I - Récemment, plusieurs meurtres ont eu lieu dans l'enceinte du mur Maria. Des témoins disent avoir entendu le son d'une flûte quelques minutes avant l'agression. Coïncidence?II - En voilà de biens beaux poèmes qui filent dans les recueils et les journaux du mur Sina. Il se dit au détour des ruelles que le nom du poète est inconnu, mais que ses sonnets renferment plus de messages qu'ils ne veulent bien laisser le croire.III - Il parait qu'un restaurant du mur Rose fait des repas à -50% pour les membres du bataillon... Info ou intox ? L'offre semble néanmoins limitée dans le temps...IV - On raconte que la Garnison a mis les bouchées doubles pour nettoyer et réparer l'armement des murs des districts de Maria.V - Il paraît que les soirs de pleine lune, dans l'une des ruelles de Trost, on peut entendre les sanglots d'une femme. Mais lorsqu'on tourne dans la rue pour la rejoindre, ils cessent et la rue est déserte.VI - Il se dit que des bruits très suspects auraient été entendus dans une vieille maison à l'abandon, du côté de Stohess. Certaines rumeurs disent que la famille qui vivait là a été sauvagement assassinée il y a plusieurs années et qu'ils hanteraient encore les lieux ...
ÉVÉNEMENT I - festival de la nouvelle année. - Page 2
Petit ami Béryl hocha la tête. Ça lui faisait étrangement plaisir qu’elle s’inquiéta pour elle, et pour sa côte. Drôle de situation, en somme, mais bon.
Ludwig, voila quelques temps qu’elle ne l’avait pas croisé d’ailleurs, bien que leur relation, tendue au début, s’était améliorée avec le temps.
Et au loin, elle l’aperçu, non pas avec le visage souriant qu’il avait d’habitude, mais plutôt une mine inquiète. Il vint se mettre derrière elle, en prononçant quelques mots. Elle avait le cœur qui faisait des bond dans sa poitrine, elle ne s’attendait pas à le voir.
« Sawyer… Mais… Qu’est-ce que tu fais ici ? Je ne t’ai pas trouvé quand je suis passée à Stohess. Je… Je vais bien ? »
Il passa une main sur la côte de Béryl, et elle se figea instantanément. De peur de la douleur. Il faut dire que personne ne la touchait, encore moins à cet endroit-là. D’une main tout aussi douce, elle vint entrelacer leurs doigts, mais les fit tomber un peu plus bas, sur sa hanche. Mieux vaut prévenir que guérir, et rien que ce contact avait suffit à raviver une petite pointe de douleur, ce qui avait pu se lire très certainement sur son visage.
« Oh ça ? Ce n’est rien, ne t’en fait pas. C’est juste… une marque d’un passé douloureux, je raconterais. »
Oksana se présenta, en bonne et due forme, avec même un sourire. Elle tendait la main vers Sawyer, et attendait.
« Je te présente Sawyer Ebenhardt, mon…. »
Elle releva les yeux vers lui, comme pour lui demander confirmation. Après tout, ils n’avaient pas franchement discuté d’officialiser leur relation. Mais il fallait avouer que prononcer ces mots-là devant Oksana… C’était gênant en quelque sorte. Elle fit une pause.
« Petit ami. »
. . .
Pando
Béryl Exshaw
Sawyer Ebenhardt
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Jeu 27 Déc - 17:01
Il offre un sourire poli à Oksana. Il est inquiet. Il ne peut pas s’en empêcher, il est comme ça, c’est plus fort que lui. Il aurait compris, si Béryl rentrait de mission, mais il savait que ça n’était pas le cas. Du coup, il se posait des questions et ça se lisait sans doute dans son regard.
« Désolé. J’ai eu un peu de mal à me libérer … mais je n’allais pas te laisser seule aujourd’hui. »
Il avait bataillé, c’est vrai. Mais pour elle, il ne pouvait pas s’empêcher de penser que ça en valait la peine. Il se contente de hocher la tête quand elle lui parle enfin de cet hématome. Il ne va pas poser plus de question maintenant, surtout pas devant Oksana. D’ailleurs, il finit par prendre délicatement la main que la jeune femme lui tend. Il la sert, tout doucement pendant quelques secondes avant de la relâcher.
« Enchanté de vous rencontrer, miss Ziegler. »
Il relève la tête, balade son regard un peu partout.
« Tu respires toujours autant la joie de vivre, soldat. » Cette phrase chatouille tes oreilles. Elle sonne une cloche dans un coin de ta tête. Tu connais bien cette voix. Tout du moins, tu as passée un peu de temps à l'entendre brièvement. Machinalement, tu poses ton regard ambré sur lui. Sur cet homme. Dont tu ne connais pas le nom. Il ne connaît pas le tiens également. Pour autant, vous avez discutés il y a quelques jours. Un bref sourire vient marquer tes lèvres gercées. « Devrais-je sourire à tout bout de champ pour que les gens arrêtent enfin de penser que je suis névrosée ou pire encore ? »
Tu t'arrêtes, sortant de la foule pour venir longer le mur d'une maison. Ce n'est pas le plus simple de discuter au milieu d'une foule. Les mouvements de foule peuvent rapidement devenir gênant. Dangereux. C'est possiblement plus dangereux que dix titans à bien y penser. On ne sait jamais comment l'homme pourrait réagir. « Cette soirée est agréable. Pourquoi est-ce que je ne serais pas joyeuse ? J'ai l'air aussi terne que cela ? Tu vas me faire peur. » Oui, cela s'entend. Que tu es plus légère que d'ordinaire. Tu parles plus. Il y a également ce sourire au coin de tes lèvres. Tu te laisses vivre. Pour changer. « Je ne pensais pas croiser ton chemin ici... D'ailleurs, ce n'est pas soldat, mais Max. » Il était temps.
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Aedan Stellaa
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Jeu 27 Déc - 17:16
« Max … »
Il répète son prénom, tout en la fixant avec intensité. Il ne la lâche pas des yeux, son regard sombre est focalisé sur elle, uniquement sur elle. D’un revers de la main, il fait tomber la capuche sur ses épaules avant de prendre appui sur le mur tout proche, derrière lui. Elle lui semble différente. Peut-être l’effet du festival. « Serait-ce un sourire que j’aperçois au coin de vos lèvres, Max ? »
C’en est un, évidemment. Léger, mais bel et bien présent.
« Ça te vas bien de sourire … »
Il hausse les épaules, il tourne la tête, il se met à observer la foule, les visages qui défilent. « J’ai eu envie de voir autre chose que la misère. »
Il n’avance pas. Ça le saoule. Ça lui prend la tête. Il se demande même ce qu’il fiche ici … il avait juste voulu rendre service, l’accompagner, comme ça. Ça lui apprendra à jouer les chevaliers servants. Il est pas fait pour ça. Il y a bien trop de monde à son goût, il est bousculé, il évite les coups d’épaule, il slalome ici et là et puis … le voilà bloqué au beau milieu de l’avenue par cette bonne femme occupée à ramasser le pain qu’elle vient de faire tomber au sol. Il n’a pas plus de patience alors forcément, quand cette voix résonne non loin de son oreille, ça l’irrite et il se retourne vivement, un air sombre accroché au visage. ( mais ça, c’est habituel, en vrai. )
« Souhaitez-vous demander vous-même à cette charmante dame d’accélérer la cadence ? Si c’est le cas je vous en prie, passez devant. »
Il te fixe en répétant ton prénom. C'est assez étrange. Comme sensation. Tu as déjà vu des hommes te fixer. Longuement et avec intensité. Remarquant souvent des détails que tu aurais préférée ne jamais croiser. Mais là... c'est assez déroutant. Venant de lui. Tu n'es pas foncièrement mal à l'aise que l'on te fixe. Les gens se posent des questions. Comme tu peux le faire toi aussi. Alors tu ne dis rien avant de sourire à nouveau.
Il disparaît. Presque choquée d'avoir entendu cela. Tu ne t'attendais pas à ce qu'il te fasse un compliment. Est-ce au moins un compliment ? Tu ne sais pas, alors tu préfères ne pas donner de sens à cela. Tu risquerais de te tromper. Tristement. « C'est un sourire en effet. Il m'arrive de sourire, sachez-le monsieur. » Tu souris plus franchement avant de croiser les bras. Voir autre chose que la misère. Tu le conçois. Tu le comprends bien. C'est aussi une des raisons qui t'ont poussées à sortir de cet endroit. À tenter le coup. En plus de lui. De son rêve. « C'est presque étrange de voir cet endroit si animé. On peut venir à n'importe quelle heure, n'importe quel jour de l'année, ce n'est jamais aussi serein par ici. C'est déroutant. »
Et pourtant, tu espères que les enfants abandonnés peuvent le voir. Peuvent s'amuser, eux aussi. « En attendant je suis surprise... de te voir. C'est presque tout aussi déroutant de se croiser dans cette foule. »
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Aedan Stellaa
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Jeu 27 Déc - 17:55
Déroutant … c’est le mot, ouais. Cependant, ce n’est pas désagréable. Pas du tout, en vérité. Il finit d’ailleurs par esquisser un sourire. Un sourire léger. Aedan ne sourit plus depuis bien longtemps, faut dire qu’il n’a plus vraiment de raisons de le faire depuis quelques années.
Il se redresse … pile au moment où ce bruit qu’il connait si bien se fait entendre. Un cri lui parvient aux oreilles et il a tout juste le temps de se saisir de la main de Max et la tirer vers lui laissant passer juste derrière elle un cheval fou dépourvu de cavalier et quelques hommes occupés à lui courir après. Il soupire, observant un instant l’animal avant qu’il ne disparaisse de son champ de vision, puis, il reporte son attention sur elle. Elle est là. Il la sert tout contre lui, son unique bras autour d’elle dans une étreinte protectrice qu’il ne semble pas vouloir desserrer pour le moment.
HRP :: allons y ! ▬ le repousser et s'éloigner sans rien dire. ▬ s'éloigner et faire un scandale à propos du cheval. ▬ rester dans ses bras sans un mot. ▬ ne pas bouger et lui demander son prénom.
Aedan Stellaa
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Jeu 27 Déc - 18:03
Elle a couru après ce gosse presque toute la matinée déjà. Il ne tient pas en place et évidemment, c’est toujours à elle de le rattraper quand il fausse compagnie au reste de la petite troupe. Qu’est-ce qu’il lui a prit aussi de venir avec ses frères ? Elle aurait dû s’y attendre, après tout.
Elle soupire. Elle l’a repéré. Alors elle cri son prénom, il est là, planté, son lance pierre à la main, il vise quelque chose et elle s’approche pour finalement s’apercevoir que c’est un type, perché sur un toit qu’il essaie d’atteindre. Sa voix s’élève. Elle lui ordonne d’arrêter … bien trop tard. La pierre blanche part à la vitesse de la lumière vient frapper l’homme de plein fouet. Le gamin détale et … Malaury reste là. Plantée en bas de ce bâtiment.
« Je suis vraiment désolée ce gamin est … affreux. Il vous a pas crever un œil j’espère ? »
Il n'y a jamais de tempête après le calme. C'est la preuve de cela qui arrive soudainement. Alors que tu te tiens tranquillement contre ton mur, tu te retrouves l'instant d'après dans ses bras. Étonnant. Tu n'as pas fait attention à ce qui arrivait sur toi. Perdue à te poser des questions comme souvent. Et maintenant il y a cette chaleur à nouveau. C'est comme cette rencontre avec lui. Cela t'arrive depuis quelques temps. C'est sûrement le plus déroutant à présent.
Dans un silence, tu hoches la tête pour répondre à sa question. Quelque part, tu as la sensation qu'il ne veut pas te lâcher de suite. C'est encore plus troublant. Les hommes se sont passés le mot ou bien ? Peut-être as-t-il besoin de réconfort ? Tu ne sais pas bien. Mais tu n'es pas farouche tant que ça ne signifie rien. La sérénité. Tu te sens comme si tu faisais un câlin à une personne seule. Posant une main contre son dos, tu viens finalement demander quelque chose. « Je peux avoir ton prénom maintenant ? » Parce que tu ne sais toujours pas. C'est un peu comme dédramatiser la situation. Ou bien retirer ce silence. Tu ne sais pas s'il est pesant ou non.
Juste, il fallait bien le faire à un moment.
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Pando
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Aedan Stellaa
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Jeu 27 Déc - 19:01
Il l’observe un moment. Elle lui demande son prénom, encore et finalement il se redresse, il relâche un peu son étreinte sans pour autant reculer plus que ça, cependant.
« Aedan. »
Son prénom, c’est tout. Il ne peut pas se permettre d’en dire plus. Plus tard, peut-être. Sans doute, en fait, si elle le veut bien. En attendant, il vient replacer une mèche de ses cheveux derrière l’une de ses oreilles. Merde. Sérieux. C’est malin ça …
si elle ne s'était pas attendue à une réaction aussi peu amène de la part de l'homme à qui elle venait d'adresser la parole, elle n'en fut pas surprise pour autant. sa réaction première fut un haussement de sourcil bref, son regard glissant du faciès contrarié de son interlocuteur à la cause de leur problème à tous les deux, avant de finalement revenir sur lui, toujours silencieuse.
sur ses épaules, sa nièce commençait à s'impatienter, ce qui la convainquit finalement de lui accorder quelques mots. « Si c'est tout ce qu'il faut faire pour ne pas prendre racines ici— » si elle ne souriait pas, il y avait dans sa voix malgré tout un léger amusement, et sans attendre, la voilà qui en quelques pas se glissait aux côtés de l'homme, se penchant légèrement vers la dame en question. « Excusez-moi. Des gens aimeraient pouvoir passer. » Anita était toujours polie, mais cette politesse indéfectible ne faisait que très rarement oublier ce qui chez elle accrochait le regard : son visage. ainsi, de la dame elle obtint un sursaut lorsque leurs regards se croisèrent, ainsi qu'un semblant d'excuses à demi-maugrées, tandis qu'elle se poussait un peu plus sur le côté. au moins de quoi laisser passer le monde un peu plus aisément.
ce fut donc relativement satisfaite qu'elle se redressait, la petite, elle, lui rappelant une fois de plus qu'elle avait faim. cela dit, ce fut sur l'homme précédemment mentionné qu'elle reporta son attention, notant que l'avantage de taille que lui offraient ses talons hauts la forçait à légèrement baisser le regard vers lui. « Un peu d'insistance paie, parfois. Vous devriez essayer. » ou l'intimidation, selon le point de vue. enfin, vu son air aggravé, le chasseur préférait ne pas retourner le couteau dans la plaie plus que nécessaire, malgré le sourire amusée peint sur ses lèvres, préférant simplement se décaler légèrement, désignant le chemin d'une main gantée. « vous pouvez passer. »
bon, peut-être bien que voir un inconnu mis à mal par une simple bonne femme et son pain renversé l'amusait un peu plus qu'elle oserait l'admettre.
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Béryl Exshaw
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Jeu 27 Déc - 19:40
Et roule roule roule
Cracheurs
Elle voyait bien qu’il s’inquiétait. Mais elle n’en parlerait pas maintenant, pas devant Oksana. Ça avait été déjà assez dur la dernière fois quand… quand elle s’est faite latter la gueule. Oui, on peut le dire maintenant. Il était inutile d’en rajouter une couche. Mais elle ne pu s’empêcher de presser un peu sa main, comme pour le rassurer. « Je ne suis pas en sucre. »
Elle s’écarta un peu pour lui laisser la place pour saluer et serrer la main de Oksana, et cela provocait un étrange sentiment chez la bleue. Son amour rencontrait la personne à qui elle avait enlevé cson amour. Mal à l’aise ? Oui, mais elle ne le laissa pas paraitre.
Après tout, c’était une belle journée pour se sentir bien.
« Il me parait réussi. Tout le monde est dans l’ambiance. J’ai vu des cracheurs de feu là-bas, c’était splendide.»
Elle jubilait sur place.
« Et… la nourriture est bonne ! Tu voudras faire un tour ?»
Elle lui sourit de toute ses dents, comme une enfant qui viendrait de chiper un bonbon. Il se transforma rapidement en un sourire plus… doux, reflétant toujours le bonheur qu’elle pouvait éprouver à ce moment-là, mais d’une façon plus… sincère. Pendant un instant, elle ne voyait que lui. Alors, presque par habitude, elle revint contre lui, et lui serra la main, entremêlant une nouvelle fois leurs doigts.
« Je suis… vraiment contente que tu sois là. Vraiment. »
On aurait presque dit qu’elle avait oublié Oksana. Presque.
. . .
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Alec C. Saddler
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Jeu 27 Déc - 20:12
Destinée
Tu souris à la jeune femme, un sourire entre la politesse et la résignation. Parce qu’au fond, tu sais très bien comment vont finir les choses et que ça te rend dingue. Mais tu ne dis rien, tu sais que Ismey et toi allez tout faire pour rompre ces fiançailles.
Un soupir quitta légèrement tes lèvres lorsque Karhlya demanda d’où vous vous connaissiez. Tu lui avais expliqué que tu avais été fiancé contre ton gré mais tu ne t’attendais pas vraiment à devoir lui présenter la demoiselle. Mais au fond, la rouquine comprendrait. Et puis, tu étais venu avec elle, pas avec Ismey.
« Karhlya, je t’avais parlé de ma fiancée. Mais j’avais écorché son prénom. Mademoiselle Rosenthal est la jeune femme avec qui mon père a jugé que je devrais finir mes jours. Mais, nous nous sommes mis d’accord sur le fait que nous n’étions pas d’accord avec cette décision. »
Les présentations faites, tu observas un peu autour de vous. La faim tiraillait toujours ton estomac et tu n’avais qu’une envie : aller danser.
« Mademoiselle Rosenthal, je vous prie de nous excusez mais nous allions chercher de quoi manger. Peut-être nous recroiserons-nous, je vous souhaite une bonne fête l’hiver. »
Une courbette de circonstance et tu te détourna de la blonde pour offrir un sourire à ta cavalière.
« De quoi as-tu envie ? »
Alec C. Saddler
Karhlya Ainsley
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Jeu 27 Déc - 20:51
événement i
Tu as compris immédiatement, n’est-ce pas ? Lorsqu’elle a parlé d’engagement entre les deux familles, ton cerveau à fait automatiquement toutes les connexions nécessaires. Pour une coïncidence, hein Karhlya ? Tu avais pourtant fini par être un peu plus sympathique avec Ismey et voilà que ça te tombait dessus, comme ça, au beau milieu du festival en plus. Forcément, tu te sens immédiatement agacée, frustrée aussi. A l’intérieur, ça bouillonne sans que tu ne puisses l’empêcher et alors qu’Alec reprends immédiatement la parole pour te fournir une espèce de complément d’informations, toi, tu ne peux plus détacher tes yeux de la jeune femme. Tu te souviens, la dernière fois, tu t’étais mise à penser qu’elle était toute mignonne, quand même. Là … et bah là, tout à coup, tu lui trouves des millions de défauts et en plus, tu es prise d’une envie irrépressible de la décoiffer. Humpf.
Finalement, tu soupires. « Je vois… » Ils sont décidés à rompre leurs fiançailles. Bien. Parfait. Bon, ok, tu te hais quand tu es comme ça. La jalousie, ça ne te réussis pas le moins du monde. Tu ne devrais pas te laisser submerger comme tu le fais, et ça tu le sais. Pourtant, c’est plus fort que toi, c’est tout, c’est comme ça, même si c’est probablement un peu ridicule quand tu y penses … de retomber si rapidement totalement sous le charme de son amour d’adolescence.
Tu relèves subitement la tête, les yeux grands ouverts lorsqu’Alec annonce finalement à sa fiancée qu’il a autre chose à faire, en résumé. Normalement, tu aurais sans doute éprouvé de la compassion pour cette jeune femme, tu lui aurais proposé de venir manger avec vous, mais forcément, dans la situation actuelle tu préfères qu’Ismey reste le plus loin possible. Tu te méfies. Encore une fois bien malgré toi, juste parce que c’est dans ton caractère d’être un peu … possessive avec les gens que tu aimes vraiment. Du coup … « Bonnes fêtes, Miss Rosenthal. » Tu oses même un petit sourire – légèrement triomphant mais ça, tu es la seule à le savoir – avant de te détourner à ton tour de la blonde et de lever la tête pour observer Alec. Il te sourit … et lorsqu’il te demande de quoi tu as envie, tu ressens durant quelques seconde l’envie l’attirer à toi pour l’embrasser. Juste, comme ça. D’un coup. Cependant, tu te contentes de lui rendre sourire et de venir lui poker le menton. « De brochettes. Et de beignets au sucre. » Tu viens lui prendre la main pour l’embarquer avec toi au beau milieu de la foule, au cœur même du festival, là où les gens dansent déjà, là où la musique de réchauffe immédiatement au cœur et surtout … là où ça sent la nourriture et où tu peux aisément trouver tes fameuses brochettes. « Et sinon … elle est plutôt jolie, ta fameuse fiancée. » … Super. Voilà que tu te mets à tester maintenant. Irrécupérable, Karhlya.
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Oksana Ziegler
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Oksana Ziegler
Ismey Rosenthal
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Jeu 27 Déc - 21:43
Ismey & Everybody
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Tu n’avais pas ta place avec eux. Tu étais de trop. Ou plutôt, Alec ne semblait pas vouloir discuter davantage avec toi. Cela te faisait un peu mal, tu devais l’avouer. Ce n’était, après tout, pas de ta faute si vos parents avaient pris cette décision sans votre consentement. Tu n’avais rien fait de mal, mais tu avais l’impression qu’il mettait volontairement une certaine distance entre vous deux. Tu aurais aimé en apprendre plus aussi sur la jeune femme qui l’accompagnait. Sauf que ce n’était décidément pas le moment.
Debout, tu restas plantée là comme une idiote. « Bonnes fêtes à vous aussi… » Ce fut tout ce que tu parvins à dire. Ton sourire s’effaça alors que tu les observais. Ils s’éloignaient de toi sans se retourner. Tu étais une vraie idiote. Bien sûr que tu étais de trop. Ils étaient venus au festival tous les deux ensembles. Tu n’avais pas à t’incruster parmi eux. Soudainement, tu frappas tes joues roses pour te sortir de cet état d’esprit. Tu n’étais pas là pour être dépressive, mais pour t’amuser! Et de nouveau, un sourire naquit sur tes lèvres alors que tu repris ta route, terminant cette brochette qui était vraiment délicieuse.
Un stand attira ton attention et tes yeux s’illuminèrent. Tu t’en approchas pour contempler les lanternes aux formes variées. « Elles sont magnifiques… » murmuras-tu. Il y en avait de formes plus traditionnelles, mais d’autres revêtements des formes animales. Tu en pris une dans tes mains, une qui ressemblait à un lapin. Elle était si adorable! Cela pourrait te faire un beau souvenir, non? Et tu te sentirais peut-être moins seule aussi.
« Gro.. grossir ? Je ne grossis pas ! Et de toute façon j’ai mon entrainement… Même si je prends un peu c’est pas grave. Et puis je mange des fruits, c’est bon pour la santé….
Elle avait réagi du tac au tac. Ça voulait dire qu’elle avait grossis en 4 ans ? Non, son corps s’était transformé, elle était devenue une femme après tout. Enfin presque. Ou alors qu’elle avait grossi depuis qu’elles s’étaient vues, la y’a quelques jours ?
Elle lui rendit son signe de main alors qu’Oksana s’éloignait.
« Profite bien toi aussi. Et… Désolée.»
Elle espérait la revoir bientôt. Car elle se sentait un peu coupable. Soulagée, mais coupable.
Alors elle adressa un sourire à Sawyer, attendant sa réponse toujours en serrant sa main.
. . .
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Béryl Exshaw
Ezra Winsteed
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Jeu 27 Déc - 22:09
Il déambule, les mains dans les poches. Au fond, pour Ezra tous les moyens sont bons pour lui éviter de bosser sérieusement alors bon … le festival, c’est une aubaine pour lui. Il est de service, mais il ne l’est jamais à fond de toutes façons. En fait, il se contente d’aller et venir, d’écouter les conversations et de d’observer les autres. C’est un jeu qu’il trouve particulièrement amusant.
Au moment où il se retrouve stoppé dans sa progression, son regard se perd dans les discussions. Il remarque cette petite blonde qui se retrouve lâchement abandonnée au milieu de la foule. Il la suit du regard un moment, s’avance un peu dans sa direction et continue de la regarder lorsqu’elle attrape la lanterne. C’est pile à ce moment qu’il se décide à l’aborder. Il sourit. « Un peu comme vos yeux, en effet. »
… Oui bon, c’est Ezra. Quand il a pas la flemme il est … mignon. On peut dire mignon ?
Evidemment, avec cette foule, ces enfants, cette agitation, et surtout, toute cette nourriture, il avait fallu que ça arrive. Pourtant, cette chienne était naturellement calme. Elle restait avec Ephraim, toujours, en toutes circonstances. Mais là … visiblement, quelque chose avait attiré son attention. Il ne savait pas quoi exactement. Peut-être qu’elle avait faim. C’était même plus que probable, en réalité. Il avait déjà l’impression d’avoir parcouru le festival trois fois… ce qui n’était probablement pas le cas. Il n’avait pas remis la main sur elle.
Il courrait. Il avait déjà bousculé au moins vingt personne et … et il venait maintenant de bousculer une jeune femme aux longs cheveux.
« Désolé, mam’zelle, j’ai égaré mon chien. Vous l’auriez pas vu ? Pelage foncé, grande comme ça ? »
Il lui montre la taille de l’animal. Un grand chien visiblement.
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Tu étais perdue dans ta contemplation lorsqu’une voix parvint à tes oreilles. Une voix masculine que tu ne reconnais pas. Pourtant, à l’entente de ce compliment, tes joues s’empourprent alors que tu poses ton regard azuré sur l’homme qui se tenait à tes côtés. « M-Merci. » réussis-tu enfin à dire, un peu gênée. Disons simplement que tu ne t’attendais pas à te faire complimenter par un parfait inconnu. Sauf que tu étais venue ici pour faire de nouvelles rencontres, non?
Tu lui rendis son sourire. Finalement, tu n’allais pas être seule bien longtemps. Parfois, le destin fait bien les choses. « Il est mignon, non? » Tu places alors la lanterne en forme de lapin près de ton visage et fais face au jeune homme de la garnison. Tu avais remarqué son uniforme. Peut-être était-il en service? « Je n’avais jamais vu de lanternes avec des formes aussi variées! » Tu étais heureuse comme un enfant devant un magasin de bonbons. Il ne t’en fallait pas beaucoup pour être heureuse. Surtout que c’était le festival aujourd’hui. Oublie donc Alec et profite de cette journée!
Aedan. Enfin il accepte de dire son prénom. Au moins cela, tout comme toi. Tu n'as pas donnée ton nom non plus. À dire vrai, il est trop long. Trop compliqué. Tu n'as pas eu la chance de demander à ton père d'où il vient selon lui. De lui parler tout court. Le sentant remettre une de tes mèches, tu souris brièvement à nouveau. Il ne recule pas et pour l'instant, tu en fais de même. Regardant autour de toi, tu viens simplement ajouter. « Allons-y. Tu voulais voir quelque chose, Aedan ? »
Reculant finalement, tu te défais de son étreinte avant de faire un pas en arrière. L'observant une seconde, tu fais demi-tour en souriant en sentant une odeur. « J'ai faim, allons manger quelque chose. » Que tu dis seulement avant de partir. Tu t'arrêtes quelques pas plus loin en souriant. Un brin taquine. « Tu veux tenir ma main pour ne pas te perdre ? Comme les enfants. » Tu l'embêtes un peu, tu avoues. Tu es d'humeur comme tu peux l'être avec Béryl bien souvent.
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Oksana Ziegler
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Jeu 27 Déc - 22:45
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Oksana Ziegler
Sawyer Ebenhardt
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Jeu 27 Déc - 23:01
Il hoche la tête. Il était venu pour passer du temps avec elle, après tout. Rien de plus, rien de moins.
« Je t’aurais pas laissé toute seule. »
Il sert sa main dans la sienne, avant de relever la tête, de froncer légèrement les sourcils à la remarque d’Oksana. Il ne dit rien, cependant, il n’est pas ce genre d’homme à prendre la parole à la place de la femme qu’il aime. Il sait que Béryl sait se débrouiller, elle a du caractère, après tout. Cependant, une fois l’autre jeune femme partie … il ne put résister à l’envie de rassurer sa petite-amie.
« Tu es parfaite. »
Il vient déposer un baiser sur sa tempe, tout en la serrant contre lui.
« Tu veux aller manger, du coup ? J’avoue que je meurs de faim après ce voyage. »
Elle se demandait comment il avait su qu’elle serait présente. Elle le mit sur le compte de l’intuission pour l’instant, elle lui demanderait plus tard.
Son cœur avait fait un nouveau bond lorsqu’il lui prononça ces quelques mots. Elle aurait voulu répondre quelque chose de plus sérieux, voir même lui retourner la réciproque, mais elle ne savait pas comment ou quoi dire. Si seulement il savait combien il pouvait être parfait à ses yeux. Le sang battait dans ses tempes, elle ne pu que répondre quelque chose de pas trop sérieux.
« Si je suis parfaite, je peux m’autoriser à manger encore un peu ! »
Et elle vint coller un petit bisou dans le cou de Sawyer, comme pour le remercier de son souci, tout en profitant de son étreinte quelques instants avant de se reculer pour lui faire face.
«Qu’est-ce que tu préfères ? Pomme de terre, viande, du sucré ? Les brochettes là-sont très bonnes ! »
Elle pointa un stand pas loin de son amie Max qui… entrainait quelqu’un ? Un interrogatoire poussé aura lieu. Elle attrapa le bras de Sawyer et le serra contre elle avant de commencer à l’entrainer en direction des stands de nourriture, tout en se frayant un chemin entre les personnes. Il ne fallait pas lui proposer deux fois de manger. Ce n’était pas nécessaire.
«J’aimerais qu’on se pose après avoir marché un peu, si tu le veux bien. Pour te raconter. C’est une longue histoire. Pas très drôle, et … ça risque de changer un peu ta vision de moi aussi. Mais, j’aurais l’impression de te duper si tu ne le sais pas. »
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