines une bonne dose d’adrénaline qui te permettait de garder la tête froide, de rester focalisée sur ta mission du moment. Tu venais de repérer ta cible suivante … pas très grand, mais visiblement pas mal agité, il venait littéralement d’envoyer un soldat de la Garnison dans le décor d’un coup de main puissant. Tu t’étais donc élancée, tirant sans doute un peu plus de gaz que nécessaire sous l’effet de la pression. Il avait déjà tué bien assez de soldats à ton goût, c’était à son tour d’y passer … cependant, alors que tu le fixe et que tes pieds touchent un mur pour y prendre appui et élan, ton prénom résonne dans l’air. Tu t’arrêtes, tes yeux se posent sur Béryl avant de suivre la direction indiquée par sa lame pour y trouver la fumée colorée, là-bas, non loin dans le ciel. Tu observes cette fumée pendant quelques micro secondes … des parcelles de temps infimes et pourtant qui se révèlent être de trop quand le titan vient cogner dans ta direction. Le mur explose sous le choc et tu es emportée par les débris, glissant sur un toit puis jusqu’au sol, lourdement. Tu as le souffle court. Tu te redresses difficilement. Tu l’entends venir dans ta direction et d’ailleurs, lorsque tu relèves la tête, il est juste au-dessus de toi. « Qu’est-ce que tu crois toi … » Tes mains rattrapent les poignets de ton équipement et tu viens planter tes crochets dans le torse du monstre, filant, remontant à toute vitesse le long de son corps, tes lames viennent se planter dans ses yeux, des lames que tu laisses là, détachant l’ensemble pour les remplacer de suite, remontant sur l’épaule de la bête avant de te propulser a nouveau et de venir trancher à même la nuque. Il s’effondre, et tu te laisses retomber sur le toit du hangar. Béryl est déjà partie. « Fait chier. » Ton regard se pose alors sur cet homme, celui de tout à l’heure. Le soldat de la Garnison. Il est en vie. Du coup, tu viens lui donner un coup de main pour qu’il se lève et tu redescends au sol avec lui, appuyé sur ton épaule. Il te guide à l’intérieur du hangar jusqu’à une salle de repos, tu ouvres la porte d’un coup de pied avant de le déposer rapidement au sol contre le mur et … évidemment tu reconnais immédiatement la jeune femme qui se trouve là. C’est là que l’urgence te frappe de plein fouet. Tu as trop traîné … « Occupez vous de lui. Je dois récupérer Alec. » Tu la fixes un instant … regarde toi. Tu saignes. Il t’as pas loupé ce titan, hein. Cependant, t’as pas le temps de t’occuper de toi et tu ressors de là en courant, tu prends le temps de prendre de l’équipement avant de rejoindre l'extérieur, plein gaz.
Lorsque tu arrives, un titan est déjà à terre et Béryl est sur le toit avec son petit ami. Ils sont sains et sauf tous les deux. Cependant … ce n’est pas fini puisque la rue adjacente amène un titan supplémentaire. Tu souffles, tu accélères, tu balances l’équipement supplémentaire sur un toit, essayant le sang qui coule de ta tête, sur ton front et qui gène ta vue en coulant sur tes yeux, une manœuvre rapide, et le titan est à terre. Il s’écroule, te laissant le temps de récupérer les sacs d’équipement et de te laisser retomber sur les pavés de la place non loin d’Alec. Il est en vie. Il va bien. Et tu viens simplement poser l’équipement près de lui. « J’espère que tu sais encore te servir de ça … »
Karhlya Ainsley
Aedan Stellaa
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Lun 31 Déc - 23:31
Il n’avait pas ressenti ça depuis bien longtemps. Cette sensation de voler littéralement au-devant du danger. Ça remontait à si loin maintenant, la dernière fois qu’il avait abattu un Titan et pourtant, tout lui était revenu presque instinctivement. Chaque geste, chaque manœuvre, chaque mouvement. Il n’avait pas perdu la main – bon ok juste une mdr pardon – et même avec un seul et unique bras, même avec ce handicap, il se rendait compte qu’il était plus que capable de venir à bout de titans, de se battre.
Il enchaine, comme à l’époque, avant de finalement s’arrêter pour souffler un instant. C’est tout naturellement que ses yeux se mettent à chercher Max. Elle n’a pas suivi. Elle est en retrait et il revient rapidement vers elle. Il n’est pas vraiment optimiste là maintenant. « On arrivera jamais à faire quoi que ce soit de cette brèche. »
Les titans n’arrêtaient pas d’entrer. Un a un, ils passaient, s’engouffraient dans les rues forçant la moitié des forces armées à se disperser partout dans le district.
Il fixe la femme un instant… puis il jette un œil au cheval. Ce n’est pas son cheval et ceux qui le connaissent bien savent que Kelsier Hodgen à de gros problèmes avec les chevaux. Cependant, il accepte quand même ; il doit rejoindre la brèche et même s’il est équipé, il doit économiser le gaz qu’il possède, juste au cas où.
« Je vous le ramènerais … demain, ce sera l’occasion. »
Il monte en selle immédiatement, il remercie Anita d’un signe de tête avant de s’élancer au galop, traversant les rues, esquivant les fuyards au possible. Une fois proche du hangar, il laisse le cheval dans un endroit sûr pour rejoindre les toits et il repère deux silhouettes qu’il rejoint. Il les a reconnus, tous les deux.
« Tiens donc. Comment allez-vous, depuis la dernière fois, soldat ? »
Il s’adresse à Max en premier, lui adressant un sourire un peu taquin avant de se tourner vers Aedan.
« Ça alors, Stellaa, qu’est-ce qui t’as fais sortir de ton trou ? »
Il revient vers toi. Cet homme finalement assez étrange. Ses mots et ses gestes sont en contradictions de temps à autre. Tu commences à le comprendre vaguement, mais ce n'est pas le moment. D'y réfléchir. Soupirant longuement, tu regardes les dégâts déjà causés par le trou béant. Ce mur a cédé. Une chose impensable jusqu'alors, est arrivé. Incroyable mais vrai. Il débarque en te posant une question et tu poses tes yeux sur lui. Aussi calme qu'il te soit donné de l'être. « Je vais bien. Et toi ? »
Non, ça ne va pas. Ça ne va jamais dans ces moments-là. Parce que tu graves les visages. Les regards. Les yeux. D'ailleurs tu fermes les tiens avant de l'entendre. Kelsier. Il est là. Il te sourit, taquin et tu déglutis en te souvenant votre dernière rencontre. Stupide, ce n'est pas le moment. Tu te reprends en une seconde avant d'entendre son nom. Stellaa. Aedan Stellaa. « Je vais bien et vous, Caporal ? » Tu souris l'espace d'une seconde avant de regarder plus bas. Ne pas voir son visage. Ce n'est pas le moment et pour autant, tu l'observes. Cette recrue qui n'est plus. « Merde. » Tu trembles légèrement, mais les secondes sont comptés. Vite. « Caporal, la jeune femme rousse fait partie de votre escouade il me semble, non ? Elle n'est pas loin. Vous devriez peut-être vous montrer. Ou aller l'aider ? Je pense qu'elle a besoin de vous voir pour se rassurer... enfin j'imagine. Bien que... cela ne me dérange pas que vous soyez là. » Tu n'es pas sûre, mais à sa place tu aimerais voir ton supérieur. Pour te sentir mieux. Pour te rassurer, oui. Ça fait un souci en moins sur la conscience. Mais oui. Tu l'admets. Dans cette situation précise, tu es heureuse de le voir. Parce que ses mots te reviennent. Ils te permettent d'y penser moins.
À ses yeux. « Caporal, dois-je vous prêtez main forte ? Bien que je doute que vous ayez besoin de moi. » Tu demandes sérieusement. Parce que s'il a besoin d'aide, tu lui offrira la tienne dans ces circonstances. Peu importe comment. Bien que tu saches ne pas te surestimer.
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
Pando
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Sawyer Ebenhardt
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Mar 1 Jan - 17:24
La mort. Voilà ce qu’il voit, là, au fond de la gorge de ce titan. Il se voit mourir. Et il se maudit, de ne pas avoir su rester en vie maintenant que sa vie venait de changer de cap, en quelques sortes, maintenant qu’il avait su rouvrir son cœur à une femme. Pendant un instant, il est résigné. Qu’est-ce qu’il peut faire ? Rien. Il est piégé. Il n’a pas d’arme. Il n’arrive même pas à atteindre la fusée et le pistolet. Et pourtant … son cœur rate un battement lorsqu’il entend ce cri, cette voix. Il s’agite, il regarde autour de lui, les sens en panique. Il ne la voit pas, pourtant, rapidement, le titan s’effondre, l’étreinte de sa main se relâche et il glisse jusqu’au sol avant d’être emporté, propulsé sur un toit sur lequel il roule avant de se redresser rapidement, assis, elle tombe à genoux face à lui et il se lève pour l’attirer à lui. La serrer contre lui. Il sert peut-être un peu trop fort mais … elle est en vie. Elle vient de sauver la tienne.
« Je t’aime. Je t’aime aussi … »
Il avait besoin de lui dire. Il n’avait pas réagi tout à l’heure et s’il l’avait perdu, s’il était mort, elle n’aurait jamais su alors il lui semble important, vital même, de le lui dire maintenant, ici. Après tout, c’est la vérité … il est amoureux d’elle, c’est un fait.
Un bruit derrière lui annonce que le titan qu'il vient de passer a bel et bien été tué par les soldats le suivant, probablement Max. Mais encore une fois, Garviel ne prend pas la peine de se retourner, il a donné des ordres, et ils doivent être exécutés, sous peine de perdre gros, pas le temps de tout vérifier, il doit faire confiance aux autres membres du Bataillon. D'autres soldats font leur entrée, membres de la Garnison surtout, et il voit bien leurs regards effrayés. Ils pensaient sans doute ne jamais avoir affaire aux titans. Heureusement, les quelques soldats du Bataillon présents sont efficaces, mais pas assez pour retenir la marée titanesque qui s’abat. Il y en a de plus en plus, et le front ne va plus tarder à craquer lorsque les titans franchiront la brèche en nombre et s'éparpilleront. A ce moment là, de plus en plus de soldats devront aller s'occuper de ces titans, et la pression sur la brèche augmentera, jusqu'au craquage. Et le lieutenant s'en inquiète déjà beaucoup. Il s'en que le point de rupture est proche. Garviel passe à toute vitesse le long du mur pour trancher deux nuques de titans en un passage, et manque encore de peu de percuter une main gigantesque. Le semblant d'organisation entre les soldats s'effrite de seconde en seconde alors que les pertes s'accumulent encore. Un homme se fait écraser par un titan qui trébuche, un autre est attrapé et dévoré avant que les secours n'arrivent, un troisième panique et fait une erreur fatale. Pour chaque titan qui meurt, un soldat meurt aussi, mais les renforts n'arrivent pas. Et c'est là, alors qu'il effectue une série de manœuvre pour tuer une autre créature, que le front sur la brèche craque. Trois titans déviants se ruent à toute vitesse et mettent en déroute plusieurs soldats. Le mal est fait, le reste de la marée s’engouffre à son tour dans le district. Garviel doit alors se résoudre à donner le seul ordre encore utile. « Battez en retraite ! Trouvez les civils et aidez les à évacuer ! » C'est tout ce qu'ils peuvent faire désormais, repartir en arrière et sauver un maximum de personnes. Il avise un trio de soldats. Kelsier semble avoir rejoint les combats. Le lieutenant se dirige vers eux pour faire un point et c'est alors qu'un titan réussit à agripper son câble. Avec le chaos régnant, il est devenu compliqué d'avoir des yeux partout. Il se sent partir en vrille, et c'est un réflexe de vétéran qui le sauve. Dans un mouvement de poignet, Garviel réussit à trancher son câble et il s'envole alors droit vers le mur qu'il vient percuter violemment. Il fini sa chute de quelques mètres au sol, et reste sonné un moment.
Garviel Vector
Brünhild S. Heisenberg
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Mar 1 Jan - 17:38
La fête de l’hiver.
Une hécatombe sans nom avait pris la ville et Brünhild n’avait aucune fichue idée de la manière dont elle allait pouvoir s’en sortir. Et puis, un hurlement, des gens couraient dans le sens opposé. Et un Titan fit irruption dans la rue. Les rangs se défirent et ses employés se dispersèrent sous la panique pour aller se cacher à droite à gauche, alors que Brünhild leur hurlait de ne pas bouger.
Et la peur s’immisça en elle de manière plus pointue. Elle serra la main d’Allen et inspira longuement.
« Je crois que je devrais aller me mettre à l’abris, vous savez vous servir de ce machin ? »
Elle se sentait terriblement inutile et n’avais aucune idée de ce qu’elle pouvait bien faire. Elle observa autour d’elle et les corps jonchaient déjà le sol. Elle poussa Allen dans une ruelle pour éviter qu’un Titan ne les voit tout de suite et s’adossa au mur en fouillant ses poches.
« C’est dans ces moment-là que je déteste avoir arrêter de fumer. »
Un rire jaune retenti et elle observa le ciel pour ce qui lui sembla être la dernière fois.
Brünhild S. Heisenberg
Aedan Stellaa
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Mar 1 Jan - 17:57
Manquait plus que lui, hein ? Étrangement, Aedan vient coller un coup amical dans l’épaule de Kelsier. Ils se connaissent on dirait. Il se connaissent bien, même.
« T’en as mis du temps ? T’étais où encore ? »
C’est pas un reproche. Connaissant Hodgen, il a dû être retardé par un truc. Le bon samaritain. On dirait pas comme ça, mais ce mec sauverait la veuve et l’orphelin au quotidien, du moment qu’ils font pas trop de bruit.
Il les laisse discuter. Il ne s’en mêle pas, parce qu’il estime ne pas avoir à le faire. Il observe les combats … « Et voilà comme prévu, la brèche est tombée… »
Il avise Vector. L’observe. Il semble venir dans leur direction mais son câble est attrapé, il le coupe et … finit directement dans le mur avant de retomber au sol. Aedan passe alors une main sur son front.
Il fronce les sourcils. Ne réponds que d’un signe de tête. Il est contrarié. Karhlya est là, dans les parages, c’est une chose, le plus étonnant pour lui est de ne pas la trouver là, au front. Elle a pour habitude d’être en première ligne, tout comme lui, alors tout de suite, ça l’inquiète.
« J’irais la chercher … après. »
Il n’a pas le temps pour ça. Pas le temps de la chercher maintenant. Il a confiance, au fond. D’ailleurs, quand la brèche cède, il a parfaitement conscience du fait qu’il doit rester ici.
« Je vous place sous mon commandement temporaire. C’est quoi votre nom, déjà ? »
Ah ouais. Il ne l’a toujours pas. Ça alors.
Il s’approche d’Aedan. Le fixe un instant. Etrange de le voir ici … étrange aussi de le voir aussi en forme. Ça faisait longtemps. Son regard suit celui du brun, se pose sur Vector et il soupire.
« C’est dans un cirque qu’il devrait faire carrière, té. Et on se demande pourquoi je l’écoute jamais tiens … »
Un soupire. Fallait aller le chercher maintenant. Du coup, il sort ses lames, les fait tourner une fois entre ses doigts.
« Aedan, prends-la avec toi. »
Il désigne Max de la tête.
« Je vais récupérer cet abruti, couvre-moi. »
Il a confiance. Peu importe le passé. Il a toujours eu confiance en lui …
Et tu le vois, Sawyer, se fait attraper par un Titan. Tu te figes et ton esprit tourne à cent mille. Que pouvais-tu faire de ça ? Qu’allais-tu pouvoir faire pour l’aider. Tu n’étais pas armé, tu n’avais aucune aide et Karhlya n’arrivait pas. Cette idée te vrilla le cœur sans que tu saches réellement pourquoi. Puis Béryl arriva pour finalement sauver ton subalterne et, si tu n’as pas douté de pourquoi elle l’avait fait, tu ne pouvais t’empêcher de lui en être reconnaissant.
Et puis, Karhlya arriva et tu ressentis un soulagement intense. Un faible sourire étira ses lèvres alors que tu approchas du cheval, t’emparant de l’équipement. Tu la détailles un peu des yeux et soupir.
« Je sais toujours m’en servir… Tu es dans un sale état, est-ce que ça va Karhlya ? »
Tu t'inquiètes pour elle, toi tu n'as pas une égratignure et tu détestes la voir dans cet état.
« Il faut évacuer ces gens mais passer par la ville est impossible dan l'état actuel des choses. On est passés pas loin d'un mur lorsqu'on a quitté Ismey tout à l'heure, tu crois qu'on pourrait emmener les civils sur le mur pour qu'ils rejoignent les portes plus facilement ? »
Un instant Ismey s'insinue dans ton esprit. Elle n'est pas faite pour ce genre de situation et tu espères alors que tout va bien pour elle.
Alec C. Saddler
Karhlya Ainsley
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Mar 1 Jan - 19:11
événement i
Tu te mets à observer autour de toi. Les titans abattus à quelques mètres de toi commencent à se dissoudre, la vapeur rends la visibilité compliquée et ça ne te rassure pas le moins du monde. Tu as vu des fumigènes provenant de la brèche. Une noire … au moins un titan déviant. Une mauve, l’urgence, l’évacuation. C’est problématique. Tu poses les yeux sur les civils qui sont là, tout autour. Ils sont plutôt nombreux … ils sont assez pour attirer un titan déviant ici, plus rapidement qu’on ne saurait l’imaginer. Ta gorge se sert. Tu te sens tellement dépassée … Tu ne prends pas les décisions, normalement. D’habitude, Hodgen est là pour ça et tu aimerais vraiment qu’il apparaisse pour te dire quoi faire. Avant que tu ne sois totalement prise de panique … « Je vais bien … plus ou moins. » Dans le feu de l’action, ça allait. Maintenant, tu ressens quand même la douleur. Les côtes. La tête. Une épaule. Ta chute de tout à l’heure se fait sentir. « J’ai l’habitude, t’en fais pas. » C’est pas faux. Au fond, tu es résistante. Même blessée, tu es capable de te battre, il t’en faut beaucoup pour te clouer au sol. « J’ai juste peur de manquer de gaz. » Tu tapotes les bouteilles. Le son ne te plait pas particulièrement, mais tu supposes que ça fera l’affaire.
Tu jettes un œil à Béryl, là-haut, dans les bras de son compagnon. Tu lui fais signe avec ta lame, histoire de montrer que tu es là et qu’il va falloir descendre pour s’occuper de tout le monde ici. Hors de question d’abandonner ces gens, n’est-ce pas ? Tu prends le temps de réfléchir quelques instants, avant de hocher la tête. « Là, derrière ces bâtiments, tout droit par cette ruelle, on tombe sur le mur et sur un escalier normalement réservé à la Garnison pour monter tout en haut du mur. Si on fait monter ces gens là-haut on peut leur faire rejoindre la sortie par le haut. » Le truc … c’est que tu sens déjà le sol trembler. Comme prévu, ce – ces en fait – déviants sont là. Ils sont proches. Il ne reste que quelques secondes, moins d’une minute pour que l’un traverse la brume et se rue sur ces gens pour faire un carnage. Un déviant … c’est pas une mince affaire. Cependant, tu te tournes, tu fais quelques pas en direction de la rue d’où ils viendront sans doute. « On peut pas juste fuir … ces choses vont poursuivre s’ils ne sont pas retardés ou abattus. » Et bien sûr, dans ta tête, c’est à toi de le faire. C’est toi, qui à l’habitude, c’est toi qui peux potentiellement gérer ça. C’est toi qui peux au moins retarder ces monstres pour offrir quelques minutes de répit.
Karhlya Ainsley
Alec C. Saddler
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Mar 1 Jan - 19:23
Boom boom boom
Tu écoutes la jeune femme avant de porter la main à son visage pour prendre conscience des blessures qu’elle s’est infligée. Tu serres les dents et tu hôches la tête. Bien sûr qu’elle est résistante, qu’elle a l’habitude, mais ça n’est pas une raison pour ne pas s’inquiéter.
Un titan déviant ? Génial. Tu te passes une main sur le visage avant de froncer les sourcils. Tu as un plan qui se dessine dans ton esprit. Tu la regardes faire signe à Sawyer et Béryl et hoche la tête. Tu t’équipes en même temps et tu souris un peu, presque tristement.
« Tu vas attendre que ces deux-là redescendent et vous allez évacuer les gens. Petits groupes par petits groupes. L’un de vous reste là-bas, et l’une de vous deux fais les aller-retours pendant que la dernière personne reste dans l’immeuble. Quand tout le monde est évacué, vous lancez une fusée de détresse et vous avancez sans vous retournez, d’accord ? Vous conduisez tous les trois ces gens jusqu’aux portes pour qu’on puisse en sauver le plus possible. Compris ? »
Et toi Alec, dans tout ça, que fais-tu ? Tu tournes la tête doucement vers l’origine des pas. Il n’est plus très loin. Tu finis de t’équiper et tu lui souris.
« J’ai confiance en vous, vous allez y arriver. Okay ? »
Tu lui souris, tu te veux rassurant. Vous n’avez que peu de temps et Béryl et Sawyer ne sont pas encore là. Mais as-tu réellement besoin de dire où tu vas ?
Alec C. Saddler
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Mar 1 Jan - 19:38
D'un grand sourire émerveillé mais
éphémère
Ils semblent bien se connaître. Ils semblent même plutôt proche. Dans d'autres circonstances, tu te serais probablement tapé la tête contre un mur. D'être avec eux. Les deux. Ensembles comme ça après ce qui est arrivé, oui. Mais heureusement le temps n'y est pas. Les sentiments non plus. Alors tu portes ton regard sur le caporal qui te demande ton nom. C'est vrai, il ne le sait pas malgré tout le reste. « Max Schreckgespenst. Max suffira amplement. » Un bref sourire à son égard. Tu le vois tenter de dire ton nom en l'écorchant et pendant une seconde, ça t'arrache un sourire, oui. Bref et éphémère, il n'est déjà plus là alors que tu le vois. Garviel finit dans un mur alors qu'il tente de vous rejoindre. Tu as un sursaut. Un élan vers lui. S'ils n'étaient pas là pour donner un côté comique à la chose, tu serais parti. Au quart de tour pour l'aider.
Mais tu te ravises en entendant leur voix. Il donne un ordre. Celui de le couvrir avec Aedan et tu hoches simplement la tête en tirant déjà tes câbles. Tu prends le côté droit. Sans hésiter, tu t'élances alors que tu vois les trois déviants courir. Ceux-là aussi sont déjà arrivés. Le seul mot qui te vient c'est : « Saloperie. » L'un d'entre eux cours dans votre direction. Et tu signifies seulement à Aedan que tu t'en occupes alors que tu plantes un crochet dans sa jambe. Le second vient se planter dans le mur derrière lui. En tirant sur le gaz, tu viens raser le sol. Lui trancher un tendon. Avant de venir prendre appuie sur le mur derrière. Il commence à tanguer, courant toujours alors que tu plantes ton crochet dans sa nuque pour la trancher. Dans l'idée c'était cela. Jusqu'à ce que tu le vois. Le second derrière toi. Qui sort de l'angle mort d'un bâtiment. Il est plus petit. Tu n'as pas eu le temps de le voir.
Tu ne peux pas rester dans sa trajectoire, mais tu n'as pas le temps de réagir sans provoquer des dégâts. Il est plus rapide. Tu n'as le temps de planter qu'un seul crochet dans la maison en face de toi. La déroute. Tu stop le gaz en voyant le mur avant de t'encastrer trop fort dedans. Suspendue à ton câble, il fini par te lâcher, t'écrasant par terre. Et tu le vois. Il t'a vu lui aussi alors que tu relèves la tête. « Connard... »
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
Pando
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Karhlya Ainsley
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Mar 1 Jan - 19:52
événement i
C’est du suicide. C’est pas … tu le sais, c’est tout. Par expérience. Un titan déviant, c’est pas quelque chose qu’on gère seul si facilement. Même en mission. Ils causent tellement de morts. Pour autant, là, il n’y a pas vraiment le choix. Tu ne peux pas demander à Béryl de t’aider, il faut de la main d’œuvre en bas pour guider ces gens et surtout, tu ne l’arracheras pas une nouvelle fois au regard de son petit-ami. Tu tournes finalement légèrement la tête … Alec a enfiler son équipement et le voir, avec cet attirail provoque un léger sourire. Un sourire qui s’efface bien vite cependant lorsqu’il se met à donner ses ordres. Parce que oui, c’est bien de ça qu’il s’agit. Des ordres d’un Lieutenant, autrement dit, un soldat bien plus haut gradé que toi auquel tu dois, normalement, obéissance. « Q-Quoi ? » Tu lui fais face à nouveau. Tu te repasses son petit discours dans la tête. Avancer sans se retourner ? Est-ce qu’il était en train de faire ce que tu pensais qu’il était en train de faire ? Oui. Clairement, oui. « Pas question. » Tu oublies le grade. Tu oublies les ordres. La hiérarchie. Ton, normalement, profond respect pour la chaîne hiérarchique et les règles en vigueur au sein de l’armée. C’est non. Et ta gorge se sert, et ta voix se brise, parce qu’au fond … au fond c’est pas toi qui décide. Ça t’empêche pas de lutter, cependant. Tu l’aimes … et il est parfaitement hors de question que tu le laisses seul ici et que tu partes sans lui. Il est hors de question qu’il se sacrifie, qu’il meurt face à un titan pendant que tu cours te mettre à l’abri. « T’es devenu fou ? Est-ce que tu sais au moins de quoi est capable cette chose, Alec ? » C’est dangereux. Il est pas stupide. Vous avez eu la même instruction. Il sait. Il est conscient de ce qu’il fait et c’est encore plus effrayant pour toi. « Je veux pas que meurt … je veux pas te laisser, je veux pas ! » Tu as élevé la voix. Tu as les yeux remplis de larmes. Jusqu’ici, tu as réussi à le tenir loin de ces choses et là … là, voilà qu’il voulait se jeter directement dans la gueule d’un titan, ou presque. « Je ferais pas ça. Tu peux pas … » Il peut. Et évidemment, pendant que tu lui hurles pratiquement dessus ... il approche, ce monstre.
Karhlya Ainsley
Alec C. Saddler
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Mar 1 Jan - 20:09
Boom boom boom
Tu sais ce que tu fais. Tu n’as pas été dans le bataillon d’exploration mais, la formation était générale. Tu sais ce que sont ces titans. Tu sais bien que ça ne va pas être simple d’attirer son attention. Tu sais bien que ça ne va pas être simple de lui échapper. Impossible. Mais Karhlya est blessée et tu n’as aucune idée de l’état des autres membres de votre petit groupe. Tu refuses de la laisser mourir ici.
Tu l’écoutes protester, hurler, t’engueuler même. Mais au fond, tu n’es pas dans un état suffisamment stable pour te battre avec elle. Tu as peur, elle a peur, vous avez tous peur. Mais les civils passent avant ta vie. Et tu as conscience de ça alors tu inspires et tu l’attires contre toi, sans chercher à réfléchir à quoi que ce soit d’autre.
« Je sais très bien ce que je fais. Et je n’ai pas non plus envie de mourir donc tout va bien. Mais j’ai besoin que tu sécurises ces gens sinon on n’en sortira jamais. »
Tu souris, un sourire qui se veut rassurant, un de ceux qui pourrait dire « je reviendrais ne t’en fais pas » mais tu ne feras pas de promesse que tu n’es pas sûr de pouvoir tenir. Alors, tu te détaches d’elle.
« Tu n’as pas réellement le choix de toute manière. Maintenant tu vas les rejoindre pour transmettre mes ordres. »
Tu es très sérieux et tu n’hésiteras pas à la coller de force aux mains de Sawyer s’il le fallait.
« Je serais prudent et je ferais tout ce que je peux pour m’en sortir maintenant fais-moi confiance et allons-y avant qu’on ne meurt tout. »
Alec C. Saddler
Béryl Exshaw
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Mar 1 Jan - 20:35
Titan
Elle étouffe. Elle a dû mal à respirer, autant par l’étreinte de Sawyer que par les larmes qui saccadent sa respiration. Elle pleure, elle tremble, de peur, de joie, de tout et n’importe quoi. Toutes les émotions se mélangeaient mais ce n’était rien comparé au soulagement qui décontractait ses muscles. Elle le serrait aussi, d’une seule main néanmoins, toujours une lame entre les doigts.
« Merci d’être en vie… J’ai eu… tellement peur. »
Pourtant elle s’éloigna, à contre cœur, ce n’était ni l’endroit ni le moment de faire des déclarations passionnées. Elle se releva, et encore une fois ses yeux volèrent au-dessus de l’horizon pour recueillir des informations. Fumée noire, violette.
« Il faut y aller. C’est de plus en plus dangereux.»
Elle vint vers lui, se collant contre son corps.
« Accroche toi. Désolée.»
Puis elle les descendit un peu maladroitement du toit, pour toucher terre à côté de Karhlya et du dénommé Alec. Elle entendit rapidement le plan d’Alec, mais surtout la réaction vive et protestante de la rousse. Elle serra une nouvelle fois la main de Sawyer.
Elle détourna les yeux en s’approchant d’eux, comme pour leur laisser une once d’intimité dans ce monde de fous.
« Saw, tu as encore ta fusée ? »
R I P
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Béryl Exshaw
Sawyer Ebenhardt
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Mar 1 Jan - 20:43
Il se laisse aller à cette étreinte un moment. Elle pleure, mais il doute que ce soit des larmes de tristesse, sans doute le soulagement, plutôt. Cependant, bien vite, elle s’éloigne pour le ramener au sol, près du Lieutenant Saddler. Ainsi … il allait prendre le rôle de l’appât pour leur permettre de mettre tout le monde en sécurité. Il n’était stupide, il savait que c’était dangereux, toutefois, Sawyer était du genre à obéir. Il ne remettrait pas en doute le jugement de son supérieur, ce qui ne semblait pas être le cas de cette jeune femme de l’exploration.
Béryl l’entraîne un peu à l’écart. Il hoche la tête avant de sortir le pistolet et les fusées colorées qu’il possède. Il place le tout entre les mains de la jeune femme. Avant d’attraper de l’équipement derrière. Il s’équipe rapidement. Il galère un peu, ne se le cachons pas, il y avait bien trop longtemps que Sawyer n’avait pas enfiler un équipement de ce type. Cependant, il s’en sort en quelques minutes à peine et attrape la main de la jeune femme.
« Je monte sur le mur. Tu guides les gens dans la rue, d’accord ? »
Ne resterait plus qu’au dernier, sans doute la petite rousse, à se placer ici, pour faire sortir tout le monde et les diriger vers la ruelle.
Tout mais pas ça. C’est ces mots que tu te répètes en boucle dans ta pauvre tête. Tu t’énerves. Tu es tout à fait incapable de garder ton calme présentement. Tu cris. Tu pleures même, maintenant. Mais rien n’y fait. Il demeure si sérieux avant de s’approcher et de t’attirer à lui. Tu écarquilles les yeux, surprise. Et tu reste parfaitement immobile. Il sait ce qu’il fait, c’est ce qu’il dit. Sa voix t’apaise un peu … le ton qu’il prend aussi. Il te fait confiance et tu devrais avoir confiance en lui, toi aussi, même si tu as peur. Même si l’idée même de le perdre te brûle les entrailles. Regarde-le te sourire. Droit. « C’est un ordre … oui je sais. » Tu baisses les yeux. Tu t’es résignée. Ça ne va pas dire que la douleur s’est effacée, ça veut dire que tu as décidé de faire confiance, de lui confiance à lui, de faire confiance au destin. Tu pourrais prier tous les deux existants à ce moment précis, si ça pouvait permettre de changer quelque chose. C’est un soldat. Et tu es un soldat. Il y a des moments, comme celui-ci, durant lesquels tu n’as pas le droit de te laisser submerger par ce que tu ressens. Tu pourrais lui dire ce que tu as sur le cœur, là maintenant, même s’il a compris avec ton baiser, plus tôt, tu pourrais mettre des mots là-dessus mais … ça sonnerait comme un adieu, et tu te refuses à le faire. « A vos ordres, lieutenant. » Le poing sur le cœur, un salut militaire de rigueur, tu lui tournes le dos et tu rejoins le bâtiment pour faire sortir les premiers civils. Tu leur indique la ruelle en leur ordonnant de courir le plus vite possible, sans provoquer de bousculade. Bien sûr, tu ne manques pas de lancer des regards vers la place … et le titan qui traverse la brume ne t’échappe pas le moins du monde. Pourtant, tu détournes les yeux. Tu as des ordres.
Karhlya Ainsley
Kelsier Hodgen
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Mar 1 Jan - 21:31
Ça ne servait plus à rien de se battre ici. Trop de titans. La brèche n’avait pas été contenue, les victimes étaient bien trop nombreuses et surtout, ces trois déviants – trois ensemble, oui, voilà qui n’était pas là pour arranger leurs affaires – représentaient maintenant un problème de taille. L’un avait filé droit par la grande rue, il était maintenant hors de portée. Les autres étaient pour le moment retenu ici. Kelsier fonça droit devant, assuré de la présence de Stellaa et Max, la fille avec un nom à coucher dehors. Il esquiva un titan, pour en abattre un second. Son objectif, c’était Vector et il se posa rapidement près de l’homme, le tapotant du pied.
« C’est pas le moment de jouer les carpettes, Vector. »
Il n’avait pas de temps à perdre. Il relève donc l’homme sans ménagement, le faisait s’appuyer contre lui. Il allait sans doute ronchonner. Se plaindre. Gémir. Ou même hurler sous la douleur. Ça allait le saouler, quoi. Mais tant pis. Il venait d’assister à la manouvre ratée de Max, mais il était coincé. Cependant … Aedan lui venait de faire demi-tour.
« Super. On lâche les potes pour une fille, c’est nouveau ça. »
Il grogne. Il ne lui en veut même pas, c’est juste pour le plaisir de ronchonner. Il balance ses câbles sur un toit sur lequel il lâche Vector, encore une fois sans délicatesse. Il fait signe à des soldats de la Garnison.
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