I - Récemment, plusieurs meurtres ont eu lieu dans l'enceinte du mur Maria. Des témoins disent avoir entendu le son d'une flûte quelques minutes avant l'agression. Coïncidence?II - En voilà de biens beaux poèmes qui filent dans les recueils et les journaux du mur Sina. Il se dit au détour des ruelles que le nom du poète est inconnu, mais que ses sonnets renferment plus de messages qu'ils ne veulent bien laisser le croire.III - Il parait qu'un restaurant du mur Rose fait des repas à -50% pour les membres du bataillon... Info ou intox ? L'offre semble néanmoins limitée dans le temps...IV - On raconte que la Garnison a mis les bouchées doubles pour nettoyer et réparer l'armement des murs des districts de Maria.V - Il paraît que les soirs de pleine lune, dans l'une des ruelles de Trost, on peut entendre les sanglots d'une femme. Mais lorsqu'on tourne dans la rue pour la rejoindre, ils cessent et la rue est déserte.VI - Il se dit que des bruits très suspects auraient été entendus dans une vieille maison à l'abandon, du côté de Stohess. Certaines rumeurs disent que la famille qui vivait là a été sauvagement assassinée il y a plusieurs années et qu'ils hanteraient encore les lieux ...
ÉVÉNEMENT I - festival de la nouvelle année. - Page 4
Explosion Elle ne sait pas ce qu’il s’était passé. Un bruit, un son, un souffle, une douleur. D’abord une vision floue, des cris, une agitation.
Elle se relève, vite, bien trop vite, elle tangue un peu. Sa cote la fait souffrir mais c’était tout ce qu’elle ressent pour l’instant. Sawyer est a terre. Qu’est-ce qu’il se passait ?
Ses yeux se détachent de Sawyer un instant et ils parcourent les alentours. Le mur avait été détruit. La foule était en panique. Max et Karhlya n’étaient pas loin d’elle. Ce qui voulaient dire que. Les titans allaient sans doute arriver. Et personne n’avait d’équipement.
Les idées fusèrent, s’entrechoquant les unes dans les autres. Comment, pourquoi ?
Elle se remet à genoux, alors que Sawyer ne se réveillait pas encore. Elle le secoue. Une panique lui prend le ventre, bien plus grande que ce qu’elle avait ressenti en voyant le trou dans le mur, ça paraissait tellement irréel. Prenons les choses dans l’ordre.
« Saw.. Saw... »
Est-ce qu’il allait bien ?
Le ciel leur tombait sur la tête. Il faut qu’ils s’abritent, qu’ils prennent de quoi se protéger, au cas où.
Elle se met au-dessus de lui pour le protéger des KAILLOU le temps qu’il reprenne conscience. Elle prend une tuile au niveau de son épaule.
Elle relève la tête, tremblante. Elle hurle à celles qu’elle reconnait.
« Max ! Karhlya ! Vous allez bien ? »
R I P
Pando
Béryl Exshaw
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Ven 28 Déc - 18:25
D'un grand sourire émerveillé mais
éphémère
Tu ne pouvais le nier. Qu'il était charmant avec toi actuellement. Un bref sourire. Le dernier avant long moment probablement. Tu t'apprêtes à rétorquer, Max. Comme toujours, mais le destin ne laisse rien au hasard. Rien. Tu l'entends soudainement. Cette déflagration bruyante. Elle te perce un tympan. Elle fait vibrer tes entrailles. Tu heurtes le sol violemment. Ce bruit. Ce bruit qui retentit. Et cette agitation soudaine. Des cris te parviennent et tu le vois. Ce trou béant. Le mur a cédé à l'explosion. Évidemment. Et tes yeux s'écarquillent en réalisant la situation. Ils vont mourir. Par centaine. Par millier. Ils vont mourir parce qu'ils ne connaissent rien. De ces créatures géantes. De ce qu'il faut faire à présent. Mais en y pensant, il n'y a rien à faire vraiment. Si ce n'est fuir. Espérer pour sa vie. Prier peut-être. Tu t'égares.
Mais tu l'entends. Sa voix. Ton prénom résonne et tu retombes sur terre en évitant quelqu'un de justesse. Ils se précipitent. L'instinct de survie parle le premier. Tu poses tes yeux sur Béryl. Il y a quelqu'un allongé avec elle. Tu veux y aller. Pourtant, ton mouvement s'arrête immédiatement. Tu tournes les yeux pour le chercher. Tentant de te relever alors que les gens continuent à affluer, tu finis par crier. « Aedan !! AEDAN !! » Tu le cherches du regard. Après un effort contre l'invasion soudaine de personne, tu finis par te relever. Un peu maladroitement. Ça fait un mal de chien de se casser la gueule comme ça. Ce n'est pas lui que tu vois. Mais cette gamine qui se fait marcher dessus. Personne n'y prête attention. Personne parce que chacun pense à lui. Tu te fraye un chemin jusqu'à elle. Tant bien que mal, finissant par lui attraper la main. « Je vais t'aider ! Tu peux courir ? » Ses larmes t'arrachent une mine crispée. Tu veux tous les aider. Tous. Parce que tu sais ce que c'est. De voir les visages qui implorent qu'on vienne les sauver.
Qu'est-ce que tu peux faire ? Inspirant longuement, tu pousses doucement dans son dos. Pour lui intimer de courir. Il n'y a que cela à faire. Tu n'as pas d'équipement. De l'équipement. « AEDAN !! » Lui, il a le sien. Il pourrait vous aider. Alors tu retournes à sa recherche.
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
Pando
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Ezra Winsteed
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Ven 28 Déc - 18:36
La douleur se propage de son épaule pour se diffuser dans l’intégralité de son bras. Soit il est con, soit il est vraiment dévoué, toujours est-il que son premier réflexe a été de d’attirer la jeune femme tout contre lui et de faire dos à l’explosion, à défaut d’avoir le temps de fuir. Il a senti ce débris le heurter, il est bon pour un bel hématome et son épaule est sans doute démise mais … il se relève pour ramper jusqu’à la jeune femme, il supporte la douleur pour la soulever du sol et la serrer contre lui. Autour de lui, les gens courent dans tous les sens alors il porte la petite blonde à l’abri, derrière un bâtiment avant de la poser délicatement par terre et de venir attraper son menton, écartant ses cheveux.
« T’es pas blessée ? »
Il est passé du vouvoiement poli au tutoiement classique. Il l’observe à la recherche d’une quelconque blessure. Mon dieu, si elle avait été blessée par sa faute, il s’en voudrait terriblement.
« Je suis désolé … »
Il aurait pu la faire tuer… il se sentait minable, incapable de protéger quelqu’un décidément.
Qu’est-ce qui s’est passé, exactement ? Il n’en sait rien. Il a pris quelque chose dans la tête, il s’est écroulé. Rapide, efficace, il n’a rien compris et la première chose qu’il entends, lorsqu’il reprend un peu conscience, c’est la voix de Béryl. Il est pris de panique. Il se redresse trop vite. Ça tourne. On le bouscule et il retombe à genoux … sonné. Il sert les dents … elle est là. Près de lui. Elle va bien. Alors il porte une main à l’arrière de sa tête, ça saigne.
« T’as rien ? »
Elle n’en a pas l’air, en tout cas. Du coup, il se met à regarder autour de lui. Il est persuadé d’avoir aperçu le lieutenant Saddler tout à l’heure, non ?
« On doit pas rester là, c’est trop dangereux … »
Tout le monde se marche dessus. Du coup, il se lève, il titube, mais il attrape sa main et il l’entraîne avec lui un peu plus loin, contre un mur, là où personne ne peut plus les bousculer.
« Le district va se remplir de titans, n’est-ce pas ? »
Il a jamais vu un titan de sa vie le pauvre. Forcément, il a peur, même s’il ne dit rien clairement.
Garviel est bien posé depuis une dizaine de minutes sur son toit, il observe les gens aller et venir. Il remarque même quelques têtes connues qui passent. Il lui semble apercevoir certains membres du Bataillon aussi. Perché là ou il est, il n'éprouve finalement pas trop l'envie de se mêler à la foule. En particulier car il n'est pas accompagné et qu'il n'a pour le moment trouvé personne avec qui aller discuter, certes. Finalement, c'est un petit caillou, qui le frappe sur la joue, qui le tire de sa contemplation. Surpris, le lieutenant met un certain temps à comprendre ce qu'il s'est passé. Il avise finalement un jeune garçon en train de s'enfuir, puis un jeune femme qui s'arrête en dessous pour lui parler. Garviel se lève, tire son grappin sur la maison d'en face afin de pouvoir descendre facilement et se retrouver face à elle. « Ah non tout va bien, j'aurais une égratignure sur la joue rien de bien méchant. C'est juste un enfant qui s'amuse. Souhaitez-vous de l'aide pour le retrouver ? » Le lieutenant sourit chaleureusement, finalement, voilà qui lui donne matière à aller se mêler à tout ce monde. Il n'a cependant pas le temps de dire autre chose, ou d'entendre une réponse, qu'une explosion retentit. N'ayant pas encore décroché son grappin, Garviel s'en sort sans trop de soucis, mais nombreux sont ceux jetés au sol, dont le jeune femme. Une fois le souffle passé, le lieutenant utilise son équipement pour attraper la fille et rapidement se protéger contre le mur alors que de nombreux débris tombent partout autour d'eux. « Merde merde, c'est le mur ... » Il n'a pas vu de ses yeux la brèche encore, mais il reconnaît très bien les pans du mur parmi les énorme débris. « Attends ici je reviens ! » Sans attendre d'accord de sa part, Garviel commence à utiliser son équipement pour évoluer rapidement au sein de ce chaos, mettre à l'abri quelques civils paniqués, et surtout prendre de la hauteur pour avoir une vue d'ensemble. La brèche est proche, trop proche. Les titans ne vont plus tarder, et même s'il a un certain respect pour les hommes de la Garnison, ils ne valent pas le Bataillon pour ce qui est de tuer du titan. Profitant de sa position dominante, Garviel crie à qui peut l'entendre. « Soldats ! Trouvez de l'équipement et rendez-vous à la brèche ! Empêchez les titans d'entrer ! Les autres guidez les civils hors du district ! » Faute d'une autre figure de commandement dans les environs, il doit bien prendre les devants. Il reviens rapidement auprès de la jeune femme. « Je dois aller sur la brèche, trouvez des soldats et évacuez ! » Il sait qu'elle a le garçon à retrouver, mais il ne peut pas prendre le temps de l'aider, il y a trop en jeu autour. Alors le lieutenant prend la direction de la brèche, tout en aidant quelques civils sur le passage et ne nécessitant pas trop de temps. Il espère juste que d'autres soldats équipés arriveront aussi.
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Aedan Stellaa
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Ven 28 Déc - 19:01
Il l’a vue s’effondrer. Il a tendu les bras pour la rattraper … juste avant d’être emporté, bousculé par la foule. Il a pris un coup, puis un autre avant de se résigner, et de se mettre à l’abri. Il peste. Il enrage. Il fixe l’endroit approximatif où il a dû laisser Max attendant le bon moment pour se jeter de nouveau dans la mêlée générale.
Elle n’y est plus … il ne la voit pas. Pourtant, en tendant l’oreille, il a l’impression d’entendre sa voix qui l’appelle, alors il cherche, encore et encore, jusqu’à ce que ses yeux la retrouve. Il se précipite vers elle, elle a aider une gamine, une gamine qui s’enfuit à toutes jambes tandis qu’elle continue de l’appeler. Tant pis. Il n’a pas le choix. Il utilise son équipement pour la rejoindre et il retombe juste derrière elle. « … ça aurait presque pu être plaisant dans d’autres circonstances, de t’entendre crier mon nom comme ça. »
Il l’attrape par la taille.
« Accroche toi, faut sortir de cette foule, on va se faire marcher dessus. »
oh, et il avait du répondant en plus de ça? c'était toujours un bon point selon elle, quelque chose que son sourire en coin soudainement affiché laissait comprendre. d'autant qu'elle n'était pas de ceux à s'offusquer pour si peu, sans oublier de toute façon qu'elle avait été la première à s'engager sur ce chemin-là.
sa curiosité soudainement piquée, elle aurait voulu l'interroger sur ce qui avait bien pu l’entraîner là, lui qui ne semblait nullement dans son élément. sauf qu'elle n'en eut jamais l'occasion, coupée dans son élan par l'annonce d'un désagrément funeste. le bruit des explosions lui vrillaient les tympans alors que par réflexe, elle avait récupéré sa nièce dans ses bras, cette dernière tout bonnement terrifiée — et il y avait de quoi.
peut-être aurait-elle du écouter ce mauvais presentiment, finalement.
tentant tant bien que mal de rassurer la pauvre enfant tremblante et appelant sa mère (qu'elle espérait saine et sauve auprès du reste de leur famille) tout en gardant un sans-froid des plus remarquables. pourtant, l'inquiétude doucement s’immisçait dans ses pensées, les teintant d'un pessimisme ne lui ressemblant que peu. « Vous n'avez rien? » peut-être à la recherche d'une excuse pour se détacher de ses propres élucubrations, voilà qu'Anita dirigeait son inquiétude vers l'inconnu rencontré quelques minutes plus tôt, son regard se posant hâtivement sur lui. « Il faut que je la ramène à sa famille. Ils ont des chevaux, ils pourront évacuer rapidement. » un bref soupire fila d'entre ses lèvres qui n'affichaient plus le moindre sourire à présent. de toute façon, la situation présente n'était pas aux réjouissance, et la panique ambiante n'aidait pas à garder son calme. « Je doute pouvoir le rejoindre seule — à moins que vous n'ayez d'autres devoirs à remplir. » elle ne voulait après tout pas lui imposer quoi que ce soit.
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Kelsier Hodgen
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Ven 28 Déc - 22:12
L’explosion le fait sursauter. Immédiatement, il parcourt la foule du regard, il se met à chercher la source et évidemment, il la trouve bien rapidement. Il fronce les sourcils tandis qu’autour de lui, la foule s’agite, les gens autour de lui se mettent à courir, ça se bouscule, tout à coup, l’esprit du festival s’envole et c’est chacun pour soi.
Il repose les yeux sur la flemme juste à côté de lui. Puis sur la petite. Il a son équipement et normalement, il devrait probablement rejoindre le mur immédiatement pour contenir les éventuels titans, juste au cas où, même s’il ne voit pas bien les dégâts d’ici. Pourtant, il attrape son bras et l’attire avec lui. Il balance des coups d’épaule, il bouscule.
« Je vous accompagne en sécurité, au plus près de votre famille. »
Il ne peut pas la laisser toute seule avec cette enfant … c’est hors de question.
« Mais je ne pourrais pas m’attarder, si le mur est percé … »
Il laisse sa phrase en suspens. Il n’en dit pas plus. Il veut éviter de lui faire peur, en fait. Il sait que si le moindre titan pénètre ici, les victimes seront nombreuses.
"Is your first time will be the last? You don't know, but you hope not! "
Et soudain, cette journée de rêve se transforma en cauchemar. Tout se passa si rapidement que tu n'eus guère le temps de réagir. Le soldat t'attira à lui afin de te protéger de ce qui semblait être une explosion. Sauf que le souffle vous projeta plus loin. Ton corps roula au sol et fini par s'arrêter. Tu avais mal. Ton esprit était embrouillé. Tu ne comprenais tout simplement plus rien. Tes paupières s'ouvrirent, cherchant alors du regard le jeune homme. Tu le vois, non loin de toi. Il rampe dans ta direction, mais tu ne bouges pas. Tu es trop sonnée pour faire le moindre mouvement. Alors, lorsqu'il te soulève pour t'emmener en sécurité, tout ce que tu fis fut d'enrouler tes bras autour de son cou. Tu entendais des cris fuser de partout. Les gens, plus loin, courraient. La panique s'installait et gagnait la foule.
Ton attention se reporta sur lui. Il venait de saisir ton menton et dégager ton visage, te demandant si tu n'étais pas blessée. « J-Je ne crois pas... Non. Juste... un peu sonnée. » Et avec quelques égratignures, très probablement. Il s'excusa par la suite, comme s'il se sentait responsable pour ce qui venait d'arriver. Tu posas alors une main sur la sienne, celle qui te tenait le menton, et la pressa doucement pour le rassurer. « Ce n'est pas de votre faute, vous ne pouviez pas savoir que ça arriverait. » Tu lui souris. Bien qu'il n'était pas aussi grand et radieux qu'auparavant, il était tout de même sincère. Tes pupilles azurées se mirent alors à l'observer de la tête aux pieds et un déclic se fit dans ta tête. Il t'avait protégée! Tu n'avais rien, mais lui... « Vous n'êtes pas blessé j'espère? » L'inquiétude s'entendait dans ta voix tout comme elle se lisait dans ton regard. Ton autre main vint se poser sur son biceps et tu continuas de l'observer, à la recherche de la moindre trace de sang ou autre indice.
Tu regardas ensuite l'horizon. Les gens se bousculaient, se marchaient dessus. Tu avais peur toi aussi, car tu ne savais pas ce qui allait arriver. Tu te doutais, pourtant, que le danger était présent. Qu'il était réel. Instinctivement, tu t'accrochas à lui. À cet homme qui t'avait redonné le sourire un peu plus tôt. Tes petites mains tremblaient alors que ton regard plongea dans le sien.
Il souffle. Elle n’a rien. Quelques égratignures, par-ci, par-là, mais rien de de plus grave. Il ne peut pas s’empêcher de se dire que ses bêtises auraient pu lui couter la vie. Et s’il était monté sur le mur avec elle ? Ils seraient sans doute morts tous les deux à l’heure qu’il est. Pourtant, elle lui sourit. Elle s’inquiète pour lui.
« Je pense que ça ira … »
Il joue les héros, là. Son épaule lui fait mal, mais franchement, il se dit que ça ira et qu’il soignera ça plus tard. La priorité était de la mettre à l’abri. Mais avant … oh. Voilà qu’elle pose sa main sur son bras, puis qu’elle s’accroche à lui. Et il reste figé un court instant avant de l’attirer à lui et de la serrer tout contre lui. Elle a peur. Il le sait. Il le comprend. Il vient déposer un baiser sur ses cheveux, il essaie d’être rassurant, même s’il se demande s’il sait faire ça, au final, il essaye, au moins.
Il était si concentré, en pleine réflexion pour tenter de savoir où son chien avait bien pu aller … il marchait tranquillement, baladant son regard ici et là, lorsque cette explosion avait retenti. Il y avait eu un temps très court durant lequel tout était devenu immobile et silencieux, et puis, tout le monde s’était mis à courir et cette jeune femme dont tu avais à peine entendu le prénom t’avais attiré avec elle un peu plus à l’abri. Le monde continuait d’affluer devant elle, mais au moins, ils n’étaient plus bousculés.
« Qu’est-ce qui se passe c’était quoi ? »
Il n’a rien vu. Il n’a pas eu le temps de comprendre quoi que ce soit. Il en est encore à se demander ce qui a bien pu provoquer tout ça.
« C’est qui … Orion ? »
De la famille ? Un ami ? Lui, il s’en fiche. Ephraim, il a pas de famille et les gens qui sont plus ou moins proches de lui de façon régulière … il s’en fiche royalement.
"Is your first time will be the last? You don't know, but you hope not! "
Sans prévenir, il t'attira à lui et te serra dans ses bras. Et aussitôt, tu fermas les yeux. Tu avais peur et tu imaginais le pire. Tu avais besoin d'une présence rassurante à tes côtés. Cette étreinte était ce dont tu avais besoin. Tes bras se glissent alors dans son dos alors que ta tête vint se poser sur son torse. Tu aurais voulu que ce moment ne s'arrête jamais, car tu te sentais en sécurité. Ici. Là. Maintenant, avec lui. Surtout qu'il prononça ces quelques mots qui soulagèrent quelque peu ton coeur. Il allait te protéger, c'était une promesse. Et tu le croyais. Sauf que les cris aux alentours te sortirent de ce moment de tendresse.
Tu redressas doucement la tête pour plonger ton regard dans le sien et tu lui offris un sourire. Tu hochas la tête, signe que tu lui faisais confiance. « Nous ne devrions pas rester là. » Vous devriez partir, et rapidement. Si le mur extérieur était percé alors... Alors cela voulait dire que des titans pourraient entrer, non? Tu déglutis péniblement à cette pensée. Tu avais toujours cru que tu étais en sécurité, dans l'enceinte des murs, mais jamais tu ne te serais doutée qu'un jour l'un d'entre eux serait transpercé. « Et il faut vous trouver un médecin. » Tu n'étais pas complètement idiote et même si la peur te gagnait petit à petit, tu t'inquiétais toujours pour lui. Il pensait que cela irait, avait-il dit. Cela voulait dire qu'il était blessé. Sauf qu'il te considérait comme sa priorité. Tu glissas alors ta main dans la sienne, ne voulant pas perdre le contact que tu avais avec lui, et tu avanças. Tu ne savais pas vraiment où, mais l'important était de s'éloigner du mur.
Il plaisante. Ou bien non. Tu ne sais pas trop, mais il est là. Et quelque part, tu ne peux t'empêcher d'en être rassurée. Parce que visiblement, il n'a rien de grave. Ça te rassure, oui. Tu t'accroches à lui alors qu'il vient te saisir par la taille. Te tenant à lui. Parce que c'est la seule chose à faire. Tu le laisses te sortir de la foule. « Ce n'est pas le moment de plaisanter, tu sais... » Que tu marmonnes avant de poser pied à terre. Lorsque c'est fait, tu le regardes. Tu regardes le monde autour également. Tu te poses des questions.
Que faire ? Ils ont besoin d'aide. Vous ne pourrez pas sauver la plupart d'entre eux, mais le plus grand nombre. Si possible. Et il n'y a qu'une seule chose à faire. Une seule. « Il nous faut de l'équipement. Est-ce que tu sais où en trouver ? La garnison en a ? Je ne sais plus... » Tu n'arrives plus à y réfléchir calmement. En général, tu sautes dans le tas et voilà. Ou bien tu passes en fermant les yeux. En essayant de ne rien voir. Même si c'est impossible. D'oublier et de faire semblant. Que tout va bien. Ce n'est pas le moment d'y songer. Il y a Béryl plus loin. Karhlya également. Et tout les autres. « Il faut bouger. Allons près d'un baraquement ou... du mur peut être. Emmène-moi là où nous pourrons trouver de quoi nous aider. » Tu ne sais pas si Aedan sait quelque chose, mais tu ne peux compter que sur cela. Ou l'instinct. Tu reviens t'accrocher à lui. Enroulant tes bras autour de son cou, tu attends qu'il reparte. Parce que tu ne peux pas rester et fuir sans rien faire.
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Pando
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Ezra Winsteed
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Sam 29 Déc - 0:39
Il ne peut pas s’attarder. Il aimerait, vraiment. S’il pouvait juste cesser de bouger et la garder dans ses bras, ça l’arrangerait … mais là, ils sont au beau milieu du chaos. Ils sont proches du mur, et lui il sait que les titans ne vont pas tarder. D’ailleurs, lorsqu’il penche la tête sur le côté, il aperçoit déjà une silhouette gigantesque qui s’écroule non loin de la brèche. Il y a déjà des soldats là-bas, il entend quelques canons aussi qui tentent de repousser les créatures mais … il sait que ça ne va pas suffire.
Il se laisse entraîner dans un premier temps, avant de finalement tirer sur sa main. Il y a bien trop de monde dans les rues. La porte doit être saturée. « Il y a des hangars et un qg pour la garnison pas loin. C’est pas là que les civils iront, mais c’est là que les soldats iront en premier. Là-bas tu seras en sécurité et je pourrais trouver de l’équipement. »
Après tout, il n’allait pas rester sans rien faire …
Il se contente de sourire. En fait, pour lui, c’est pile le moment. Il se sent mieux quand il a cette attitude détendue face au danger. Ça ne passe avec tout le monde, certes, mais chacun son truc pour supporter, pour assurer. Parce que pour la première fois depuis bien longtemps, c’est ce qu’il va devoir faire … assurer.
« Les hangars ne sont pas loin de la brèche. »
C’est un gros problème. Pas pour lui, parce qu’il pourrait s’y rendre rapidement sans accroc, actuellement. Mais pour elle. Et pour les potentiels autres soldats qui se trouvent ici, sur cette place, parce qu’il est persuadé qu’il y en a d’autres. Elle vient s’accrocher à lui, il se déplace, il vient se reposer près d’un mur, à l’écart. Il n’est pas pressé de l’emmener au front. Il sait comme ça se passe … a deux, ils ne servent à rien, et il est possiblement un peu rouillé.
« Toute seule ? Tu reconnais personne du Bataillon autour de toi ? »
S’ils pouvaient trouver du renfort c’était pas de refus, vraiment.
"Is your first time will be the last? You don't know, but you hope not! "
Il tire sur ta main, ce qui attire ton attention. Tu t'arrêtes et te retourne vers lui, penchant légèrement la tête sur le côté. Il avait apparemment une idée. Il désirait t'emmener dans le QG de la Garnison. Les civils n'iront pas dans cette direction, mais puisqu'il y aurait des soldats, tu y serais en sécurité. Et, par le fait même, il pourrait s'équiper. Tu hésitas quelques secondes, jetant un regard dans la direction de la porte. Tu aurais voulu sortir d'ici le plus rapidement possible, mais tu faisais également confiance au jeune homme. Tant et aussi longtemps que tu serais près des soldats, rien ne t'arriverait. Après tout, ils avaient été formés pour cela, non? « D'accord, allons-y! Je vous suis. » Tu n'avais pas tellement le choix en fait... Tu ne connaissais pas du tout Odelia. Il allait donc être mieux placé que toi pour t'y conduire.
Et cette fois-ci, vos rôles s'inversèrent. Si, quelques minutes auparavant, tu le guidais vers la porte, ce fut à son tour de te guider en direction du hangar et du QG. Le bruit des canons parvint enfin à tes oreilles et, sans t'en rendre compte, tu serras davantage la main du soldat. Les battements de ton coeur accélèrent dans ta poitrine. Tu lui faisais confiance, mais tu ne pouvais pas t'empêcher d'avoir peur. Après tout, vous vous rapprochiez de la brèche. Instinctivement, tu portas ton autre main à ta broche d'émeraude, toujours accrochée sur toi. Tu espérais que tout aille pour le mieux.
Tu reconnais le bruit. Des câbles. Du gaz. C'est si familier et si effrayant à la fois. Si angoissant et si grisant en même temps. C'est affolant. Ce que tu peux penser. Alors qu'il te prend pour repartir. Il s'arrête sur un mur plus à l'écart et tu ne comprends pas. Pourquoi est-ce qu'il s'arrête. Les sentiments se mélangent un peu. C'est difficile à saisir. Tu serais déjà à l'assaut si tu pouvais. Parce que tu es comme ça. Et sa question te laisse perplexe une seconde. « Je reconnais tout le monde au Bataillon. Et c'est parce que je veux les aider que je veux y aller. Nous ne pouvons pas tous rester à terre sans rien faire. Mes amis sont là-bas, sans équipement. Aedan... Je peux mettre un équipement et nous pouvons en ramener également ensuite. Je peux en porte plusieurs s'il le faut. »
Ce n'est pas pour l'enfiler et te battre dans la seconde qui suit. Sauf si le choix n'y est pas, mais pour l'instant c'est la seule solution que tu vois. L'unique. Pour aider des gens. Le plus possible et vous sauver vous même également. « Je t'en prie, allons-y. Je ne compte pas me battre seule. Je ne me surestime pas à ce point. Et plus nous parlons, plus nous perdons du temps. » Mais tu peux jouer l'appât s'il le faut. Tu le ferais. Bien malgré toi. Soupirant, tu le tiens toujours alors que tu parles d'une voix calme. Presque sereine. Tu gardes ton sang-froid.
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Sam 29 Déc - 13:40
BOOM
Se battre
Elle s’était laissée entrainée dans un coin par Sawyer, qui titubait, qui leur frayait un chemin à travers la foule hurlante. Le choc des débris fait un bruit sourd, sombre. On entendait parfois des cris s’éteindre sous le fracas.
« Non ça va, mais toi, tu saignes. Tu vas tenir ? »
Elle sorti son espèce de petit canif pour découper son propre tee-shirt, laissant son ventre bleuté à l’air, et vint lui faire une sorte de bandage autour du crâne pour protéger la blessure. Il valait mieux ça pour stopper une hémorragie que de la laisser couler encore et encore.
Alors il lui posa la question. Les titans allaient-ils rentrer.
« Oui. »
Un souffle, une réponse claire. Elle lisait dans son regard la peur. Comme probablement toutes les personnes qui avaient été soufflés par la déflagration. Elle porta une main à sa joue, et la caressa doucement, comme pour le rassurer. Elle ne pouvait rien faire de plus à ce moment-là.
Au loin, elle entendit une voix bien trop reconnaissable, Garviel. Il fallait aller chercher de l’équipement, et combattre. Les titans allaient arriver, et Béryl savait que le bataillon était au plus à même d’en éradiquer au maximum. Elle prit la main de Sawyer et la serra contre son coeur.
On ne pouvait plus voir sur son visage ce sourire mignon qu’elle avait pu arborer. Mais c’était bien une expression concentrée, emplis de haine et de peur qu’elle montrait maintenant. L’horreur était déjà devant leurs yeux, par les cadavres écrasés sous les décombres, mais le pire allait sûrement arriver.
« Je dois y aller. »
Elle serra les doigts. Après tout, lui aussi était un soldat, inutile de se séparer, ils pourraient coopérer. Elle refusait de le laisser hors de sa vue.
« Viens avec moi. Je refuse de te laisser. Je ne peux pas. »
Alors les idées fusèrent, trouver de l’équipement. Elle savait que dans les sacs de transport sur Compote, elle avait un plus grand couteau mais rien de plus. Et puis ça fit tilt. Il y avait des harnais et autres dans les baraquements de la garnison, elle l’avait lu.
La plupart des gens allaient dans le sens inverse, rejoignant, courant vers le mur interne, la plupart devaient maintenant avoir dégagé les alentours de la faille. Et ses amis, collègues et soldats devaient se diriger aussi par là-bas.
Là où étaient les baraquements.
« Il y a de l’équipement vers la faille. On y va, et on pourra se battre. »
R I P
Pando
Béryl Exshaw
Alec C. Saddler
༄ 38 centimètres.
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Sam 29 Déc - 18:28
Boom boom boom
Une bulle. Du genre de celles qui sont brutalement éclatées. Tu aurais dû savoir qu’aller te balader et prendre du bon temps, c’était trop beau pour toi. Quand la déflagration retentie, ton premier réflexe fut d’attirer Karhlya dans tes bras et de protéger sa tête, levant finalement les yeux pour observer la situation. Un mur avait explosé.
Génial.
Ce n’était vraiment pas le moment pour ça. La musique c’était brutalement arrêtée, bien vite remplacée par les hurlements du peuple qui comprenait ce qui était en train de se passer. Toi ? Tu n’en menais pas large. Tu n’avais pas d’équipement et, tu n’avais jamais affronté un Titan. C’est là qu’une silhouette familière passa non loin de toi. Un de tes hommes.
Tu reculas, relâchant un peu Karhlya avant de baisser les yeux sur elle.
« Tu vas bien ? »
Une question stupide, mon bon Alec. Et puis, Karhlya saura bien mieux faire face à cette situation que toi. La jeune femme qui suivait ton soldat avait appeler ton amie alors, tu t’emparas de la main de la rouquine pour l’entraîner à ta suite chercher Sawyer et sa compagne. Les gens hurlaient et tu savais exactement ce qu’il te restait à faire.
« Ebenhardt, vous allez bien tous les deux ? »
Une fois proche de lui, tu avais pu te rendre compte qu’il était blessé. Tu n’avais pas vraiment fait attention à tes propres blessures, mais tu t’en tirais bien.
« Karhlya, je n’ai pas d’équipement et à moins d’en trouver, je pense que nous serons plus utiles en ramenant les civils à l’abris. Tu sauras quoi faire ici mieux que moi. »
Un sourire contrit étira tes lèvres. Tu ne sais pas vraiment comment les choses vont se déroulées mais tu estimes que c’est ce qu’il y a de mieux à faire pour le moment.
« Y a-t-il d’autres membres du bataillon autour de nous que nous puissions vous envoyer ? »
Tu ne connais pas les équipes des autres unités, pas toutes du moins, et puis ils sont souvent venus s’amuser en civil, leurs tenues ne t’aideront pas vraiment.
Alec C. Saddler
Brünhild S. Heisenberg
༄ peuple des murs
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Sam 29 Déc - 18:53
La fête de l’hiver.
Tous se passait bien. Et le stand était un succès. Elle était ravie. Elle allait répondre à Allen qu’elle le payerait en conséquence lorsqu’une détonation retentie. Par réflexe, elle porta la main à sa taille et rentra sous la tenture. Mais les hurlements remplacèrent bientôt le bruit de l’explosion et elle sû à cet instant précis que cette idée, aux premiers abords géniales, lui coûterait chère. Elle allait devoir payer des salaires. Alors, évidemment, sa première pensée fut de retourner à l’intérieur pour récupérer la caisse en espérant qu’elle serait toujours là. Elle enferma la boîte de bois au fond d’un baluchon qu’elle fixa autour de ses épaules.
« Allez, on va se mettre à l’abris les enfants. On se rhabille presto et on abandonne tout ce qui n’est pas absolument nécessaire. Hop hop hop ! »
Elle n’avait aucune idée d’où aller mais, elle devait à tout prix protéger ses oilles. Alors, elle observa longuement autour d’elle.
« Allen, en arrivant, vous avez vu un endroit ou l’on pourrait se réfugier ? »
Brünhild S. Heisenberg
Karhlya Ainsley
༄ wings of freedom
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Sam 29 Déc - 19:30
événement i
Il t’a attiré à lui, brusquement. Tu as entendu l’explosion, tu as rapidement senti la fumée, et tu as compris, comme si ton cerveau était programmé pour penser à ce genre de chose en premier, avant tout le reste. Ton corps entier s’est raidit, figé, glacé. Tu t’es mise à maudire le monde entier, subitement. Et lorsque tu as levé les yeux vers Alec … tu t’es rendu compte que tu avais peur. Si peur… « J-J’vais bien. » Tu réagis enfin. Tu regardes autour de toi, tu recules même de quelques pas pour observer dans la direction du mur. Forcément, c’est bien ça. Tu soupires. Pourquoi est-ce qu’il fallait que ça arrive maintenant, au beau milieu du festival ?
C’est de nouveau Alec qui te sort de ton espèce de torpeur en t’attrapant la main, pour t’entraîner prés de Béryl et d’un homme que tu ne connais pas mais que ton ami lui, semble bien connaître. Tu lances un regard à la jeune femme. Tu sais ce que tu as à faire. Tu le sais. C’est inscrit en toi, et c’est sans doute inscrit en elle, aussi. « Je sais … où trouver de l’équipement. » Tu fouilles alors ta poche pour en sortir un sifflet, un objet que tu as sur toi en permanence. Tu siffles une fois, longuement. Ton cheval n’est jamais attaché, par habitude, toujours au cas où. Il est habitué à répondre à cet appel. « Béryl on doit y aller. Et rapidement. » Et c’est terrible … si terrible ce que tu as en tête que ta gorge se sert immédiatement. Tu souffles. Et puis tu te retournes au moment même où ton cheval perce la foule pour vous rejoindre. Parfait. Tu te mets à fouiller dans les sacoches qui sont accrochées à l’animal pour en sortir deux pistolets et des fusées. Elles ne te seront pas utiles à toi, alors tu reviens vers Alec pour lui mettre tout ça dans les mains tout en hochant la tête. Il a raison. Tu le sais. Malgré tout, tu n’as pas envie de le laisser ici. Pourtant, tu n’as pas non plus envie de le traîner jusqu’à ce mur en morceaux. Pour le moment, tu doutes que le moindre titan ait réussi à entrer, aussi, ici, il était en sécurité. « Je sais … je vais rejoindre le mur, les hangars pour aider là-bas. Mais je vais revenir. » Tu jettes un nouveau regard à Béryl. « Au moindre problème, utilise ça et on reviendra tout de suite, je te le promets. » Tu finis par te détacher du jeune homme, autrement, tu ne le ferais jamais, et puis tu te mets en selle, tu grimpes sur ton cheval. « Béryl vient … on ira plus vite à deux. On leur ramène de l’équipement tu sais parfaitement que sans ça … » Ils n’ont aucune chance si un titan entre. Mais tu laisses cette affirmation en suspens. Elle a compris. Tu n’en doutes pas une seconde. Tu ne bouges pas, tu attends qu’elle se décide à monter derrière toi sur ton cheval. « Alec, je- … fais attention à toi. S’il te plait. »
Karhlya Ainsley
Béryl Exshaw
༄ wings of freedom
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ft. : Matsuura Kanan
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Sam 29 Déc - 20:25
BOOM
Resignation
Avant même que Sawyer réponde, Béryl vit Karlhya s’approcher d’eux avec un homme qui semblait connaitre Sawyer.
Au moment où Karlhya disait qu’elle savait où trouver de l’équipement, Béryl répondit du tac au tac.
« Les hangars de la garnison, proches du mur, en espérant qu’ils ne soient pas détruits par les débris. »
Putain putain putain.
Elle savait qu’elle devait y aller, elle le savait. Mais pourtant ses pieds refusaient de bouger, elle se cramponnait à la main de Sawyer, comme une enfant.
L’exploratrice appela son cheval, et la bleue se maudit elle-même de ne pas avoir mieux dressé son canasson, mais aussi de l’avoir attaché de manière à ce qu’il ne s’échappe pas.
Elles allaient revenir vers eux, avec de quoi se protéger et se battre. Alors elle desserra un peu sa main de cette de Saw, hoche la tête à Karhlya. Elle se résignait car elle savait ce qu’il se passerait sans équipement, elle savait que les laisser était la meilleure solution. Elle le savait pertinemment. Et puis, ils avaient de quoi les rappeler si jamais. Ils avaient de quoi se défendre dans le pire des cas.
Leur place n’était pas dans le combat avec les titans. Elle avait été stupide et incroyablement égoïste de demander à Sawyer de rester avec elle. Elle le savait.
Putain.
Elle lâche la main de Sawyer, et vient coller son front contre le sien - doucement, en tenant son visage avec ses mains. Elle ferme les yeux. Elle tremble.
« Je t’aime. Ne te met pas en danger. Je reviens vite. »
Sans attendre de réponse, elle s’extirpe de cette étreinte et saute sur le dos du cheval de Kahrlya. Elle s’accroche au ventre de cette dernière.
Putain.
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Pando
Béryl Exshaw
Sawyer Ebenhardt
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ft. : Shokudaikiri Mitsutada (Touken Ranbu)
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Sam 29 Déc - 20:39
Il tiendra. Il est fort, n’est-ce pas ? Contrairement à ce que son ex-femme a pu laisser planer dans son esprit depuis bien trop longtemps, Sawyer n’est pas un lâche. Sawyer à de la force de caractère, autant que de la force physique. Il va tenir. Il la laisse faire, il la laisse s’occuper de sa tête pendant un instant. Et puis il soupire lourdement.
« Béryl … »
Il n’a pas peur, ou si peu, pour le moment. S’il a peur, il a peur pour elle parce qu’il connait son rôle et sa place.
Lorsque la voix du Lieutenant, Sawyer se redresse. Il se lève, droit.
« Tout va bien, Lieutenant. Rien de grave. »
Au fond, il est rassuré. Il n’est pas seul à ne pas pouvoir faire grand-chose que rester sur place pour le moment. Son rôle, tout comme celui de Saddler n’est pas d’aller au front. D’ailleurs, la jeune femme près de lui l’a compris, il le sent. Elle relâche sa main. Il sait qu’elle va partir. Alors il reste silencieux quand elle s’approche. Et son cœur rate un battement lorsqu’elle prononce ces mots pour la toute première fois … avant de s’éloigner rapidement. Elle ne lui laisse pas réellement le temps de répondre. Elle montre sur le cheval blanc et il fait quelques pas pour se placer juste à côté d’Alec.
« Reviens moi. »
Il observe alors la foule. Ils ont du boulot pour contenir tout ça, pour s’assurer que tout va bien pour tout le monde, avant que ça ne devienne réellement l’enfer ici.
Elle ne va pas lâcher l’affaire, n’est-ce pas ? Ils se ressemblent, sur ce point. Il ferait pareil, à sa place. Il sait qu’elle a raison. Il sait qu’il perd du temps, mais au fond, peut-être qu’il le fait exprès, très égoïstement, par crainte. Et s’il la voyait mourir … ? Non. Il ne peut pas penser à ça. Pas maintenant. C’est pas le moment.
« D’accord. »
Il l’approche de lui, il la sert un très court instant contre lui … avant de repartir. A pieds, ils auraient mis un sacré bout de temps à rejoindre le hangar mais grâce à l’équipement qu’il porte, cinq minutes lui suffisent pour se poser sur le toit du bâtiment, puis au sol, là où de nombreux soldats s’affairent déjà. Il jette un œil sur la brèche. Il y a des titans. Ils sont juste là. Ils vont entrer, c’est inévitable.
« File t’équiper. Je vais échanger mes lames … On se retrouver ici. »
Les siennes sont usées. Il va se battre. Il le faut. Il ne peut pas rester sans rien faire pendant qu’elle se met en danger pour sauver tout le monde.
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